[SNES]Live A Live, une perle Squaresoft méconnue

J'ai fais toute ma première partie sans soluce donc au départ, le jeu me paraissait bon mais pas exceptionnel et j'ai raté l'intégralité des quêtes annexes. Je m'étais mis en tête de faire tous les scénarios dans l'ordre chronologique mais j'ai inversé la Chine et le Japon, osef. Je me suis arrêté face au boss final car j'avais la flemme de leveler et je savais que j'allais le recommencer juste après donc autant le faire maintenant. Donc pour ma deuxième et dernière partie, j'ai suivi l'intégralité du Gamephaqs 2009 qui est sans conteste la meilleure soluce existante pour ce jeu. Et c'est là qu'on voit tout son potentiel ...

Préhistoire : je n'ai jamais autant ri dans un RPG ! Dès l'intro avec la chasse aux mammouths, on se marre. Pogo n'arrête pas de cogner son gorille, tandis que celui-ci se moque de Pogo lors du Game Over. Même leurs attaques sont drôles (ambiance pipi caca mais les animations des personnages sont géniales). Cependant les autres personnages ne sont pas assez charismatiques à mon goût, que ce soit Bel et son terrible LaaLaa qui tue le boss en 2 coups, ou le méchant qui nous attaque avec son pagne. Je ne vais pas raconter toutes les scènes du chapitre car elles méritent toutes d'être vues, mais je trouve ça énorme d'avoir réussi à insuffler autant d'émotion sans la moindre ligne de texte ... sauf à la fin, énorme coup de théâtre ! Par contre, j'ai trouvé le système d'odorat assez inutile. Amusant sur le moment mais rapidement lourd dans les phases d'exploration avec des combats aléatoires déguisés. Et c'est le chapitre qui contient le plus de secrets introuvables. Je suppose que comme la plupart des jeux de l'époque, il a dû sortir avec un guide, mais quand même ! Rien que le coup du bonhomme qui court et qui appelle ses semblables, c'est ouf, crafter le meilleur équipement pour Bel sans connaître les "recettes" est hardu, mais alors les deux quêtes annexes, alors là c'est mission impossible ! La Basic Rock et ses toutes ses cabrioles et le terrible King mammoth qui est aussi dur à trouver qu'à affronter. Après en être venu à bout, j'ai eu la chance de drop la Cola Bottle du premier coup ... mais je ne m'en suis jamais servi. :p Mais pour moi, le pire passage, c'est lorsqu'on tombe dans la fausse obscure avec les crocodiles. A chaque fois je met trois heures pour en sortir. x) Sinon le boss final est classe et puissant sans être insurmontable. L'un de mes chapitres préférés !

Chine : une durée de vie beaucoup plus faible fait que j'aime moins ce second chapitre. En gros, on va chercher nos trois élèves, on les entraînes (et on fait ça complètement au pif la première fois, ignorant que nous sommes de la suite tragique), et on part finalement à l'assaut du temple. Vous me direz que tous les chapitres sont comme ça, mais ça ressort plus sur celui-ci. Aucune quête annexe également. Durant ma première partie, c'est ce gros porc de Sammo qui est devenu mon élève (sans que je ne comprenne pourquoi ^^) et lors de la deuxième, j'ai choisi Li mais pour être honnête, je n'ai réellement apprécié ni l'un ni l'autre. Si je refais le jeu un jour, je prendrai le petit dernier qui possède des attaques intéressantes apparemment. Le boss final est encore une fois classe sans être trop puissant. Une scène m'a bien fait rire lorsque l'une des villageoises, pour nous remercier, nous montre "quelque chose". :p

Japon : le chapitre où tu es obligé d'avoir une soluce sinon tu fais de la merde. Durant ma première partie, j'ai tracé en tuant tout sur mon passage, en tombant dans tous les pièges possibles et imaginables (les greniers, la vieille sorcière qui nous poursuit si on ne la tue pas 6 fois ... ah non 16 fois pardon, le papy qui nous fait faire 100 rotations, etc.). Je suis arrivé à la fin du jeu tout seul et Ryoma est arrivé pour le combat final, la grosse loose. J'ai bien aimé le fait qu'on puisse abandonner la mission pour avoir un bad ending. Lors de ma seconde partie, j'ai suivi le guide pour les 100 kills. Et j'ai dû recommencer tout le chapitre à mi-chemin car j'avais sauvegarder juste au moment où l'homme masqué assassine les quatre soldats devant nous, pas moyen d'être assez rapide pour les "sauver". Clairement l'un des chapitres que j'ai préféré pour son nombre incalculable de passages secrets dans tous les sens, son grand nombre de boss, en plus d'un scénario relativement bien travaillé. Par contre les 2 boss annexes sont assez pute à vaincre dans le sens où il faut leveler comme un malade pour espérer les vaincre. J'ai adoré O-Robo, qui est une version robot de Oboro, jeu de mot inclus, même si son utilité se réduit à violer les 2 boss su-cités. Evidemment, lorsqu'on fait toutes les quêtes annexes, le boss final est ridiculement faible.

Western : une ambiance géniale avec un langage cru et un jingle tout droit inspiré de Le Bon, la Brute et le Truand. Lors de ma première partie, j'ai récupéré pas mal d'objets mais je ne savais pas qu'il fallait parler aux PNJ pour les installer (j'ai même cru que le mot "Trap" était une erreur de traduction ...). Du coup je me suis retrouvé face à tous les bandits (très impressionnant de voir autant de sprites, et en plus différents, sur un même écran), que j'ai assaisonné aux cocktails molotov. C'est finalement Mad Dog, seul survivant dans cette boucherie, qui mit un terme au combat. Je l'ai remercié en le tuant dans le duel juste après. :p Lors de ma deuxième partie, j'ai récupéré tous les pièges sauf la poêle que j'ai équipé à Sundown à cause du guide qui disait que c'était un accessoire cool pour la suite. Voir les bandits se manger tous les pièges à la suite est très amusant, quand on sait dans quel ordre envoyer les PNJ. J'ai finalement fui le combat contre mad Dog pour avoir la fin alternative mais au final, ça ne change rien. Sympa le boss qui se change en poney cheval.

Présent : la surprise du Street Fighter passée, c'est le chapitre que j'ai le moins aimé, simplement car on ne fait que combattre. Certes, chaque personnage possède sa propre technique qu'on peut assimiler, mais lorsqu'on commence par un perso puissant et qu'on galère, on a juste envie de passer à la suite. Et j'ai eu du mal face au boss final. Qui dit fight only dit aucune chose annexe, exceptée une scène cachée de trois secondes que je n'ai même pas essayée d'avoir. Lors de ma deuxième partie, je me suis rendu compte que si on affrontait les personnages dans le bon ordre, on pouvait vraiment progresser et que c'était finalement intéressant. Et j'ai découvert qu'on pouvait abuser du switch, qui retourne l'adversaire si réussi, et l'empêche d'attaquer à chaque tour.

Futur : enfin un RPG qui ressemble à un RPG ! On peut lire dans les pensées de tous les PNJ, ça promet pour avoir un bon scénario ! Avec une world map en plus, super ! ... Je déteste ce chapitre à cause de cette foutue world map et ces combats pseudo obligatoires. En plus il y a un enfoiré qui est plus rapide que les autres et nous poursuit. Et puis Akira et la tortue sont tout pourris donc ça n'arrange rien. Aussi, c'est bien le seul passage du jeu où j'ai eu des problèmes avec l'Anglais. Enfin, disons que j'ai été bloqué pour des trucs con parce que je ne comprenait rien à ce que me racontaient les PNJ. Dèjà le petit Watanabe qui se casse dans sa chambre et qui donne l'impression de chercher quelque chose : il fallait regarder la TV dans le salon, bien sûr ! Ensuite, le coup du rituel du robot : je n'avais pas compris qu'il fallait prier devant lui, je croyais qu'il fallait sortir et aller dans l'espèce de temple au nord mais en fait pas du tout. >< Après j'ai parlé au vieux fou sans rien comprendre, je lui ai donné un objet et il ne s'est rien passé. Ok laisse tomber ! Par contre dansle laboratoire, j'ai failli mourir contre "l'humain liquide" mais j'ai touché son point faible (dans le dos) au dernier moment pour le faire exploser, sans comprendre un traître pixel de ce qu'il se passait à l'écran. Enfin, je n'ai pas compris pourquoi le punk meurt. Au départ il ne parvient pas à contrôler le robot, et après il se saoule, c'est ça ? Et c'est reparti pour une world map encore plus chiante car les combats sont désormais aléatoires ! Et on défonce le boss final à coup de Babel Kick qui double à chaque coup. Cette blague ! Dans ma deuxième partie, j'ai tout fait comme il faut, j'ai vendu des "trucs" aux gens du parc, le vieux m'a créé les meilleurs équipements possibles, y compris les armes pour la tortue. Et c'est tout, il n'y a rien de vraiment annexe. Je ne garde pas de bon souvenir de ce chapitre si ce n'est son opening avec le karaoké, énorme. :D

Science-Fiction : Oh my god, quel chapitre ! Comme l'a dit Rudolf, un parfait mélange entre 2001 l'Odyssée de l'espace et Alien. L'absence de musique renforce le côté oppressant, avec tous les bruitages qui vont avec. Tous les personnages sont intéressants, que ce soit Kirk le BG qui joue à l'arcade, la fille qui perd la boule, l'autre gars qui est l'ancien-petit-ami-de-la-fille-qui-l'a-trompé-pour-aller-avec-l'autre, notre enfoiré de créateur qui nous renomme toutes les 30 secondes (justification de cette attaque un peu plus bas), et surtout Darth le vieux soldat qui en a vu d'autres et qui déteste les robots (il m'a fait pensé au lieutenant Virgil dans Xenosaga :D). Le chapitre mise tout sur son scénario, aucun combat. On se contente de faire des allers et retours dans cet immense vaisseau lugubre. Tout s'enchaîne à une vitesse folle pour finir en apothéose, malgré un boss final complètement passif. J'ai juste été bloqué car je ne me souvenais plus du premier nom de Cube. (en même temps, qui s'en souvenais ...) Dans ma seconde partie, j'ai récupéré la carte mémoire et terminé le jeu d'arcade. Et à la fin, je suis allé dans la chambre de l'ordinateur principal pour lire les fiches de chaque personnage. Mon chapitre préféré de loin. Et puis on peut faire du café quoi !

Bilan partiel : une première moitié de jeu assez hétérogène à cause la la variété assumée des chapitres. La durée de vie et la difficulté sont inégales de l'un à l'autre et chaque joueur aura son préféré et son détesté, avec plus ou moins d'intensité. Graphiquement, le travail est remarquable, chaque décor possède plein de petits détails et chaque chapitre possède sa propre âme. Après, je ne peux pas parler de la technique, je n'y connaît rien. Ensuite, l'OST ... Yoko m'avait émerveillé sur Monado mais elle avait déjà/encore plus/ de talent à l'époque. Créer des pistes aussi variées et d'une telle qualité est vraiment impressionnant. Pour le coup, tous les thèmes sont réussis, même ceux de la Chine, du Présent et du Futur qui sont les chapitres que j'ai le moins aimés. Que dire du thème déjanté de la Préhistoire, et l'énormissime thème de Sundown au Far West. Enfin, la musique des boss m'a marqué, à la fois simple et accrocheuse. Tiens d'ailleurs les boss, ils n'ont pas un truc en commun depuis le début ? leur faiblesse, leur coupe de cheveux ? Ah non, leur nom ! Mais pourquoi donc ?

"QUOI ? C'est pas fini ? Pourquoi le huitième chapitre n'apparaît que maintenant, c'est un bug de programmation ?" pensais-je alors en croyant que le jeu s'arrêtait là. Et honnêtement j'ai déjà conquis, il ne m'en fallait pas plus pour faire trôner ce jeu au panthéon des RPG SNES. Mais ce dernier ne faisait que commencer ...

Moyen-Âge : mais c'est le château de FF V ça ! :p Le chapitre est un énorme recueil de clichés des RPG de l'époque : le gentil héros chevalier amoureux de la gentille princesse du gentil royaume, accompagné par son gentil compagnon mage, part dans le but de tuer le méchant démon. Pour cela il devra traverser (oh bordel de combats aléatoires qui sont de retour ...) une forêt, puis une montagne, puis un donjon (se terminant au passage par sept statues suspectes). Au fil de sa quête, il se fera de (trop) puissants alliés gentils mais pas cons, pour finalement terrasser le démon. Et c'est là que ce foutu scénario prend tout son sens ! Le puissant guerrier meurt, puis le mage, puis c'est la merde au château, puis Oersted devient peu à peu le pilier de TOUT le jeu. Le retour au donjon est assez difficile puisque chaque porte est gardée par un puissant boss. On arrive enfin face au démon, enfin sa statue, et le chapitre se termine de la manière la plus tragique qui soit. Tout est lié, tous les boss ne sont qu'une seule et même entité ! Au début, je croyais qu'il existait une fin alternative dans laquelle tout se finissait bien mais en fait pas du tout, c'est juste la suite logique du scénario. Pas grand chose à dire sur le chapitre en lui-même du fait qu'il est insolemment classique.

Chapitre final : j'ai choisi Pogo comme leader parce que j'en avais de bons souvenirs et que je ne savais pas qu'il serait mon leader. :p Un peu déçu par le fait qu'on se retrouve exactement dans le même environnement que dans le chapitre 8, et les combats aléatoires sont toujours là. J'ai récupéré tous les perso faciles à recruter (Oboro, Masaru et Akira) qui étaient tous aussi mal entraînés (aucun de mes personnages n'a atteint le niveau 16 dans ma première partie). J'ai fait le donjon de Masaru en pensant que c'était celui de Pogo. Je me suis retrouvé par hasard dans le donjon d'Akira (je ne vous raconte pas le mindfuck que j'ai eu à ce moment) et à la fin, j'en ai eu marre et je suis parti affronter le boss final. Qui m'a rétamé en moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire. C'est à ce moment que j'ai commencé ma seconde partie.

J'ai voulu faire le scénario de Oersted tout de suite car il allait être vite terminé. Énorme surprise ! Non seulement la salle avec les 7 statues sert à quelque chose, mais en plus on s'en sert pour incarner les boss à travers la volonté d'Oersted. Trop fort ! Après, les combats sont d'une facilité déconcertante et les boss n'ont pas des attaques bien complexes. Avant de gagner tous les combats, je me laisse toucher par l'un des héros jusqu'à ce que l'option Fuir soit remplacée par ARMAGEDDON !!! bad ending 1 ! :D
Je recharge ma partie et je fini les combats restant. bad ending 2 ! :D

J'ai choisi Oboro pour courir plus vite, même si au final ça ne sert à rien à cause des combats aléatoires. j'avais déjà en tête mon équipe finale : Oboro, Pogo, Masaru et Cube. Je recrute les trois compagnons, et fais leurs donjons respectifs. Encore une fois, le donjon de Cube écrase la concurrence, juste génial avec toutes ses petites énigmes. J'en profite pour vaincre le poisson dans le donjon de Pogo pour obtenir la première pièce d'équipement ultime. Je récupère tous les objets du château (vous savez, ceux qu'il ne fallait SURTOUT PAS prendre au chapitre 8 mais qu'on n'en avait pas la moindre idée une fois encore). Ensuite je recycle intégralement mon équipe avec Akira, Sundown et Li. Comme on a 100% de chance de fuir un combat, j'en profite. Au bout d'un moment, une voix me dit que je n'ai plus que 5 occasions pour fuir car je suis un lâche. Soit. Et là j'ai bien cru que je n'arriverais jamais à sortir vivant de la montagne. Je n'arrêtais pas de tomber sur le terrible Ishtar (l'espèce de femme serpent, je déteste les femmes serpent depuis que j'ai joué à Xenogears :p) qui détruit tous mes perso à part Oboro qui est bien entraîné (puisque je n'arrêtais pas de fuir). J'ai appris que ce monstre faisait monter de niveau à chaque combat. Le jeu en vaut la chandelle. Du coup, au bout de la centième fuite, la voix s'énerve et le boss pétrifie toute mon équipe, Game Over. Entre Ishtar et ce boss, j'ai cru que j'allais rester bloqué. Je fais rapidement les donjons des trois personnages (qui sont loin d'être les meilleurs, surtout celui de Li qui est chiant au possible), je les déshabille et je reprend mon équipe de choc. Je récupère les derniers équipements ultimes qui me manquent et c'est parti pour le boss final ! Il m'a d'abord vaincu dans sa forme pure parce que je n'étais plus habitué aux combats nerveux dans ce jeu. Puis je me suis vengé et j'ai choisi de buter Oersted. Bad ending 3 ! :D
Je recharge ma partie et je choisi de l'épargner (parce que je fais confiance à ma banque :p). Retour à la salle des statues et c'est parti pour le combat final ! J'ai failli mourir avec Pogo car son attaque ultime nous affaiblit et le boss fait assez mal. Bad ending 4 ! :D Happy Ending ! :D Magnifique générique de fin.

Bilan : j'en suis encore tout retourné. Ce jeu est un modèle pour tous les RPG de la SNES. Il est sympa à jouer, son système de combat est original, son scénario est cohérent jusque dans l'écran titre (Live / Evil), son OST est magistrale, il est TRÈS varié et on en ressort conquis. Cependant, il a tout de même des défauts, à commencer par la variété justement. certains chapitres sont très longs, d'autres très courts. Certains sont faciles, d'autres moins. certains privilégient le combat, d'autres l'histoire. Cela demande au joueur une certaine adaptabilité et tout le monde n'appréciera pas. Aussi, j'ai trouvé les deux derniers chapitres (le 8 et le final) un peu trop classique, même si c'est totalement assumé. Le fait de se retrouver dans un cycle village-donjon avec des combats aléatoires alors qu'on vient de se prendre des baffes d'innovation à la chaîne, c'est extrêmement douloureux. Enfin, j'ai été déçu par les quêtes annexes. Il y en a beaucoup, mais au final ça ne sert à rien. Que ce soit le stuff de Bel, les armes pour Cube, le jeu d'arcade ou encore les 100 kills d'Oboro, j'ai tout fait et jamais je ne me suis dis que ça m'avais servi. Le jeu est largement faisable sans et certains objets brisent complètement le plaisir du challenge (Cola Bottle). Et pourtant on en chie pour les faire, ces sacrées quêtes annexes. On est obligé de suivre des soluces pour les faire. Mais on aurait peut-être moins ragé si on ne les avait pas faites. Bien sûr, certains n'arrivent pas à terminer un jeu sans avoir tout fait partout, j'en fais d'ailleurs partie. Ne serait-ce que découvrir la villa japonaise dans son intégralité est une expérience en plus, mais cela reste très éprouvant.

Bref, Live a Live est un grand jeu inconnu.
Aussi, j'ai fini le jeu en ayant eu tous les personnages dans mon équipe du coup je ne connais pas l'ending lorsqu'on n'a pas fait tourner les personnages dans le chapitre final.