Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme
Oui, c'est révoltant. elle peuvent très bien se battre.
Pour continuer sur le coup de gio, il faut savoir qu'il n'a pas tout à fait tord. Le rôle des femmes dans la société a été différent, rarement inférieur. Je pense surtout que c'était pour des raisons économiques.
Le seul élément qui a produit une régression était le code civil de napoléon bonaparte, qui était assez discriminant pour la femme.
Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme
Citation:
Pour la simple et bonne raison qu'elles étaient plus souvent considérées comme des objets/animaux que comme des êtres équivalents.
Un objet ou un animal peut aussi être adulé, certaines civilisations vénèrent les animaux, c'est choquant à dire mais je vois Cléopâtre de cette manière là.
Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme
Wouhaou! Je m'étais dit que je répondrai le lendemain... je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de nouveaux messages!
Aurios:
Citation:
Les féministes sont souvent des hystériques égocentriques malades qui ne veulent pas légalité mais se venger de je ne sais quoi. Elles défendent les femmes même si elles n'ont pas raisons.
En plus les féministes sont souvent des bourgeoises qui n'ont que ca à faire et gauchiste en plus, je ne me reconnais pas dans ces valeurs la.
Et surtout je suis un geek donc dans les faits les femmes je m'en tamponne un peu j'en ai pas chez moi
Faut pas tout généraliser, il y a plusieurs sortes de féministes, comme l'a dit Gio, ces hystériques déchaînées ne sont pas la majorité, juste celles qui font le plus de bruit, elles donnent une mauvais image au féminisme, le ridiculisant au lieu de le servir...
Personnellement, jamais je ne voudrai "me venger" des hommes, déjà parce qu'ils ne m'ont rien fait à moi, ce n'est pas moi qui ait été victime de sexisme, mais les femmes des générations passées, et surtout, ce sont bien moins les hommes d'aujourd'hui que ceux des siècles passés qui ont "instauré" le sexisme. De plus, se venger de la sorte... ça ne ferait pas avancer les choses, au contraire, ça nous fera reculer: refaire les mêmes érreurs en provoquant les mêmes inégalités, ce serait une boucle sans fin!
Et pitié Aurios, ton discours sur les geeks qui ne s'intéressent pas aux filles, ça ne tient pas la route... quel est le nombre de mecs qui ici ont une copine? un bon nombre j'ai l'impression, hors, je crois bien que ce sont des geeks, alors, soit, leur copine n'est pas fan de jv et leur foutent la paix, soit au contraire, ils ont cette passion en commun. C'est le cas de mon copain est moi, nous avons cette passion du jeu video en commun. Aimer les jeux vidéo et aimer une fille , ce n'est pas incompatible...
Gio:
Citation:
Parce que c'est la femme qui donne la vie. Effacer le nom du père, c'est potentiellement perdre toute trace de l'origine paternelle chez un individu qui est nécessairement né d'un père et d'une mère. Aucun rapport avec l'idée selon laquelle les femmes seraient considérées comme des objets ou des animaux.
Je ne suis absolument pas d'accord: une preuve: un enfant de sexe féminin prendra le nom de son mari, il ne lui reste donc plus ce "lien" avec son père. Alors, pourquoi donne-t-on le nom du père? pour des raisons d'héritage, Le père détient le patrimoine de la famille. A l'époque: c'est à la fois lui qui travaille et qui éduque les enfants (dans les familles bourgeoises et nobles en tout cas, l'enfant, après avoir grandi auprès d'une nourrice, avait un percepteur, mais c'est le père qui devait lui enseigner- à l'enfant mâle- la gestion des richesses, le monde des affaires etc) on ne considérait pas la femme apte à donner le moindre enseignement digne de ce nom...
Ainsi, puisque l'enfant mâle héritait des richesses du père, il fallait qu'il ait le même nom, qu'on reconnaisse d'emblée le lien de parentée. Ainsi, la lignée de pères en fils étaient évidentes et préservées.
Un autre fait qui prouve que l'on considérait la femme non pas comme différente, mais comme inférieure, et qui est encore présent dans la langue française.
Dans un couple marié, on dit "le mari" lien évident dû à un acte marital, et la "femme" démonstration évidente de l'appartenance de l'être féminin à l'homme. Il en est de même pour les enfants "le fils" lien filiale, mais on dit
"la fille" une fois de plus, démonstration de l’appartenance.
Ton histoire d'importance de maintenir un lien entre le père et les enfants c'est mignon, mais ce n'est pas ça.
Autre chose qui démontre le fait que l'on considérait la femme comme inférieure: une veuve, retournait aussitôt sous la tutelle de son père, ou alors elle était remariée d'emblée, on ne pensait pas la femme capable d'être autonome.
Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme
Citation:
Pour la simple et bonne raison qu'elles étaient plus souvent considérées comme des objets/animaux que comme des êtres équivalents.
Un objet ou un animal peut aussi être adulé, certaines civilisations vénèrent les animaux, c'est choquant à dire mais je vois Cléopâtre de cette manière là.
Fame a écrit:
sans commentaire
En effet, sans rentrer dans ce débat sur les féministes je voulais juste souligner que:
1) il n'est en rien "choquant" qu'on puisse "[vénérer] les animaux" puisque l'homme est lui-même un animal, même si dôté de caractéristiques différentes comme la parole et des gestes plus développés, j'ai du mal avec cette distinction franche homme/animal.
2) j'ai vu marqué plusieurs fois "animal/objet" mais il faut arrêter de les mettre dans le même panier, l'animal n'est pas un objet -par conséquent, nous non plus- et c'est ce genre d'associations en apparence anodines qui conduisent à véhiculer de mauvaises idées au final.
Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme
Citation:
Un autre fait qui prouve que l'on considérait la femme non pas comme différente, mais comme inférieure, et qui est encore présent dans la langue française.
Dans un couple marié, on dit "le mari" lien évident dû à un acte marital, et la "femme" démonstration évidente de l'appartenance de l'être féminin à l'homme. Il en est de même pour les enfants "le fils" lien filiale, mais on dit
"la fille" une fois de plus, démonstration de l’appartenance.
une autre conjecture vide de sens et absolument fausse en plus, "fille" est le féminin de "fils", pas seulement l'opposé de "garçon". Et le mot "mariée" existe dans la langue française, le mot "femme" vient du Code Civil et n'a aucune résonance se voulant amoindrissante par rapport aux liens filiaux ou successoraux, ou alors prouve le concrètement, et pas avec des suppositions sortis d'un esprit étriqué.
De plus au Moyen-age et même à Rome ce n'est ni la mère ni le père qui éduque l'enfant chez les familles nobles, il est confié à un précepteur/tuteur, l'éducation avant 7 ans est l'oeuvre de la mère au Moyen-Age, pour ce qui est de l'éducation morale, religieuse par exemple.
Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme
Citation:
une autre conjecture vide de sens et absolument fausse en plus, "fille" est le féminin de "fils", pas seulement l'opposé de "garçon". Et le mot "mariée" existe dans la langue française, le mot "femme" vient du Code Civil et n'a aucune résonance se voulant amoindrissante par rapport aux liens filiaux ou successoraux, ou alors prouve le concrètement, et pas avec des suppositions sortis d'un esprit étriqué.
Oui, bien sûr que "fille" est le féminin de "fils", mais c'est à la fois celui de "garçon", alors la question c'est: pourquoi, comme pour le fils, n'a t-on pas crée un terme qui désigne la fille sous un aspect filial?
En anglais, il n'y a pas cette ambiguïté: a girl, a boy, my daughter, my son. Idem pour l'époux/épouse.
Le terme de "mariée' n'est utilisé que pour le mariage, mais lorsque les deux conjoints sont unis, on dit bien "je vous déclare mari et femme", c'est d'autant plus évident dans ce sens. On ne dit pas "mari et mariée" ni "homme et femme". "le mot femme vient du code civil" merci bien, je n'avais pas remarqué, ça ne fait pas de ce fait une loi logique est incontournable. Pourquoi à l'époque a-t-on dit que l'épouse serait "la femme" de l'homme. Bien sûr que maintenant ça n'a plus de connotation péjorative, c'est juste instauré dans la langue française, mais à l'époque, cela avait plus de sens. "c'est mon mari" "c'est ma femme".
"des suppositions sorties d'un esprit étriqué" tu crois que les mots français ont été choisis au hasard? qu'ils sont sortis d'un chapeau et n'ont aucun sens concret? Bien sûr que non, les mots sont réfléchis, choisis, on les invente au fur et à mesure du temps, quand on est confronté à de nouvelles situations. Si aujourd'hui ils ont une valeur précise, ça ne veut pas dire qu'à l'époque où ils ont été pensés, ils avaient la même...
Citation:
De plus au Moyen-age et même à Rome ce n'est ni la mère ni le père qui éduque l'enfant chez les familles nobles, il est confié à un précepteur/tuteur, l'éducation avant 7 ans est l'oeuvre de la mère au Moyen-Age, pour ce qui est de l'éducation morale, religieuse par exemple.
Je n'ai pas dit le contraire, enfin, les enfants des familles nobles, bébés, ne vivaient pas avec les parents, c'est une nourrice qui s'en occupait et l'enfant revenait vers 5 ans. Ensuite il avait un percepteur pour les bases (français, math, histoire), et le père pour l'aspect pratique, gestion des biens familiaux, économie... Mais une fois de plus, si tu regardes bien, cette éducation était davantage destinée aux garçons, les filles, elles étaient souvent envoyées au couvent, jusqu'à ce qu'elle soient mariées...
Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme
Invadoria a écrit:
Non c'est du latin.
Sauf qu'en latin "A" est souvent la terminaison de mots féminins au singulier. Ou de mots neutres au pluriel. Avec ce pseudo, tu te proclames donc soit comme une femme, soit comme un eunuque schizophrène. :p
Re: Le débat COUP DE GUEULE de la semaine : Le féminisme
Madelya a écrit:
Je ne suis absolument pas d'accord: une preuve: un enfant de sexe féminin prendra le nom de son mari, il ne lui reste donc plus ce "lien" avec son père. Alors, pourquoi donne-t-on le nom du père? pour des raisons d'héritage, Le père détient le patrimoine de la famille. A l'époque: c'est à la fois lui qui travaille et qui éduque les enfants (dans les familles bourgeoises et nobles en tout cas, l'enfant, après avoir grandi auprès d'une nourrice, avait un percepteur, mais c'est le père qui devait lui enseigner- à l'enfant mâle- la gestion des richesses, le monde des affaires etc) on ne considérait pas la femme apte à donner le moindre enseignement digne de ce nom...
Ainsi, puisque l'enfant mâle héritait des richesses du père, il fallait qu'il ait le même nom, qu'on reconnaisse d'emblée le lien de parentée. Ainsi, la lignée de pères en fils étaient évidentes et préservées.
Et où est-ce que tu vois un signe d'une vision inférieure de la femme là dedans ?
(Si on estimait que la femme n'était pas apte à enseigner la gestion des affaires à l'enfant, ce n'était pas pour des raisons de supériorité ou d'infériorité, mais de différence de rôle. On ne considérait pas non plus l'homme apte à faire nourrice.)
Madelya a écrit:
Un autre fait qui prouve que l'on considérait la femme non pas comme différente, mais comme inférieure, et qui est encore présent dans la langue française.
Dans un couple marié, on dit "le mari" lien évident dû à un acte marital, et la "femme" démonstration évidente de l'appartenance de l'être féminin à l'homme. Il en est de même pour les enfants "le fils" lien filiale, mais on dit
"la fille" une fois de plus, démonstration de l’appartenance.
(...)
Autre chose qui démontre le fait que l'on considérait la femme comme inférieure: une veuve, retournait aussitôt sous la tutelle de son père, ou alors elle était remariée d'emblée, on ne pensait pas la femme capable d'être autonome.
On dit aussi "époux/épouse".
Il est vrai que l'on a considéré que les jeunes filles "appartenaient" à leur père. Mais ce n'était pas par misogynie, c'était simplement une idée (peut-être fausse) que l'on se faisait de la femme. Au contraire on considérait que c'était une manière de la protéger. On ne la considérait effectivement pas comme équivalente à l'homme. Mais cela ne veut pas dire qu'on la considérait comme inférieure.
Madelya a écrit:
Ton histoire d'importance de maintenir un lien entre le père et les enfants c'est mignon, mais ce n'est pas ça.
Bin, si.
Mais sinon on pourrait aussi s'amuser à donner des exemples où les femmes avaient des avantages par rapport aux hommes et en conclure que l'homme était vu comme inférieurs.
Elle m'fout les miquettes ta geekette ! °O°
Oui, c'est révoltant. elle peuvent très bien se battre.
Pour continuer sur le coup de gio, il faut savoir qu'il n'a pas tout à fait tord. Le rôle des femmes dans la société a été différent, rarement inférieur. Je pense surtout que c'était pour des raisons économiques.
Le seul élément qui a produit une régression était le code civil de napoléon bonaparte, qui était assez discriminant pour la femme.
Aspirant aux jeux vidéo ?
qu'est-ce qu'un anime de saison ?
sans commentaire
Wouhaou! Je m'étais dit que je répondrai le lendemain... je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de nouveaux messages!
Aurios:
Faut pas tout généraliser, il y a plusieurs sortes de féministes, comme l'a dit Gio, ces hystériques déchaînées ne sont pas la majorité, juste celles qui font le plus de bruit, elles donnent une mauvais image au féminisme, le ridiculisant au lieu de le servir...
Personnellement, jamais je ne voudrai "me venger" des hommes, déjà parce qu'ils ne m'ont rien fait à moi, ce n'est pas moi qui ait été victime de sexisme, mais les femmes des générations passées, et surtout, ce sont bien moins les hommes d'aujourd'hui que ceux des siècles passés qui ont "instauré" le sexisme. De plus, se venger de la sorte... ça ne ferait pas avancer les choses, au contraire, ça nous fera reculer: refaire les mêmes érreurs en provoquant les mêmes inégalités, ce serait une boucle sans fin!
Et pitié Aurios, ton discours sur les geeks qui ne s'intéressent pas aux filles, ça ne tient pas la route... quel est le nombre de mecs qui ici ont une copine? un bon nombre j'ai l'impression, hors, je crois bien que ce sont des geeks, alors, soit, leur copine n'est pas fan de jv et leur foutent la paix, soit au contraire, ils ont cette passion en commun. C'est le cas de mon copain est moi, nous avons cette passion du jeu video en commun. Aimer les jeux vidéo et aimer une fille , ce n'est pas incompatible...
Gio:
Je ne suis absolument pas d'accord: une preuve: un enfant de sexe féminin prendra le nom de son mari, il ne lui reste donc plus ce "lien" avec son père. Alors, pourquoi donne-t-on le nom du père? pour des raisons d'héritage, Le père détient le patrimoine de la famille. A l'époque: c'est à la fois lui qui travaille et qui éduque les enfants (dans les familles bourgeoises et nobles en tout cas, l'enfant, après avoir grandi auprès d'une nourrice, avait un percepteur, mais c'est le père qui devait lui enseigner- à l'enfant mâle- la gestion des richesses, le monde des affaires etc) on ne considérait pas la femme apte à donner le moindre enseignement digne de ce nom...
Ainsi, puisque l'enfant mâle héritait des richesses du père, il fallait qu'il ait le même nom, qu'on reconnaisse d'emblée le lien de parentée. Ainsi, la lignée de pères en fils étaient évidentes et préservées.
Un autre fait qui prouve que l'on considérait la femme non pas comme différente, mais comme inférieure, et qui est encore présent dans la langue française.
Dans un couple marié, on dit "le mari" lien évident dû à un acte marital, et la "femme" démonstration évidente de l'appartenance de l'être féminin à l'homme. Il en est de même pour les enfants "le fils" lien filiale, mais on dit
"la fille" une fois de plus, démonstration de l’appartenance.
Ton histoire d'importance de maintenir un lien entre le père et les enfants c'est mignon, mais ce n'est pas ça.
Autre chose qui démontre le fait que l'on considérait la femme comme inférieure: une veuve, retournait aussitôt sous la tutelle de son père, ou alors elle était remariée d'emblée, on ne pensait pas la femme capable d'être autonome.
Allez sur le blindtest hooper.fr: http://www.hooper.fr/blindtest
Visitez le topic du Blindtest: http://www.hooper.fr/forums/la-taverne-du-chaton/le-blindtest-hooperfr
En effet, sans rentrer dans ce débat sur les féministes je voulais juste souligner que:
1) il n'est en rien "choquant" qu'on puisse "[vénérer] les animaux" puisque l'homme est lui-même un animal, même si dôté de caractéristiques différentes comme la parole et des gestes plus développés, j'ai du mal avec cette distinction franche homme/animal.
2) j'ai vu marqué plusieurs fois "animal/objet" mais il faut arrêter de les mettre dans le même panier, l'animal n'est pas un objet -par conséquent, nous non plus- et c'est ce genre d'associations en apparence anodines qui conduisent à véhiculer de mauvaises idées au final.
Voilà, c'est tout.
une autre conjecture vide de sens et absolument fausse en plus, "fille" est le féminin de "fils", pas seulement l'opposé de "garçon". Et le mot "mariée" existe dans la langue française, le mot "femme" vient du Code Civil et n'a aucune résonance se voulant amoindrissante par rapport aux liens filiaux ou successoraux, ou alors prouve le concrètement, et pas avec des suppositions sortis d'un esprit étriqué.
De plus au Moyen-age et même à Rome ce n'est ni la mère ni le père qui éduque l'enfant chez les familles nobles, il est confié à un précepteur/tuteur, l'éducation avant 7 ans est l'oeuvre de la mère au Moyen-Age, pour ce qui est de l'éducation morale, religieuse par exemple.
Ca explique probablement pourquoi tu as un pseudo à consonance féminine ?
Ils ont abattu mon Spitfire au dessus de la Manche!
De masturbatione mortuorum in tumulis
Oui, bien sûr que "fille" est le féminin de "fils", mais c'est à la fois celui de "garçon", alors la question c'est: pourquoi, comme pour le fils, n'a t-on pas crée un terme qui désigne la fille sous un aspect filial?
En anglais, il n'y a pas cette ambiguïté: a girl, a boy, my daughter, my son. Idem pour l'époux/épouse.
Le terme de "mariée' n'est utilisé que pour le mariage, mais lorsque les deux conjoints sont unis, on dit bien "je vous déclare mari et femme", c'est d'autant plus évident dans ce sens. On ne dit pas "mari et mariée" ni "homme et femme". "le mot femme vient du code civil" merci bien, je n'avais pas remarqué, ça ne fait pas de ce fait une loi logique est incontournable. Pourquoi à l'époque a-t-on dit que l'épouse serait "la femme" de l'homme. Bien sûr que maintenant ça n'a plus de connotation péjorative, c'est juste instauré dans la langue française, mais à l'époque, cela avait plus de sens. "c'est mon mari" "c'est ma femme".
"des suppositions sorties d'un esprit étriqué" tu crois que les mots français ont été choisis au hasard? qu'ils sont sortis d'un chapeau et n'ont aucun sens concret? Bien sûr que non, les mots sont réfléchis, choisis, on les invente au fur et à mesure du temps, quand on est confronté à de nouvelles situations. Si aujourd'hui ils ont une valeur précise, ça ne veut pas dire qu'à l'époque où ils ont été pensés, ils avaient la même...
Je n'ai pas dit le contraire, enfin, les enfants des familles nobles, bébés, ne vivaient pas avec les parents, c'est une nourrice qui s'en occupait et l'enfant revenait vers 5 ans. Ensuite il avait un percepteur pour les bases (français, math, histoire), et le père pour l'aspect pratique, gestion des biens familiaux, économie... Mais une fois de plus, si tu regardes bien, cette éducation était davantage destinée aux garçons, les filles, elles étaient souvent envoyées au couvent, jusqu'à ce qu'elle soient mariées...
Allez sur le blindtest hooper.fr: http://www.hooper.fr/blindtest
Visitez le topic du Blindtest: http://www.hooper.fr/forums/la-taverne-du-chaton/le-blindtest-hooperfr
Sauf qu'en latin "A" est souvent la terminaison de mots féminins au singulier. Ou de mots neutres au pluriel. Avec ce pseudo, tu te proclames donc soit comme une femme, soit comme un eunuque schizophrène. :p
Ils ont abattu mon Spitfire au dessus de la Manche!
De masturbatione mortuorum in tumulis
(Si on estimait que la femme n'était pas apte à enseigner la gestion des affaires à l'enfant, ce n'était pas pour des raisons de supériorité ou d'infériorité, mais de différence de rôle. On ne considérait pas non plus l'homme apte à faire nourrice.)
Il est vrai que l'on a considéré que les jeunes filles "appartenaient" à leur père. Mais ce n'était pas par misogynie, c'était simplement une idée (peut-être fausse) que l'on se faisait de la femme. Au contraire on considérait que c'était une manière de la protéger. On ne la considérait effectivement pas comme équivalente à l'homme. Mais cela ne veut pas dire qu'on la considérait comme inférieure.
Mais sinon on pourrait aussi s'amuser à donner des exemples où les femmes avaient des avantages par rapport aux hommes et en conclure que l'homme était vu comme inférieurs.
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