De toute façon, les festivals de BD, j'ai beaucoup diminué, surtout que je commence à avoir fait le tour des auteurs qui me tiennent vraiment à coeur, et aussi parce que je n'aime pas trop ce côté "business" qui domine maintenant.
Sinon, je me suis pris le nouveau Mickey/Donald par les auteurs français, cette fois c'est Donald Happies Adventures par le même tandem Trondheim/Keramidas qui avait fait l'histoire précédente avec Mickey. :-)
Ah, j'ai aussi lu enfin le troisième cycle d'Aldébaran, à savoir Antarès : dommage que ça tire en longueur à la fin, il aurait dû fusionner les albums 5 et 6. J'en parle, parce que là il vient de sortir un nouveau cycle Aldébaran et cette fois il a eu la bonne idée de faire un cycle de trois albums (avec un peu plus de planches) au lieu de cinq comme habituellement.
Il faut aussi que je trouve le moyen de lire Les Survivants, vu que certains personnages réapparaissent dans ce nouveau cycle d'Aldébaran.
Ah, et autrement, j'ai enfin lu les trois albums Marry Garrison, l'histoire de la fille un peu marginale "détective" qui vit à Londres et ne refuse jamais une bonne bière. C'était vachement bien (et original que ça soit paru dans Spirou).
Je me le suis pris aussi le Donald Happiest aventures ;)
Je l'ai pas encore lu, je sais pas ce que ça vaut, mais j'avais beaucoup apprécié celui sur Mickey Mouse.
Le nouveau cycle d'Aldébaran, je sais pas ce que ça vaut, j'attends de voir. Les critiques n'étaient pas exceptionnelles. Je pense que j'attendrai que les 3 albums soient sortis pour me le prendre.
En revanche, Marry Garrison, je connais pas du shtroumpf :(
De mon côté en BD sympa que j'ai lu y a pas longtemps mais que j'ai pas chroniqué ici, y a El Boxeador
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qui est une bd avec un format plutôt original. Tu commences du côté que tu veux et tu suis deux grands champions de boxe et leurs parcours avant leur rencontre en milieu d'album. C'est très sympa. Format à l'italienne.
J'ai lu aussi The Private Eye qui est très bon.
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C'est de Brian K.Vaughan, le créateur de Saga et de Y le dernier homme. Le point de départ est assez marrant. C'est dans un futur privé d'internet et où la vie privée compte avant tout (tout le monde sort avec des masques pour préserver son anonymat). La raison? Pendant quelques semaines a eu lieu une catastrophe: le cloud a pété et toutes les données internet de tout le monde se sont vues accessibles par tout le monde. Ton historique de recherche, tes fichiers, tes mails, tes pseudos sur les forums, etc, etc... Le futur et les conséquences qui en résultent sont plutôt bien vues je trouve.
Et enfin, qui m'a bien marqué aussi j'ai lu Le prince et la couturière de Jen Wang
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. Le dessin est très proche d'un Disney. C'est super beau et fluide avec des personnages très attachants et expressifs. C'est une sorte de conte moderne sur la différence.
Le "problème" avec les Aldébéran et plus généralement les BD de Léo, c'est qu'il faut attendre que le cycle soit terminé pour savoir si ça vaut quelque chose. ^^
Bon, en général, ça vaut le coup.
Sinon, j'avais beaucoup aimé le premier "Happiest" (et généralement j'aime beaucoup les BD de Trondheim), mais je n'ai pas encore lu le second.
De toute façon, j'a l'impression que même les Américains nous jalousent les Mickey/Donald faits par nos dessinateurs européens pour le compte de Glénat. ^^
Cela dit, avec le recul, je suis quand même très content d'avoir eu une dédicace de Hermann. Il n'est pas inaccessible comme je le pensais au départ : au moins lui, quand il est annoncé, il tient ses engagements, il fait des dédicaces, et à un rythme tout à fait raisonnable (une douzaine ou quinzaine de dédicaces par demi-journée présente). Pas comme Frank Pé, ni Le Gall. Il ne faut pas s'attendre à des dédicaces impressionnantes, mais ça vaut vraiment le coup, déjà pour rencontrer ce qui est maintenant un "monstre sacré" de la BD, et puis pour le personnage ! En effet, il est à l'opposé de ses BDs très sérieuses et relativement violentes : très "belge", jovial, souriant, bon vivant, déconneur, j'ai été étonné, il cachait bien son jeu. C'est l'un des auteurs qui m'a procuré le plus de satisfaction parmi toutes les dédicaces que j'ai eues de ma vie.
Il faut juste venir assez tôt (mais pas trop) pour avoir un tickets dédicace, et c'est bon : ce n'est pas un auteur "assailli", on n'attend pas des plombes avec lui pour avoir une dédicace.
Pygmalion est, dans la mytholgie grecque, l'histoire d'un sculpteur qui tombe amoureux de sa création, Galatée. L'auteure Sandrine Revel (Glenn Gould, une vie à contretemps, Le voyage de June, Hey Jude!,...) quant à elle, s'inspire plus de la création de Jean-Jacques Rousseau autour de ce mythe. En 1779, il a adapté cette légende sous la forme d'un mélologue où le texte, sous forme de monologue intérieur, est entrecoupé de phrases musicales reproduisant l'état intérieur et les battements de coeur de l'artiste.
C'est donc avec Claire Gibault, la directrice musicale du Paris Mozart Orchestra qu'est né ce projet un peu fou: unir intimement musique et bande dessinée autour d'une oeuvre littéraire aux accents philosophiques. Ainsi le lecteur trouvera un lien au début de la bande dessinée pour écouter en même temps que sa lecture la musique composée par Georg Benda sur les mots de Jean-Jacques Rousseau. Bien évidemment, l'album peut tout aussi bien s'attacher à une lecture silencieuse que musicale.
Mais qu'en est-il de l'album? Riche en symbolisme, entrecoupé de cases "muettes" mettant en scène les musiciens ou les déboires artistiques de ses "pygmalions" (Revel prend comme figure Auguste Rodin, Niki de Saint Phale, Camille Claudel ou encore Ron Mueck), l'album est conçu de manière à être lu lentement. Chaque case se doit d'être digérée avant de passer à la suivante pour ainsi laisser le temps à l'esprit de vagabonder librement sur ces images sombres mais poétiques, peintes en aquarelle et retranscrivant les déboires de l'âme humaine face à la création.
Un album ambitieux et précieux.
J'avais parlé il y a quelques mois des Voleurs de Carthage dont voici le tome 2. Le premier tome prenait l'apparence d'un divertissement au ton adulte avec une bande de pieds nickelés tentant de voler le trésor d'un temple carthaginois dans le contexte de la troisième guerre punique avec humour grivois et situations rocambolesques sans oublier une once d'aventure. Le second tome m'a mis une petite claque pas forcément sur ses qualités réelles mais surtout sur un changement de ton progressif et implacable faisant de cette histoire mature une véritable plongée dans l'horreur de la guerre s'accompagnant d'un pessimisme, voire d'un nihilisme, assez puissant. Tellement que cette BD s'adresse clairement à un public averti. Le scénariste Appollo est en ce sens un grand !
A ses côtés, Hervé Tanquerelle livre un travail toujours aussi puissant avec un style bien à lui dont j’apprécie beaucoup les cases tracés à la main. J'aime aussi ses personnages qui ont de vrais gueules mais ici il se surpasse avec des scènes d'action, ses personnages touchant, son érotisme jamais gratuit et son aisance dans une violence assez insoutenable. Les couleurs sublimes achèvent de donner à ce second tome un aspect apocalyptique assez angoissant.
Exceptionnel, le dernier Blake et Mortimer (sorti aujourd'hui) ! On tient là le meilleur album de la série depuis "L'étrange rendez-vous" (ce qui commence à dater).
Original à plus d'un titre, déjà graphiquement : on doit les dessins animés incroyables au grand dessinateur Schuiten (connu pour "Les Cités Obscures" en particulier). C'est d'une splendeur visuelle (et architecturale) remarquable.
Mais ça ne s'arrête pas là : le scénario est également original pour la série. Hommage au "Mystère de la Grande Pyramide", ce nouvel album intitulé "Le Dernier Pharaon" en est une sorte de suite indirecte, se passant bien des années après, dans une sorte de "Bruxelles post-apocalyptique" (un mystérieux phénomène s'est déclenché depuis le Palais de Justice, sorte de perturbation électromagnétique qui a coupé absolument tous les appareils électriques de la ville et des environs), avec nos héros vieillissants. Bruxelles a été "fermé", évacué, une "cage de Faraday" a été mis en place autour de ce Palais de Justice pour enrayer cette perturbation électromagnétique afin que le monde entier ne bascule pas dans un "black-out total", mais le danger n'a pas été écarté pour autant. Mortimer va revenir sur les lieux de l'incident des années après, toujours en proie à des cauchemars à dominante "Egypte Ancienne" depuis tout ce temps.
De toute façon, les festivals de BD, j'ai beaucoup diminué, surtout que je commence à avoir fait le tour des auteurs qui me tiennent vraiment à coeur, et aussi parce que je n'aime pas trop ce côté "business" qui domine maintenant.
Sinon, je me suis pris le nouveau Mickey/Donald par les auteurs français, cette fois c'est Donald Happies Adventures par le même tandem Trondheim/Keramidas qui avait fait l'histoire précédente avec Mickey. :-)
Ah, j'ai aussi lu enfin le troisième cycle d'Aldébaran, à savoir Antarès : dommage que ça tire en longueur à la fin, il aurait dû fusionner les albums 5 et 6. J'en parle, parce que là il vient de sortir un nouveau cycle Aldébaran et cette fois il a eu la bonne idée de faire un cycle de trois albums (avec un peu plus de planches) au lieu de cinq comme habituellement.
Il faut aussi que je trouve le moyen de lire Les Survivants, vu que certains personnages réapparaissent dans ce nouveau cycle d'Aldébaran.
Ah, et autrement, j'ai enfin lu les trois albums Marry Garrison, l'histoire de la fille un peu marginale "détective" qui vit à Londres et ne refuse jamais une bonne bière. C'était vachement bien (et original que ça soit paru dans Spirou).
Je me le suis pris aussi le Donald Happiest aventures ;)
Je l'ai pas encore lu, je sais pas ce que ça vaut, mais j'avais beaucoup apprécié celui sur Mickey Mouse.
Le nouveau cycle d'Aldébaran, je sais pas ce que ça vaut, j'attends de voir. Les critiques n'étaient pas exceptionnelles. Je pense que j'attendrai que les 3 albums soient sortis pour me le prendre.
En revanche, Marry Garrison, je connais pas du shtroumpf :(
De mon côté en BD sympa que j'ai lu y a pas longtemps mais que j'ai pas chroniqué ici, y a El Boxeador
J'ai lu aussi The Private Eye qui est très bon.
Et enfin, qui m'a bien marqué aussi j'ai lu Le prince et la couturière de Jen Wang
Happiest a l'air surénorme, mais je vais pas pouvoir suivre financièrement, c'est ça ou Tennis Aces, mon choix est fait...
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Le "problème" avec les Aldébéran et plus généralement les BD de Léo, c'est qu'il faut attendre que le cycle soit terminé pour savoir si ça vaut quelque chose. ^^
Bon, en général, ça vaut le coup.
Sinon, j'avais beaucoup aimé le premier "Happiest" (et généralement j'aime beaucoup les BD de Trondheim), mais je n'ai pas encore lu le second.
De toute façon, j'a l'impression que même les Américains nous jalousent les Mickey/Donald faits par nos dessinateurs européens pour le compte de Glénat. ^^
C'est fort possible... :)
Ah et l'océan perdu a un scénar extravagant mais quels dessins !!!
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Cela dit, avec le recul, je suis quand même très content d'avoir eu une dédicace de Hermann. Il n'est pas inaccessible comme je le pensais au départ : au moins lui, quand il est annoncé, il tient ses engagements, il fait des dédicaces, et à un rythme tout à fait raisonnable (une douzaine ou quinzaine de dédicaces par demi-journée présente). Pas comme Frank Pé, ni Le Gall. Il ne faut pas s'attendre à des dédicaces impressionnantes, mais ça vaut vraiment le coup, déjà pour rencontrer ce qui est maintenant un "monstre sacré" de la BD, et puis pour le personnage ! En effet, il est à l'opposé de ses BDs très sérieuses et relativement violentes : très "belge", jovial, souriant, bon vivant, déconneur, j'ai été étonné, il cachait bien son jeu. C'est l'un des auteurs qui m'a procuré le plus de satisfaction parmi toutes les dédicaces que j'ai eues de ma vie.
Il faut juste venir assez tôt (mais pas trop) pour avoir un tickets dédicace, et c'est bon : ce n'est pas un auteur "assailli", on n'attend pas des plombes avec lui pour avoir une dédicace.
Lu Pygmalion de Sandrine Revel.
Pygmalion est, dans la mytholgie grecque, l'histoire d'un sculpteur qui tombe amoureux de sa création, Galatée. L'auteure Sandrine Revel (Glenn Gould, une vie à contretemps, Le voyage de June, Hey Jude!,...) quant à elle, s'inspire plus de la création de Jean-Jacques Rousseau autour de ce mythe. En 1779, il a adapté cette légende sous la forme d'un mélologue où le texte, sous forme de monologue intérieur, est entrecoupé de phrases musicales reproduisant l'état intérieur et les battements de coeur de l'artiste.
C'est donc avec Claire Gibault, la directrice musicale du Paris Mozart Orchestra qu'est né ce projet un peu fou: unir intimement musique et bande dessinée autour d'une oeuvre littéraire aux accents philosophiques. Ainsi le lecteur trouvera un lien au début de la bande dessinée pour écouter en même temps que sa lecture la musique composée par Georg Benda sur les mots de Jean-Jacques Rousseau. Bien évidemment, l'album peut tout aussi bien s'attacher à une lecture silencieuse que musicale.
Mais qu'en est-il de l'album? Riche en symbolisme, entrecoupé de cases "muettes" mettant en scène les musiciens ou les déboires artistiques de ses "pygmalions" (Revel prend comme figure Auguste Rodin, Niki de Saint Phale, Camille Claudel ou encore Ron Mueck), l'album est conçu de manière à être lu lentement. Chaque case se doit d'être digérée avant de passer à la suivante pour ainsi laisser le temps à l'esprit de vagabonder librement sur ces images sombres mais poétiques, peintes en aquarelle et retranscrivant les déboires de l'âme humaine face à la création.
Un album ambitieux et précieux.
J'avais parlé il y a quelques mois des Voleurs de Carthage dont voici le tome 2. Le premier tome prenait l'apparence d'un divertissement au ton adulte avec une bande de pieds nickelés tentant de voler le trésor d'un temple carthaginois dans le contexte de la troisième guerre punique avec humour grivois et situations rocambolesques sans oublier une once d'aventure. Le second tome m'a mis une petite claque pas forcément sur ses qualités réelles mais surtout sur un changement de ton progressif et implacable faisant de cette histoire mature une véritable plongée dans l'horreur de la guerre s'accompagnant d'un pessimisme, voire d'un nihilisme, assez puissant. Tellement que cette BD s'adresse clairement à un public averti. Le scénariste Appollo est en ce sens un grand !
A ses côtés, Hervé Tanquerelle livre un travail toujours aussi puissant avec un style bien à lui dont j’apprécie beaucoup les cases tracés à la main. J'aime aussi ses personnages qui ont de vrais gueules mais ici il se surpasse avec des scènes d'action, ses personnages touchant, son érotisme jamais gratuit et son aisance dans une violence assez insoutenable. Les couleurs sublimes achèvent de donner à ce second tome un aspect apocalyptique assez angoissant.
Sell kids for food
La couverture du Thorgal 36 fait fortement penser à celle du Mal Bleu. Au passage, ce sera le dernier de Rosinski.
http://www.lepoint.fr/pop-culture/bandes-dessinees/rosinski-j-arrete-thorgal-28-08-2018-2246346_2922.php
Edit : je viens de me procurer la 3e intégrale N&B chez Niffle de Thorgal^^
Déjà les 17 premiers tomes de couverts !!! :D
S’il y a quelqu’un qui doit tout à Bach, c’est bien Dieu.
Exceptionnel, le dernier Blake et Mortimer (sorti aujourd'hui) ! On tient là le meilleur album de la série depuis "L'étrange rendez-vous" (ce qui commence à dater).
Original à plus d'un titre, déjà graphiquement : on doit les dessins animés incroyables au grand dessinateur Schuiten (connu pour "Les Cités Obscures" en particulier). C'est d'une splendeur visuelle (et architecturale) remarquable.
Mais ça ne s'arrête pas là : le scénario est également original pour la série. Hommage au "Mystère de la Grande Pyramide", ce nouvel album intitulé "Le Dernier Pharaon" en est une sorte de suite indirecte, se passant bien des années après, dans une sorte de "Bruxelles post-apocalyptique" (un mystérieux phénomène s'est déclenché depuis le Palais de Justice, sorte de perturbation électromagnétique qui a coupé absolument tous les appareils électriques de la ville et des environs), avec nos héros vieillissants. Bruxelles a été "fermé", évacué, une "cage de Faraday" a été mis en place autour de ce Palais de Justice pour enrayer cette perturbation électromagnétique afin que le monde entier ne bascule pas dans un "black-out total", mais le danger n'a pas été écarté pour autant. Mortimer va revenir sur les lieux de l'incident des années après, toujours en proie à des cauchemars à dominante "Egypte Ancienne" depuis tout ce temps.
Je n'en dis pas plus.
Cet album est un bijou.