Exactement, c'est bien la question que je soulevais dans mes deux posts pavé. Le format des critiques (et des vidéastes) de maintenant n'est plus celui de ceux des années avant 2011. Les ingrédients sont différents (pour reprendre mon expression). ^^
C'est la tendance qui est différente, effectivement. Après, la vidéo sur internet est un phénomène très récent et sa démocratisation se fait de plus en plus sous le joug de la monétisation et de la pulsion populiste ; tant de facteurs qui font que, selon moi, la question de savoir ce qui est tendance ou pas n'est pas toujours légitime quant à définir les bons et les mauvais youtubeurs. En d'autres termes, ce n'est pas la norme qui dicte la qualité, loin de là... surtout quand la norme c'est le cadre 5D qui met en avant davantage un personnage qu'une mine de savoir, le montage à base de cut pour ne pas perdre le jeune auditeur et pour donner un rythme "cool attitude" qui en fait des tonnes — là où une simple bienveillance suffit souvent — et surtout le populisme qui alimente l'en-dehors et fait la pub de nombreux vidéastes. Oui, je parle de ces youtubeurs qui se changent en porte-parole d'une certaine sphère geek 2.0 avec cette opinion youtubienne qui se prend pour de la pensée, prostituant alors le sujet à partir duquel le youtubeur étoffera un alter-ego virtuel anticonformiste ou en tout cas insistant tacitement sur une pseudo-singularité.
Voilà pourquoi je suis en désaccord avec ceux qui pensent que les reviews du Hooper n'apportaient rien de plus qu'une review lambda sur le web.
Citation:
Et pourquoi son discours serait plus important que celui des autres ?
Très juste. Au risque de me répéter, c'est une erreur que de croire que toutes les opinions se valent partout sur la toile. Mais pour le coup, concernant le Hooper ce n'est pas simplement une question d'opinion : ses vidéos étaient quand même bien plus qu'un simple "je donne mon avis". Enfin voilà, quoi : l'intonation, le côté "je connais le jeu" qui tranche complètement avec les épopées et lives actuels qui sont plutôt en mode "je suis l'esclave du jeu" (ce qui est une façon très intéressante d'aborder une vidéo, je ne dis pas le contraire), la nostalgie, le regard adulte sur les jeux de l'enfance/adolescence, la surprise du dépoussiérage, le tout en minimisant le cut etc. Non vraiment, c'était une recette très intéressante que de se placer en dompteur de jeu avec une parole bienveillante bien Père Castor, avec un humour certes atypique mais indulgent et le tout sans verbiager : simplement parler, rester intègre dans son propre monde... Et ça ben, désolé mais il n'y en avait pas des masses des reviewers de la sorte sur la toile, même à l'époque. Il y en avait de très bons, des atypiques mêmes mais leur façon d'aborder le sujet des jeux vidéo était différente : ça n'avait rien à voir avec celle du Hooper à part que les deux parlent de jeux vidéo.
Ce qui émane de tout ce pavé — qui reprend pas mal de choses que j'ai déjà dites — c'est que si le Hooper n'a pas envie de reprendre ses reviews, libre à lui après tout ; mais je pense qu'il serait quand même intéressant de se pencher sur ce qu'il a fait par le passé afin de voir ce qui marchait pour étoffer des lives et des épopées à l'avenir. Ah, et qu'il ne fasse pas l'erreur du JDG en ne voyant que son passé sous le regard de la technique et de l'acting aussi (enfin, pas d'acting pour le Hooper donc la prestance à l'oral) : qu'il s'interroge plutôt sur ce qu'"aller de l'avant" signifie véritablement. Le progrès pour le progrès est-il louable ? Clairement pas : c'est du même niveau que de se morfondre dans le passé. La véritable sagesse est d'aller de l'avant en faisant parfois deux pas en arrière si nécessaire.
Franchement, ça m'amuse quand même ces débats sur les reviews bien plus constructifs que ce que j'aurais pu imaginer.
Après, je comprends pas pourquoi on compare toujours Hooper et JDG, qui interviennent dans des registres totalement différents. Je vise pas Trikounet en particulier mais c'est ce que je vois ici et là sur le forum.
Et si vous me parlez des lets'play de JDG, ça c'est juste du bonus, comme Hooper et ses lives, c'est peu travaillé, juste cuté pour le confort et il y a aucune prétention derrière (même là pour le fameux live de RE7, bah il joue quoi, c'est quoi ces délires de "euh il joue pas comme il faut", "c'est une vraie chochotte", et toutes les anneries que j'ai pu lire, c'est comme critiquer Hooper parce qu'il joue mal ou est "aveugle", bah c'est sa façon de jouer quoi, c'est naturel^^).
Preuve en est que c'est sans prétention, JDG argue toujours qu'il accepte les sponso que si les viewers ne sont pas contre et surtout s'il peut faire ce qu'il veut dans la vidéo (dire ce qu'il veut du jeu, faire la durée qu'il veut, jouer chez lui,...).
Et c'est une erreur de dire que JDG a progressé simplement sur la technique. c'est plus complexe que cela. Le travail de fond de ses vidéos est bien mieux travaillé, même si l'humour ne fait pas plus mouche qu'avant (ça ça dépend clairement d'un viewer à un autre d'autant que c'est pas simple de se renouveler).
Après comme dit Hooper, les Youtubeurs comme JDG, même Squeezie et autre, leur qualité de travail est indéniable et leur progression aussi tant sur le fond que sur la forme, après on aime ou pas évidemment.
En ce qui me concerne, la comparaison entre les deux portait uniquement sur un détail précis de la personnalité des vidéastes, au niveau de la perception du futur. Je ne parle pas de sponsoring, je ne parle pas de bazar, ni des let's play du JDG, je ne parle de rien de tout ça. Quant au "travail de fond" du JDG, tu sais ce que j'en pense...
Citation:
Après comme dit Hooper, les Youtubeurs comme JDG, même Squeezie et autre, leur qualité de travail est indéniable et leur progression aussi tant sur le fond que sur la forme, après on aime ou pas évidemment.
Non. Tout comme préparer une mauvaise tarte empoisonnée demande du taf, si le résultat est médiocre, je n'appelle pas ça faire du travail de qualité. Il y a un moment où il faut sortir du "après on aime ou pas évidemment". (et là je ne vise personne en particulier, mais c'est comme ça : il y a un moment où l'argument des goûts et des couleurs ça ne tient plus)
disons surtout qu'apres plus de 5 ans et en faisant des vidéos régulièrement ca ne devient plus évident de ce renouveller, et c'est la même chose pour tout je dirai, séries, films...
Je me permets, puisque certains s'étonnent de la comparaison Hooper/JDG, de revenir sur cette impression ressentie par beaucoup de viewers selon laquelle le JDG était plus drôle quand il était gros. Au-delà de l'affirmation qui fait sourire, le JDG avait construit un personnage très étudié. Ses chaussettes de tennis sales, sa chemise hawaïenne criarde, ses coups de colère façon café du commerce, tout ça participait au personnage du "beauf" sympathique que nous aimions retrouver ; et son embonpoint faisait partie de la panoplie. En devenant quasi filiforme, le JDG, qu'on le veuille ou non, a cassé ce personnage. C'est un peu comme si Bud Spencer avait piqué le rôle de Terence Hill ou Oliver Hardy celui de Stan Laurel. Aujourd'hui, le personnage du beauf s'est effacé au détriment d'un personnage tout autre qui fait davantage penser à une sorte de VRP beau gosse des jeux vidéo. D'où le sentiment chez les viewers d'avoir perdu un acteur qu'ils aimaient.
Pour le live de ce soir, je pense que ce sera Nioh ! Il est sorti cette semaine, et je vois bien Hooper s'y coller, d'autant plus que c'est un genre de jeu qu'il a l'air d'affectionner particulièrement. Après on verra, s'il faut on aura encore droit au "Ethan doit mourir" de RE7 ^^.
Nioh ou comment faire un ersatz avec du déjà vu, pour le pognon et ça marche. On ajuste des ingrédients mainstream avec un gloubiboulga historique, et un menu pourri pour marquer la différence.
Un ptit goldeneye ou perfect dark!!!!
C'est la tendance qui est différente, effectivement. Après, la vidéo sur internet est un phénomène très récent et sa démocratisation se fait de plus en plus sous le joug de la monétisation et de la pulsion populiste ; tant de facteurs qui font que, selon moi, la question de savoir ce qui est tendance ou pas n'est pas toujours légitime quant à définir les bons et les mauvais youtubeurs. En d'autres termes, ce n'est pas la norme qui dicte la qualité, loin de là... surtout quand la norme c'est le cadre 5D qui met en avant davantage un personnage qu'une mine de savoir, le montage à base de cut pour ne pas perdre le jeune auditeur et pour donner un rythme "cool attitude" qui en fait des tonnes — là où une simple bienveillance suffit souvent — et surtout le populisme qui alimente l'en-dehors et fait la pub de nombreux vidéastes. Oui, je parle de ces youtubeurs qui se changent en porte-parole d'une certaine sphère geek 2.0 avec cette opinion youtubienne qui se prend pour de la pensée, prostituant alors le sujet à partir duquel le youtubeur étoffera un alter-ego virtuel anticonformiste ou en tout cas insistant tacitement sur une pseudo-singularité.
Voilà pourquoi je suis en désaccord avec ceux qui pensent que les reviews du Hooper n'apportaient rien de plus qu'une review lambda sur le web.
Très juste. Au risque de me répéter, c'est une erreur que de croire que toutes les opinions se valent partout sur la toile. Mais pour le coup, concernant le Hooper ce n'est pas simplement une question d'opinion : ses vidéos étaient quand même bien plus qu'un simple "je donne mon avis". Enfin voilà, quoi : l'intonation, le côté "je connais le jeu" qui tranche complètement avec les épopées et lives actuels qui sont plutôt en mode "je suis l'esclave du jeu" (ce qui est une façon très intéressante d'aborder une vidéo, je ne dis pas le contraire), la nostalgie, le regard adulte sur les jeux de l'enfance/adolescence, la surprise du dépoussiérage, le tout en minimisant le cut etc. Non vraiment, c'était une recette très intéressante que de se placer en dompteur de jeu avec une parole bienveillante bien Père Castor, avec un humour certes atypique mais indulgent et le tout sans verbiager : simplement parler, rester intègre dans son propre monde... Et ça ben, désolé mais il n'y en avait pas des masses des reviewers de la sorte sur la toile, même à l'époque. Il y en avait de très bons, des atypiques mêmes mais leur façon d'aborder le sujet des jeux vidéo était différente : ça n'avait rien à voir avec celle du Hooper à part que les deux parlent de jeux vidéo.
Ce qui émane de tout ce pavé — qui reprend pas mal de choses que j'ai déjà dites — c'est que si le Hooper n'a pas envie de reprendre ses reviews, libre à lui après tout ; mais je pense qu'il serait quand même intéressant de se pencher sur ce qu'il a fait par le passé afin de voir ce qui marchait pour étoffer des lives et des épopées à l'avenir. Ah, et qu'il ne fasse pas l'erreur du JDG en ne voyant que son passé sous le regard de la technique et de l'acting aussi (enfin, pas d'acting pour le Hooper donc la prestance à l'oral) : qu'il s'interroge plutôt sur ce qu'"aller de l'avant" signifie véritablement. Le progrès pour le progrès est-il louable ? Clairement pas : c'est du même niveau que de se morfondre dans le passé. La véritable sagesse est d'aller de l'avant en faisant parfois deux pas en arrière si nécessaire.
Franchement, ça m'amuse quand même ces débats sur les reviews bien plus constructifs que ce que j'aurais pu imaginer.
Après, je comprends pas pourquoi on compare toujours Hooper et JDG, qui interviennent dans des registres totalement différents. Je vise pas Trikounet en particulier mais c'est ce que je vois ici et là sur le forum.
Et si vous me parlez des lets'play de JDG, ça c'est juste du bonus, comme Hooper et ses lives, c'est peu travaillé, juste cuté pour le confort et il y a aucune prétention derrière (même là pour le fameux live de RE7, bah il joue quoi, c'est quoi ces délires de "euh il joue pas comme il faut", "c'est une vraie chochotte", et toutes les anneries que j'ai pu lire, c'est comme critiquer Hooper parce qu'il joue mal ou est "aveugle", bah c'est sa façon de jouer quoi, c'est naturel^^).
Preuve en est que c'est sans prétention, JDG argue toujours qu'il accepte les sponso que si les viewers ne sont pas contre et surtout s'il peut faire ce qu'il veut dans la vidéo (dire ce qu'il veut du jeu, faire la durée qu'il veut, jouer chez lui,...).
Et c'est une erreur de dire que JDG a progressé simplement sur la technique. c'est plus complexe que cela. Le travail de fond de ses vidéos est bien mieux travaillé, même si l'humour ne fait pas plus mouche qu'avant (ça ça dépend clairement d'un viewer à un autre d'autant que c'est pas simple de se renouveler).
Après comme dit Hooper, les Youtubeurs comme JDG, même Squeezie et autre, leur qualité de travail est indéniable et leur progression aussi tant sur le fond que sur la forme, après on aime ou pas évidemment.
En ce qui me concerne, la comparaison entre les deux portait uniquement sur un détail précis de la personnalité des vidéastes, au niveau de la perception du futur. Je ne parle pas de sponsoring, je ne parle pas de bazar, ni des let's play du JDG, je ne parle de rien de tout ça. Quant au "travail de fond" du JDG, tu sais ce que j'en pense...
Non. Tout comme préparer une mauvaise tarte empoisonnée demande du taf, si le résultat est médiocre, je n'appelle pas ça faire du travail de qualité. Il y a un moment où il faut sortir du "après on aime ou pas évidemment". (et là je ne vise personne en particulier, mais c'est comme ça : il y a un moment où l'argument des goûts et des couleurs ça ne tient plus)
disons surtout qu'apres plus de 5 ans et en faisant des vidéos régulièrement ca ne devient plus évident de ce renouveller, et c'est la même chose pour tout je dirai, séries, films...
Enfin bref... Sinon, un p'tit Rayman ou un GoldenEye ça ferait du bien en live ce soir, tiens.
blablabla
Je suis Starway sur le tchat !
Hooper sur Nioh <3
Nioh ou comment faire un ersatz avec du déjà vu, pour le pognon et ça marche. On ajuste des ingrédients mainstream avec un gloubiboulga historique, et un menu pourri pour marquer la différence.