C’est bon...
Yess avec sa théorie triangula-ternaire m’a convaincu.
Je ne sais pas trop où mène son Odyssée de Pi, mais j’embarque avec lui.
Gloire à Yess, notre Messager !
Gloire aux Elohim !
93, j'avais commencé à le lire un jour, puis j'ai suspendu depuis, comme à mon habitude de ne pas terminer. J'ai dû m'arrêter au moment où...
Tu étais allé assez loin en fait ! C'est bête de t'être arrêté là, tu étais proche du dénouement.
Antonius a écrit:
J'ai pas trouvé que il y avait des mots durs dedans le bouquin, peut-être que je suis avec un gros Q.I. dans ma tête !
Tu charries ! Je prends quelques phrases au hasard :
Victor Hugo a écrit:
Pour le service qu’elle avait à faire cette nuit-là, le chargement avait été remplacé dans l’entrepont par trente caronades de fort calibre. Ces trente caronades, soit qu’on prévît une tempête, soit plutôt qu’on voulût donner une figure débonnaire au navire, étaient à la serre, c’est-à-dire fortement amarrées en dedans par de triples chaînes et la volée appuyée aux écoutilles tamponnées ; rien ne se voyait au dehors ; les sabords étaient aveuglés ; les panneaux étaient fermés ; c’était comme un masque mis à la corvette.
Victor Hugo a écrit:
On voyait chez les fripiers des chapes et des rochets à vendre au décroche-moi-ça. Aux Porcherons et chez Ramponneau, des hommes affublés de surplis et d’étoles, montés sur des ânes caparaçonnés de chasubles, se faisaient verser le vin du cabaret dans les ciboires des cathédrales.
Victor Hugo a écrit:
Les expédients réussissaient à la révolution ; elle soulevait cette vaste détresse avec deux moyens périlleux, l’assignat et le maximum ; l’assignat était le levier, le maximum était le point d’appui. Cet empirisme sauva la France. L’ennemi, aussi bien l’ennemi de Coblentz que l’ennemi de Londres, agiotait sur l’assignat. Des filles allaient et venaient, offrant de l’eau de lavande, des jarretières et des cadenettes, et faisant l’agio ; il y avait les agioteurs du Perron de la rue Vivienne, en souliers crottés, en cheveux gras, en bonnet à poil à queue de renard, et les mayolets de la rue de Valois, en bottes cirées, le cure-dents à la bouche, le chapeau velu sur la tête, tutoyés par les filles.
Victor Hugo a écrit:
Dans cette muraille se creusaient, coupés comme à l’emporte-pièce, sans moulure ni rinceau, deux étages de tribunes publiques, les carrées en bas, les rondes en haut ; selon la règle, car Vitruve n’était pas détrôné, les archivoltes étaient superposées aux architraves.
Et le roman est rempli de cela. Maintenant cela me paraît moins ardu parce que j'ai lu ce livre accompagné d'un dictionnaire, mais tu ne vas pas me dire que, à moins d'être familiarisé avec un certain vocabulaire ou jargon, on n'accroche pas la première fois.
Bon sinon en ce moment je lis À la recherche du temps perdu. J'en suis au milieu du second volume. (À l'ombre des jeunes filles en fleurs.)
Le maximum sur le prix du pain, les assignats sur les biens de l'Eglise et les exilés de Coblence, ça je connaissais avant. Après y'a des mots bon, je sais ce que c'est, c'est des trucs sur les bateaux et les gradins !
Il ne s'agissait là de quelques exemples pris au hasard. Évidemment, dans le contexte on se doute bien que c'est des "trucs" qui appartiennent au champ lexical de tel ou tel domaine. Mais si on en sait pas plus, c'est bien que c'est des mots difficiles, en ce sens où ils appartiennent à un vocabulaire, soit technique, soit désuet, soit les deux avec lequel on est pas familiarisé, et donc les phrases qu'on lit n'ont pas énormément de sens si on en sait pas plus. Et il y en a énormément dans le roman. Personnellement, je ne peux pas me contenter, lorsque je lis, d'une compréhension approximative.
Respect, Alexis.
Faut se le farcir, le Marcel !
Mais quand on sait qu'il s'est tué à la tâche pour écrire ça, couché sur son lit de mort-vivant, ne se nourrissant quasiment que de café au lait, pour lui, l'art n'était pas une plaisanterie. C'est ce qui lui donne cette dimension. Sans ça, s'il ne s'était pas sacrifié pour son oeuvre, il serait resté je crois un auteur pour princesses et marquises.
Je viens de terminer "Les grandes espérances" de Dickens et là, je lis "Crime et châtiment" de Dostoïevski.
Sinon, j'ai récemment lu "Don Quichotte" de Cervantès : un chef d'oeuvre.
Cette courte oeuvre de jeunesse de Terry Pratchett nous emmène dans un univers gigantesque à l'échelle macroscopique d'un tapis de maison. On y découvre des peuplades en guerre et des héros attachants aussi détermines que lucides/cyniques. C'est du Pratchett pur jus et on sent les prémices des Annales du Disque-Monde tant dans l'univers créé que dans le style embrassant souvent les codes du genre fantasy pour bien les parodier et offrir quelques saillies sur l'absurdité de nos sociétés.
C’est bon...
Yess avec sa théorie triangula-ternaire m’a convaincu.
Je ne sais pas trop où mène son Odyssée de Pi, mais j’embarque avec lui.
Gloire à Yess, notre Messager !
Gloire aux Elohim !
Et le roman est rempli de cela. Maintenant cela me paraît moins ardu parce que j'ai lu ce livre accompagné d'un dictionnaire, mais tu ne vas pas me dire que, à moins d'être familiarisé avec un certain vocabulaire ou jargon, on n'accroche pas la première fois.
Bon sinon en ce moment je lis À la recherche du temps perdu. J'en suis au milieu du second volume. (À l'ombre des jeunes filles en fleurs.)
Génération Mega Drive
Le maximum sur le prix du pain, les assignats sur les biens de l'Eglise et les exilés de Coblence, ça je connaissais avant. Après y'a des mots bon, je sais ce que c'est, c'est des trucs sur les bateaux et les gradins !
Il ne s'agissait là de quelques exemples pris au hasard. Évidemment, dans le contexte on se doute bien que c'est des "trucs" qui appartiennent au champ lexical de tel ou tel domaine. Mais si on en sait pas plus, c'est bien que c'est des mots difficiles, en ce sens où ils appartiennent à un vocabulaire, soit technique, soit désuet, soit les deux avec lequel on est pas familiarisé, et donc les phrases qu'on lit n'ont pas énormément de sens si on en sait pas plus. Et il y en a énormément dans le roman. Personnellement, je ne peux pas me contenter, lorsque je lis, d'une compréhension approximative.
Génération Mega Drive
J'ai lu la Recherche, le 5 est exceptionnel et se suffit à lui-même, encore plus que les autres.
Serviteur loul
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Faut se le farcir, le Marcel !
Mais quand on sait qu'il s'est tué à la tâche pour écrire ça, couché sur son lit de mort-vivant, ne se nourrissant quasiment que de café au lait, pour lui, l'art n'était pas une plaisanterie. C'est ce qui lui donne cette dimension. Sans ça, s'il ne s'était pas sacrifié pour son oeuvre, il serait resté je crois un auteur pour princesses et marquises.
La dernière phrase... Juste merci Depa <3
Après Hurlevent l'été dernier, c'est au tour de Jane Eyre. <3 <3
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Je viens de terminer "Les grandes espérances" de Dickens et là, je lis "Crime et châtiment" de Dostoïevski.
Sinon, j'ai récemment lu "Don Quichotte" de Cervantès : un chef d'oeuvre.
Dernière critique : Le comte de Monte-Cristo
Mon Twitch
Cette courte oeuvre de jeunesse de Terry Pratchett nous emmène dans un univers gigantesque à l'échelle macroscopique d'un tapis de maison. On y découvre des peuplades en guerre et des héros attachants aussi détermines que lucides/cyniques. C'est du Pratchett pur jus et on sent les prémices des Annales du Disque-Monde tant dans l'univers créé que dans le style embrassant souvent les codes du genre fantasy pour bien les parodier et offrir quelques saillies sur l'absurdité de nos sociétés.
Sell kids for food
Le lys dans la vallée, cet océan de passion Tourangelle.
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.