Les niveaux et boss de Donkey kong 64 sont bien plus durs, même par rapport à Banjo Kazooie. Rien que le boss 3 ou le boss final c'est un trop de fou.
Ah oui, la difficulté du boss du niveau 3 de Donkey Kong 64: c'est un truc que je n'ai jamais compris. Les deux premiers boss sont d'une simplicité enfantine, puis d'un coup, vlan! Le boss de l'usine à jouet! Après, le gros coquillage du monde 4 aquatique n'est pas non plus super simple, mais ensuite on retombe dans une simplicité enfantine avec deux boss recyclés des deux premiers niveaux et un autre boss assez simple pour le manoir hanté, avant de tomber ensuite sur le boss final assez chaud (bon pour le coup, ça choque moins, c'est un boss final après tout). N'empêche, autant j'ai un avis mitigé sur Donkey Kong 64 dans sa globalité, autant il a quand même quelques grands moments et certaines idées excellentes, comme l'usine à jouet, la forêt avec le coucou géant pour passer du jour à la nuit, certains mini-jeux marrants (comme le chariot de mine, mais pas que), quelques scènes marrantes, le boss de l'usine à jouet, les jeux d'arcade Donkey Kong et Jetpac, et ce boss final totalement délirant que j'avais adoré.
En tout cas, je me souviens comment j'avais galéré contre la boîte démoniaque de l'usine à jouet! C'est sûr que les boss de Banjo-Kazooie sont simples à côté (même Gruntilda, dont j'avais trouvé l'affrontement cool tout de même, surtout le final avec le "Jinjonator"). Par contre, je me souviens que dans Banjo-Tooie, le boss final est assez coriace, surtout si on veut l'affronter depuis le menu des bonus (vu qu'on a le minimum en énergie): là c'est chaud!
Après, le boss le plus dur que Rare ait jamais conçu, ça restera de loin "Mizar le pas-beau", boss final de Jet Force Gemini: c'était épique, mais vachement dur! A la fin, je me surprenais à crier "Crève, crève, mais crèèèèève, saloperie!" en balançant toutes mes dernières roquettes sur sa tronche! Et ce boss est suivi de très près par les deux mantes religieuses géantes du même jeu, encore une fois un boss culte pour sa mise en scène et l'intensité épique du combat, mais alors je me souviens encore avoir bien galéré!
C'était peut-être le "défaut" de Banjo-Kazooie que de ne pas avoir de véritables boss dignes de ce nom. Mais dans Banjo-Tooie, ils avaient rectifié le tir : Mr. Patch, Chapu ou encore Grunty, il y avait du challenge ! Mais c'est vrai que le jouet sur les plateformes de l'usine dans DK64, c'était quelque chose.
Les boss étaient plus sympas dans Banjo-Tooie, et surtout plus systématiques, car dans Banjo-Kazooie il n'y avait pratiquement aucun boss, hormis le gorille Conga (qui n'est pas vraiment un boss), le bernard l'hermite (idem), la caisse de la baie de Rusty Bucket (là pour le coup, c'est un vrai boss), et Gruntilda, mais plein de niveaux n'avaient aucun boss. Dans Tooie en revanche, ils ont fait en sorte que chaque niveau ait son propre boss: je me souviens bien de Mr. Patch ou de Chapu effectivement, mais aussi des deux dragons (qui nous attaquent depuis le début du niveau et qu'il faut débusquer pour explorer tranquillement, c'était une très bonne idée), ou de Lord Woo Fak Fak.
Terry était sympa aussi, en tant que boss qui se transforme ensuite en PNJ qu'il faut aider (idée encore une fois assez sympa). Et pareil pour Chuffy afin de pouvoir ensuite utiliser son train pour visiter d'autres niveaux, et en plus c'est indispensable pour pénétrer dans l'un des niveaux du jeu et apprendre un mouvement obligatoire pour accéder au niveau final: une fois de plus c'était une bonne idée, et ce d'autant plus que j'étais resté bloqué un bon moment à ne pas savoir comment entrer à l'intérieur de l'usine en question.
En tout cas, quand ils le voulaient, Rare savait faire des boss marquants. Mes préférés sont King K. Rool dans le premier Donkey Kong Country (musique de ouf), la bataille de boules de neige dans Donkey Kong Country 3 (avec une bonne exploitation d'un effet 3D de profondeur), King K. Rool dans Donkey Kong 64 (combat long et délirant avec plein de phases variées), Gruntilda dans les deux Banjo (boss charismatique avec plein de phases variées), les deux mantes religieuses et le second affrontement contre Mizar dans Jet Force Gemini (combats très durs et épiques), The Great Mighty Poo dans Conker's Bad Fur Day (bien délirant encore une fois avec son air d'opérette), et le Baron Rouge boss final de Grabbed by the Ghoulies (personnage très charismatique, affrontement bien mis en scène, très fun avec pas mal d'humour, et bonne musique). :-)
Oh, le Great Mighty Poo : un monument à lui tout seul. :D Qu'est-ce que j'ai ri en l'affrontant ! ♪ I AAAAAAAAM THE GREAAAAAAAAT MIGHTYYYY POOOOOOOO!!! ♫
Dans Banjo-Kazooie, si je récapitule : Conga, le bernard l'hermite, les crabes mutants chez Clanker, les grenouilles dans le marais, rien dans le Pic Polaire, rien chez Gobi, rien dans le manoir du monstre, la caisse de TNT (qui était un vrai boss pour le coup, en effet, bien qu'assez facile à battre), les abeilles dans les bois et puis Grunty... ouais, c'est vrai que c'était pas folichon niveau challenge à part la sorcière qui offre un challenge assez sympathique. Après, même si les boss de BT sont plus coriaces et mieux fichus, j'ai une préférence pour BK d'une façon générale : plus de charme, plus de magie.
Dans BT, effectivement, tu fais bien de citer Terry : c'était du Rareware tout craché que de pondre un ennemi qui nous fait chier en nous envoyant des trucs bidules verts sitôt vers le sommet de la montagne, qui nous affronte dans son nid et qui finalement devient un allier que l'on doit aider... le tout avec beaucoup d'humour notamment sur le sujet des animaux en voie d'extinction. La quête pour Chuffy avec le roi charbon là était sensationnelle aussi : comme toi j'en ai chié pour trouver comment rentrer dans les industries. En fait, tant qu'on parle de l'usine, tout le niveau m'a saoulé car immense, labyrinthique et pas évident du tout... et puis Chapu était assez coriace. Par-contre, j'ai préféré la Grunty de BK à celle de BT bien que celle de BT soit plus difficile. Et dans les trucs un peu foireux, le nuage coucouland et son boss pas intéressant du tout... peut-être le seul du jeu d'ailleurs.
Sinon pour Lord Woo Fak Fak : tu savais qu'on pouvait l'affronter en étant transformé en sous-marin ? J'avais découvert ça il y a quelques mois, c'était vraiment bien pensé.
Je n'ai plus de souvenirs de Jet Force, ni de Grabbed by the Ghoulies par-contre. Mais dans les boss, n'oublions pas Wizpig de DKR : très difficile !
Ah oui, Wizpig, mais bien sûr, comment ai-je pu oublier de le citer? Un vrai cauchemar pour le battre dans la dernière course! ^^
Conker, un jeu imparfait qui n'est pas aussi fignolé que les Banjo dans sa jouabilité (surtout les phases de plate-forme assez délicates), mais quand même un jeu culte faisant partie des plus emblématiques du studio, un très grand jeu.
Quant à Jet Force Gemini et Grabbed by the Ghoulies, ils font partie des jeux les plus sous-estimés de Rare et font partie de mes jeux Rare préférés. :-)
Moi j'adore Banjo-Kazooie, mais j'ai une préférence pour Banjo-Tooie, qui a un level-design beaucoup plus abouti, qui est plus riche dans son gameplay, et qui propose surtout cette interconnexion des niveaux qui donnait vraiment l'impression qu'ils forment un ensemble cohérent et non pas de simples "niveaux" typés jeu de plate-forme, séparés et accessibles via téléportation à la Super Mario 64 (une idée géniale de Tooie que je n'ai jamais revue dans aucun autre jeu de plate-forme, et que j'ai bien peur de ne pas retrouver dans Yooka-Laylee hélas). Le jeu a vraiment réussi là où Donkey Kong 64 avait échoué avec ses niveaux vides et mal fichus dans leur level-design (trop souvent des salles immenses assez vides reliées artificiellement par des couloirs) et l'aspect collectionnîte trop lourd. Pour moi, Banjo-Tooie constitue l'apogée du jeu de plate-forme 3D orienté exploration, puzzle et aventure: aucun autre jeu n'a réussi à le surpasser à ce niveau-là, en terme de maîtrise, de cohérence d'univers, de richesse de gameplay, d'exploration, de level-design, d'humour, de complexité maîtrisée, de musique.
Et l'usine est mon niveau préféré du jeu, une perle de level-design et de complexité, j'avais adoré. Mais en fait, j'adore tous les niveaux du jeu, je n'en trouve aucun qui ne soit raté.
C'est vrai que le boss de Nuage Coucouland était un peu raté, le seul effectivement.
Pour le sous-marin, oui je le savais, j'avais justement essayé moi-même, c'était marrant. ^^
Par contre, je sais que la plupart des joueurs disent ça, comme toi ou le Hooper, mais moi je ne trouve pas que Tooie ait moins de charme que le premier épisode, ou alors vraiment un tout petit peu moins si on veut pinailler (je préfère par exemple le quizz et le boss final de Banjo-Kazooie). Mais quand même, le village Jinjo, le terrier de Bottle, le kickball du palais Maya, la mine avec sa musique cowboy, le Lagon de Joyeux-Roger (son double visage ville portuaire-Atlantis), le parc d'attraction, le monde préhistorique avec ses hommes de caverne, etc: j'ai trouvé tout univers très attachant, et beaucoup plus cohérent que celui de Banjo-Kazooie (et les personnages ne sont pas en reste). C'est plutôt Donkey Kong 64 que j'ai trouvé très fade, manquant cruellement de magie et de charme (comparé aux Banjo ou aux trois Donkey Kong Country).
Ah, perso Wizpig c'était pour la première course que j'en ai chié : étonnamment, j'ai réussi la dernière course du dernier coup, mais j'ai dû avoir énormément de chance.
Pour Banjo-Tooie, tiens, j'en ai parlé longuement sur mon profil SensCritique si jamais dans cette critique et notamment de ce qui le diffère de BK :
D'ailleurs je l'ai re-terminé récemment BT. Bon BK, j'en parle pas : j'ai dû le finir des dizaines de fois et maintenant je le torche à 100% en moins de 4h, mais BT là je l'ai re-fini en 15h alors que je le connais pourtant très bien.
Pour le moment le tableau est ouvert à tous, je l'avais déjà dit mais je vois pas au nom de quoi Kevinkikoodu76 faisant un let's play du dernier CoD n'aurait pas sa place alors qu'Hooper avec du Battlefield ça pose pas de problème :p
Qui a dit que tu serais dans le tableau?
Non non arrêtez vos conneries on veut de la qualité, il faut un comité de sages qui ait du gout! On met Padawam, les citrons et on dégage tout le reste à la grenade.
Nexy tout le monde ne s'en fout pas, j'ai plaidé coupable et je promet une review cette année, ceci dit tu sais très bien que ce n'est pas sur ce topic qu'on lève des foules pour des projets intéressants...
étonnamment, j'ai réussi la dernière course du dernier coup
Bien joué, parce que moi je n'ai réussi à battre Wizpig qu'à mon avant-dernier coup. XD
J'ai lu ta critique: je suis étonné quand tu parles de l'an 2000, car je me souviens très clairement que le jeu est sorti chez nous au printemps 2001, ce qui était très tardif pour la console!
Je ne suis pas d'accord pour dire que Tooie est moins enfantin et féérique le premier Banjo-Kazooie. Dans le premier Banjo, il y a quand même quelques niveaux un peu "crados" et "sombres" comme les Cavernes de Clanker, le marais moisi, ou encore la Baie du Rusty Bucket. En plus, j'ai toujours trouvé la scène de game-over de Banjo-Kazooie assez sombre, limite glauque, Gruntilda qui fait carrément plus flipper dans sa nouvelle forme belle et Tootsie défigurée.
Sinon, j'avais bien aimé le Nuage Coucouland, qui a un côté Super Mario Galaxy avant l'heure (le côté "foutraque" et les catapultes qui nous propulsent d'une île à une autre), et les ennemis en deux 2D qui nous attaquent avec un sucre d'orge ou une fleur étaient marrants. Surtout, j'avais aimé pouvoir voir en contrebas, dans le vide, l'île aux sorcières dans sa globalité (et ce n'était pas anodin car c'est cette situation particulière dans les airs qui permettait la résolution des ultimes énigmes du jeu laissées en plan dans d'autres niveaux visités précédemment). Après, oui, c'est incomparable avec un chef-d'oeuvre comme les Bois Clic-Clac en tant que niveau final.
Non, moi, la principale force que je reconnais à Banjo-Kazooie, c'est... sa simplicité. C'est clair que si on n'est pas d'humeur à se triturer les méninges, Banjo-Kazooie constitue une bonne bouffée d'air frais pour découvrir un univers tout aussi féérique en se prenant moins la tête. Comme tu le dis, Tooie est nettement plus "hardcore" (j'avais passé 50 heures à l'époque pour le finir à 100%, ce qui est énorme pour un jeu de plate-forme!), très ambitieux, mais pas moins charmant que le premier volet. Du coup, c'est cette simplicité qui donne un certain intérêt à jouer à Banjo-Kazooie par rapport à Tooie, ce qui semble paradoxal quand je dis ça en sous-entendant que Tooie est beaucoup plus abouti sur son gameplay et son level-design, mais ce plaisir simple se ressent vraiment manette en main dans le premier volet, comme un doux bonbon sucré par rapport au "plat de résistance" que constitue Tooie.
J'ai quelques idées de review à écrire aussi mais ca va être soit un jeu trop connu, soit un jeu dont les "gamers" se fichent, comme un jeu de sport ou une simulation PC par exemple.
En fait c'est bien novembre 2000 aux US et au Japon et avril 2001 chez nous. Je parlais de la première date de sortie.
Citation:
Je ne suis pas d'accord pour dire que Tooie est moins enfantin et féérique le premier Banjo-Kazooie. Dans le premier Banjo, il y a quand même quelques niveaux un peu "crados" et "sombres" comme les Cavernes de Clanker, le marais moisi, ou encore la Baie du Rusty Bucket. En plus, j'ai toujours trouvé la scène de game-over de Banjo-Kazooie assez sombre, limite glauque, Gruntilda qui fait carrément plus flipper dans sa nouvelle forme belle et Tootsie défigurée.
Clanker avait quand même un sacré charme malgré son côté mécanique ensanglanté : il était très attachant, très vulnérable attaché à cette chaîne... il y avait un côté "méfiez-vous des apparences", c'était tout sauf effrayant. Les marais avec Tiptup et la chorale, pareil, je trouve ça très féerique, c'est un peu le monde crado que l'on trouve décrit dans les contes de fée... OK, pour Rusty Bucket, là c'était l'usine à gaz, pareil pour le monde du manoir avec la main organiste qui me donnait limite envie de me shooter au Prozac... mais tout ça pour aboutir au Bois Clic-Clac en guise de ending de toute beauté.
Disons que comme je l'ai dit, Banjo-Tooie rajoute une nuance d'hostilité dans ses environnements les plus sombres là où BK rend la noirceur bien plus cartoon. Le côté hardcore et ouvert de BT doit expliquer en bonne partie pourquoi je le trouve plus "sérieux" et moins enfantin que le premier opus.
Ah oui, la difficulté du boss du niveau 3 de Donkey Kong 64: c'est un truc que je n'ai jamais compris. Les deux premiers boss sont d'une simplicité enfantine, puis d'un coup, vlan! Le boss de l'usine à jouet! Après, le gros coquillage du monde 4 aquatique n'est pas non plus super simple, mais ensuite on retombe dans une simplicité enfantine avec deux boss recyclés des deux premiers niveaux et un autre boss assez simple pour le manoir hanté, avant de tomber ensuite sur le boss final assez chaud (bon pour le coup, ça choque moins, c'est un boss final après tout). N'empêche, autant j'ai un avis mitigé sur Donkey Kong 64 dans sa globalité, autant il a quand même quelques grands moments et certaines idées excellentes, comme l'usine à jouet, la forêt avec le coucou géant pour passer du jour à la nuit, certains mini-jeux marrants (comme le chariot de mine, mais pas que), quelques scènes marrantes, le boss de l'usine à jouet, les jeux d'arcade Donkey Kong et Jetpac, et ce boss final totalement délirant que j'avais adoré.
En tout cas, je me souviens comment j'avais galéré contre la boîte démoniaque de l'usine à jouet! C'est sûr que les boss de Banjo-Kazooie sont simples à côté (même Gruntilda, dont j'avais trouvé l'affrontement cool tout de même, surtout le final avec le "Jinjonator"). Par contre, je me souviens que dans Banjo-Tooie, le boss final est assez coriace, surtout si on veut l'affronter depuis le menu des bonus (vu qu'on a le minimum en énergie): là c'est chaud!
Après, le boss le plus dur que Rare ait jamais conçu, ça restera de loin "Mizar le pas-beau", boss final de Jet Force Gemini: c'était épique, mais vachement dur! A la fin, je me surprenais à crier "Crève, crève, mais crèèèèève, saloperie!" en balançant toutes mes dernières roquettes sur sa tronche! Et ce boss est suivi de très près par les deux mantes religieuses géantes du même jeu, encore une fois un boss culte pour sa mise en scène et l'intensité épique du combat, mais alors je me souviens encore avoir bien galéré!
C'était peut-être le "défaut" de Banjo-Kazooie que de ne pas avoir de véritables boss dignes de ce nom. Mais dans Banjo-Tooie, ils avaient rectifié le tir : Mr. Patch, Chapu ou encore Grunty, il y avait du challenge ! Mais c'est vrai que le jouet sur les plateformes de l'usine dans DK64, c'était quelque chose.
Les boss étaient plus sympas dans Banjo-Tooie, et surtout plus systématiques, car dans Banjo-Kazooie il n'y avait pratiquement aucun boss, hormis le gorille Conga (qui n'est pas vraiment un boss), le bernard l'hermite (idem), la caisse de la baie de Rusty Bucket (là pour le coup, c'est un vrai boss), et Gruntilda, mais plein de niveaux n'avaient aucun boss. Dans Tooie en revanche, ils ont fait en sorte que chaque niveau ait son propre boss: je me souviens bien de Mr. Patch ou de Chapu effectivement, mais aussi des deux dragons (qui nous attaquent depuis le début du niveau et qu'il faut débusquer pour explorer tranquillement, c'était une très bonne idée), ou de Lord Woo Fak Fak.
Terry était sympa aussi, en tant que boss qui se transforme ensuite en PNJ qu'il faut aider (idée encore une fois assez sympa). Et pareil pour Chuffy afin de pouvoir ensuite utiliser son train pour visiter d'autres niveaux, et en plus c'est indispensable pour pénétrer dans l'un des niveaux du jeu et apprendre un mouvement obligatoire pour accéder au niveau final: une fois de plus c'était une bonne idée, et ce d'autant plus que j'étais resté bloqué un bon moment à ne pas savoir comment entrer à l'intérieur de l'usine en question.
En tout cas, quand ils le voulaient, Rare savait faire des boss marquants. Mes préférés sont King K. Rool dans le premier Donkey Kong Country (musique de ouf), la bataille de boules de neige dans Donkey Kong Country 3 (avec une bonne exploitation d'un effet 3D de profondeur), King K. Rool dans Donkey Kong 64 (combat long et délirant avec plein de phases variées), Gruntilda dans les deux Banjo (boss charismatique avec plein de phases variées), les deux mantes religieuses et le second affrontement contre Mizar dans Jet Force Gemini (combats très durs et épiques), The Great Mighty Poo dans Conker's Bad Fur Day (bien délirant encore une fois avec son air d'opérette), et le Baron Rouge boss final de Grabbed by the Ghoulies (personnage très charismatique, affrontement bien mis en scène, très fun avec pas mal d'humour, et bonne musique). :-)
Oh, le Great Mighty Poo : un monument à lui tout seul. :D Qu'est-ce que j'ai ri en l'affrontant ! ♪ I AAAAAAAAM THE GREAAAAAAAAT MIGHTYYYY POOOOOOOO!!! ♫
Dans Banjo-Kazooie, si je récapitule : Conga, le bernard l'hermite, les crabes mutants chez Clanker, les grenouilles dans le marais, rien dans le Pic Polaire, rien chez Gobi, rien dans le manoir du monstre, la caisse de TNT (qui était un vrai boss pour le coup, en effet, bien qu'assez facile à battre), les abeilles dans les bois et puis Grunty... ouais, c'est vrai que c'était pas folichon niveau challenge à part la sorcière qui offre un challenge assez sympathique. Après, même si les boss de BT sont plus coriaces et mieux fichus, j'ai une préférence pour BK d'une façon générale : plus de charme, plus de magie.
Dans BT, effectivement, tu fais bien de citer Terry : c'était du Rareware tout craché que de pondre un ennemi qui nous fait chier en nous envoyant des trucs bidules verts sitôt vers le sommet de la montagne, qui nous affronte dans son nid et qui finalement devient un allier que l'on doit aider... le tout avec beaucoup d'humour notamment sur le sujet des animaux en voie d'extinction. La quête pour Chuffy avec le roi charbon là était sensationnelle aussi : comme toi j'en ai chié pour trouver comment rentrer dans les industries. En fait, tant qu'on parle de l'usine, tout le niveau m'a saoulé car immense, labyrinthique et pas évident du tout... et puis Chapu était assez coriace. Par-contre, j'ai préféré la Grunty de BK à celle de BT bien que celle de BT soit plus difficile. Et dans les trucs un peu foireux, le nuage coucouland et son boss pas intéressant du tout... peut-être le seul du jeu d'ailleurs.
Sinon pour Lord Woo Fak Fak : tu savais qu'on pouvait l'affronter en étant transformé en sous-marin ? J'avais découvert ça il y a quelques mois, c'était vraiment bien pensé.
Je n'ai plus de souvenirs de Jet Force, ni de Grabbed by the Ghoulies par-contre. Mais dans les boss, n'oublions pas Wizpig de DKR : très difficile !
Ah oui, Wizpig, mais bien sûr, comment ai-je pu oublier de le citer? Un vrai cauchemar pour le battre dans la dernière course! ^^
Conker, un jeu imparfait qui n'est pas aussi fignolé que les Banjo dans sa jouabilité (surtout les phases de plate-forme assez délicates), mais quand même un jeu culte faisant partie des plus emblématiques du studio, un très grand jeu.
Quant à Jet Force Gemini et Grabbed by the Ghoulies, ils font partie des jeux les plus sous-estimés de Rare et font partie de mes jeux Rare préférés. :-)
Moi j'adore Banjo-Kazooie, mais j'ai une préférence pour Banjo-Tooie, qui a un level-design beaucoup plus abouti, qui est plus riche dans son gameplay, et qui propose surtout cette interconnexion des niveaux qui donnait vraiment l'impression qu'ils forment un ensemble cohérent et non pas de simples "niveaux" typés jeu de plate-forme, séparés et accessibles via téléportation à la Super Mario 64 (une idée géniale de Tooie que je n'ai jamais revue dans aucun autre jeu de plate-forme, et que j'ai bien peur de ne pas retrouver dans Yooka-Laylee hélas). Le jeu a vraiment réussi là où Donkey Kong 64 avait échoué avec ses niveaux vides et mal fichus dans leur level-design (trop souvent des salles immenses assez vides reliées artificiellement par des couloirs) et l'aspect collectionnîte trop lourd. Pour moi, Banjo-Tooie constitue l'apogée du jeu de plate-forme 3D orienté exploration, puzzle et aventure: aucun autre jeu n'a réussi à le surpasser à ce niveau-là, en terme de maîtrise, de cohérence d'univers, de richesse de gameplay, d'exploration, de level-design, d'humour, de complexité maîtrisée, de musique.
Et l'usine est mon niveau préféré du jeu, une perle de level-design et de complexité, j'avais adoré. Mais en fait, j'adore tous les niveaux du jeu, je n'en trouve aucun qui ne soit raté.
C'est vrai que le boss de Nuage Coucouland était un peu raté, le seul effectivement.
Pour le sous-marin, oui je le savais, j'avais justement essayé moi-même, c'était marrant. ^^
Par contre, je sais que la plupart des joueurs disent ça, comme toi ou le Hooper, mais moi je ne trouve pas que Tooie ait moins de charme que le premier épisode, ou alors vraiment un tout petit peu moins si on veut pinailler (je préfère par exemple le quizz et le boss final de Banjo-Kazooie). Mais quand même, le village Jinjo, le terrier de Bottle, le kickball du palais Maya, la mine avec sa musique cowboy, le Lagon de Joyeux-Roger (son double visage ville portuaire-Atlantis), le parc d'attraction, le monde préhistorique avec ses hommes de caverne, etc: j'ai trouvé tout univers très attachant, et beaucoup plus cohérent que celui de Banjo-Kazooie (et les personnages ne sont pas en reste). C'est plutôt Donkey Kong 64 que j'ai trouvé très fade, manquant cruellement de magie et de charme (comparé aux Banjo ou aux trois Donkey Kong Country).
Ah, perso Wizpig c'était pour la première course que j'en ai chié : étonnamment, j'ai réussi la dernière course du dernier coup, mais j'ai dû avoir énormément de chance.
Pour Banjo-Tooie, tiens, j'en ai parlé longuement sur mon profil SensCritique si jamais dans cette critique et notamment de ce qui le diffère de BK :
D'ailleurs je l'ai re-terminé récemment BT. Bon BK, j'en parle pas : j'ai dû le finir des dizaines de fois et maintenant je le torche à 100% en moins de 4h, mais BT là je l'ai re-fini en 15h alors que je le connais pourtant très bien.
Qui a dit que tu serais dans le tableau?
Non non arrêtez vos conneries on veut de la qualité, il faut un comité de sages qui ait du gout! On met Padawam, les citrons et on dégage tout le reste à la grenade.
Nexy tout le monde ne s'en fout pas, j'ai plaidé coupable et je promet une review cette année, ceci dit tu sais très bien que ce n'est pas sur ce topic qu'on lève des foules pour des projets intéressants...
Video Club hooperien
Bien joué, parce que moi je n'ai réussi à battre Wizpig qu'à mon avant-dernier coup. XD
J'ai lu ta critique: je suis étonné quand tu parles de l'an 2000, car je me souviens très clairement que le jeu est sorti chez nous au printemps 2001, ce qui était très tardif pour la console!
Je ne suis pas d'accord pour dire que Tooie est moins enfantin et féérique le premier Banjo-Kazooie. Dans le premier Banjo, il y a quand même quelques niveaux un peu "crados" et "sombres" comme les Cavernes de Clanker, le marais moisi, ou encore la Baie du Rusty Bucket. En plus, j'ai toujours trouvé la scène de game-over de Banjo-Kazooie assez sombre, limite glauque, Gruntilda qui fait carrément plus flipper dans sa nouvelle forme belle et Tootsie défigurée.
Sinon, j'avais bien aimé le Nuage Coucouland, qui a un côté Super Mario Galaxy avant l'heure (le côté "foutraque" et les catapultes qui nous propulsent d'une île à une autre), et les ennemis en deux 2D qui nous attaquent avec un sucre d'orge ou une fleur étaient marrants. Surtout, j'avais aimé pouvoir voir en contrebas, dans le vide, l'île aux sorcières dans sa globalité (et ce n'était pas anodin car c'est cette situation particulière dans les airs qui permettait la résolution des ultimes énigmes du jeu laissées en plan dans d'autres niveaux visités précédemment). Après, oui, c'est incomparable avec un chef-d'oeuvre comme les Bois Clic-Clac en tant que niveau final.
Non, moi, la principale force que je reconnais à Banjo-Kazooie, c'est... sa simplicité. C'est clair que si on n'est pas d'humeur à se triturer les méninges, Banjo-Kazooie constitue une bonne bouffée d'air frais pour découvrir un univers tout aussi féérique en se prenant moins la tête. Comme tu le dis, Tooie est nettement plus "hardcore" (j'avais passé 50 heures à l'époque pour le finir à 100%, ce qui est énorme pour un jeu de plate-forme!), très ambitieux, mais pas moins charmant que le premier volet. Du coup, c'est cette simplicité qui donne un certain intérêt à jouer à Banjo-Kazooie par rapport à Tooie, ce qui semble paradoxal quand je dis ça en sous-entendant que Tooie est beaucoup plus abouti sur son gameplay et son level-design, mais ce plaisir simple se ressent vraiment manette en main dans le premier volet, comme un doux bonbon sucré par rapport au "plat de résistance" que constitue Tooie.
J'ai quelques idées de review à écrire aussi mais ca va être soit un jeu trop connu, soit un jeu dont les "gamers" se fichent, comme un jeu de sport ou une simulation PC par exemple.
Euh...non rien.
En fait c'est bien novembre 2000 aux US et au Japon et avril 2001 chez nous. Je parlais de la première date de sortie.
Clanker avait quand même un sacré charme malgré son côté mécanique ensanglanté : il était très attachant, très vulnérable attaché à cette chaîne... il y avait un côté "méfiez-vous des apparences", c'était tout sauf effrayant. Les marais avec Tiptup et la chorale, pareil, je trouve ça très féerique, c'est un peu le monde crado que l'on trouve décrit dans les contes de fée... OK, pour Rusty Bucket, là c'était l'usine à gaz, pareil pour le monde du manoir avec la main organiste qui me donnait limite envie de me shooter au Prozac... mais tout ça pour aboutir au Bois Clic-Clac en guise de ending de toute beauté.
Disons que comme je l'ai dit, Banjo-Tooie rajoute une nuance d'hostilité dans ses environnements les plus sombres là où BK rend la noirceur bien plus cartoon. Le côté hardcore et ouvert de BT doit expliquer en bonne partie pourquoi je le trouve plus "sérieux" et moins enfantin que le premier opus.