Elles dorment dans mon jardin.
Les roses noires, les lys blancs
Mon âme triste, désolée
Veut cacher aux fleurs
Mon amère douleur
Je ne veux pas que les fleurs sachent,
Les tourments que me cause la vie
Si elles savaient combien je souffre
Sachant mes peines, elles pleureraient aussi
Silence, elles dorment
Les roses et les lys
Je ne veux pas qu’elles connaissent ma peine
Car si elles me voient en larmes
Elles faneront et mourront
Si je pouvais faire un marché avec Dieu
Mais je ne peux pas le rencontrer
Simplement lui parler
Pour dire qu'il faut faire un juste milieu
Si je pouvais faire un marché avec Dieu
Pour que les Hommes puissent vivre heureux
Afin qu'ils deviennent affectueux
Si je pouvais faire un marché avec Dieu
Brisez les chaînes qui vous retiennent
Avant qu'elles ne vous saignent
Pense et agit pour ton prochain
Ne crois pas en dieu mais en l'être humain
Il n'est pas donné au sot de jouir d'une double personnalité : la vie est un art; et elle peut détruire la vie, un arc-en ciel en noir et blanc à qui la mort a offert toute sa beauté. Je suis la haine de la multitude, la passion de la solitude. Le narcissique est fécond mais n'est pas original, car tout tourne autour des autres. Il jouit d'un profond malheur, il peut à sa guise changer de forme comme le caméléon d'or. Il est le fantôme qui cherche sa rédemption mais il ne trouve que la destruction. Il entre, quand il veut, dans le rôle de chacun.
Pourquoi personne ne vient me sauver de cela, y mettre fin ? Je le ressens en moi, c'est juste sous mon cerveau. Je jubile d'ironie car j'adore ce que je suis devenu.
La foule et le commun des mortels ne peuvent pas me voir, ils attendent un sauveur, un messie, un guide, un maître. Je ne peux les sauver car ils seront éternellement privés de la liberté. Liberté ? Doux mot pour de beaux mensonges. Ils n'attendent que la soumission, je deviens le chef unique. Peut être que j'ai fais un rêve ou tout le monde pourrait vivre en paix, noir et blanc ensemble ? Non, ce n'est pas possible car l'impossible est possible. Ce que les hommes veulent c'est une pute pour l'éternité, ce que les femmes veulent c'est de dépasser l'homme et ses plaisirs.
Je propose de créer l'être humain, l'ultime jouet de vos convoitises. Je me gratte contre le mur et contre l’âme du parasite. Au secours, il arrive ! Tout le monde m’entend crier et personne ne m’aide. Il se cache dans la lumière, ses dents sont des lames de rasoirs, il veut mon corps, mon esprit, mes projets. Vite… Vite… Il est là… Que faire ? … Trop tard. Je le sens en profondeur, c’est juste sous le cerveau. Je pleure d’espoir et je ris de malheur, je ressens une chose en moi. L’homme à la pyramide s’approche… Le miroir est rouge, le sang est rouge, le monde est rouge… Horreur.
Je veux ma liberté. Liberté je crie ton nom ! Douce étoile qui berce ma vie vient me protéger. Je dois avouer que j’adore cette sensation, je deviens un monstre. Personne ne vient me tuer, y mettre fin ? Je suis le monstre humain. Ils m’observent et le tribun hurle : « Je dois avouer que nous sommes l’incarnation de l’être humain, à moi de devenir mon devenir » Il est bon d’éduquer le peuple et l’humilier, lui dire que ses plaisirs simples sont grands et bons. Je raconte des mensonges et tu commences à te poser une question : « Sa véritable personnalité ? »
Peu importe qui je suis car j’ai deux personnalités, je suis narcissique, le prophète, le malheureux et l’esclave. Je deviens un monstre qui ne fait plus la différence entre la vérité et la réalité. Je suis le poing rouge qui se ferme jusqu’à la mort et l’éclair sombre qui illumine la pensée de Dieu.
Pas cadancés dans la neige déliquescente,
l'herbe renaît sous les larmes célestes.
Fruit du retour lointain de la chaleur ardente,
la vie s'illumine sous un jour modeste.
L'enfer, de nouveau à son firmament
salue d'une aura encore timide
le retour inesperé du primtemps,
et fait émeraude la nature humide.
Déjà l'olive flétrit de sa présence,
boullionant sous l'atmosphère caniculaire
qu'installe un astre dont l'adolescence,
brûlante, pousse aux excès contestataires.
Le brasier enfin brunit les feuillages,
ceux-ci s'écroulent et ébranlent le paysage.
La désolation impose son visage austère,
et froidement renvoie le tournesol à la terre.
La nuit reprend son droit sur son diurne pendant,
les teintes bleutées embrassent villes et colines.
La vie se terre et aspire à ses mois reposants,
les rues se vident, les réverbères s'illuminent.
Le temps se fige, la ville s'endort,
il sort.
Voilà une de mes rares créations que je juge de qualité.
Vraiment bien! Je déteste la dictature de l'Alexandrin! C'est immonde un Alexandrin! Je devrai faire un poème en Alexandrin pour dénoncer son utilsation!
J'adore ce passage :
Citation:
La désolation impose son visage austère,
et froidement renvoie le tournesol à la terre.
Citation:
L'enfer, de nouveau à son firmament
salue d'une aura encore timide
le retour inesperé du primtemps,
et fait émeraude la nature humide.
J'adore vraiment les poèmes sombres, tristes, malsains, choquants! Bref, une sorte de romantisme sociale morbide !
Cependant, j'aime bien aussi les poèmes descriptifs comme le tien!
Franchement, ça change de mon style habituel et je suis sur que si une sorte de poème qui décrit un lieu, je suis sur que je vais choisir un cimetière (pourquoi pas une école)! Je sais vraiment pas en fait!
Tu as eu des problèmes du genre de ceux dont tu parles, ou c'est juste un style?
Ca me parle pas mal tout ça...
(en passant, idée random pour un futur poème: tu parles d'école et de cimetière, y'a un truc qui est très fort c'est quand tu arrives à faire un twist ending. Tout ton poème semble parler de quelque chose, mais dans les derniers vers (ou même, LE dernier vers), il s'avère qu'il s'agit d'autre chose, de beaucoup plus sinistre, et tout ton texte prend alors un nouveau sens. Je suis même pas sûr d'avoir vu ça ailleurs, la poésie ça m'a jamais énormément interessé, juste une idée comme ça, je trouve que ça collerait bien à ton style)
Comment j'écrivais en fait, je n'en ai plus fait depuis maintenant 2 ans.
Bah je faisais de longues virées nocturnes pour me vider l'esprit d'un amour passionné et difficile, mes réflexions mûrissaient devant les paysages désolés de l'hiver et à mon retour, au petit matin, je prenais 10-15 minutes pour écrire quelques vers. Plus ou moins inspirés...
Une âme à la mer!
Ainsi je vogue sur les flots,
tel une barque sans matelot.
Seul face à l'horizon,
l'infini à foison.
Aucun maître à bord
ne saurait me guider,
seul mon triste sort
pour me saborder.
Le bleu comme absolu,
déchiré par la proue,
puis l'écume dissolue,
ne laisse plus trace de nous.
Au rythme des humeurs
du grand Poséidon,
l'on vit et puis se meurt,
seul survit l'horizon.
Ainsi je scrute l'océan,
tel un matelot sans chaloupe.
Amarrée à un sol indifférent,
loin des flots, mon âme doute.
Lonely and forlorn
Languir le long de lugubres ruelles
Subir les assauts assassins du silence
Se lover langoureusement contre la Lune nouvelle
D'un regard distrait que l'espoir élance.
Soudain, scruter l'infini que la vie délaisse:
La pluie des solitudes qu'embrasse le désert,
A l'horizon duquel l'éternel perce
Les horizons d'une si funeste Terre.
Tu as eu des problèmes du genre de ceux dont tu parles, ou c'est juste un style?
Ca me parle pas mal tout ça...
Pour faire très simple, oui! (c'est tellement complexe, mais la vie est une ouevre d'art). Pour résumer, sur ma toile il y a plus de noir que de blanc! Enfin, le noir c'est juste une couleur comme une autre! En gros (xD) je suis du blanc auquel on a enlevé toutes les couleurs!
Ensuite, moi pour m'inspirer soit j'écoute de la musique, soit je marche (seul) dans la nuit noir (non c'est pas une blague)!
Ton idée Tetra, me fait penser aux nouvelles à chutes (qui sont justes énormes)!
Ce qui m'inspire aussi se sont mes lectures passées (notamment le Horla de Maupassant ou bien Germinal de Zola)! Quand je serais vieux je veux terminer comme ce monsieur ;p
Spoiler ▼▲
Sinon, vu que j'ai toujours écris, ça arrange pas mal les choses!
Je ne sais pas si vous avez vu la référence à Silent Hill, dans mon dernier poème, mais je trouve ça marrant!
Elles dorment dans mon jardin.
Les roses noires, les lys blancs
Mon âme triste, désolée
Veut cacher aux fleurs
Mon amère douleur
Je ne veux pas que les fleurs sachent,
Les tourments que me cause la vie
Si elles savaient combien je souffre
Sachant mes peines, elles pleureraient aussi
Silence, elles dorment
Les roses et les lys
Je ne veux pas qu’elles connaissent ma peine
Car si elles me voient en larmes
Elles faneront et mourront
The Best In The World
Si je pouvais faire un marché avec Dieu
Mais je ne peux pas le rencontrer
Simplement lui parler
Pour dire qu'il faut faire un juste milieu
Si je pouvais faire un marché avec Dieu
Pour que les Hommes puissent vivre heureux
Afin qu'ils deviennent affectueux
Si je pouvais faire un marché avec Dieu
Brisez les chaînes qui vous retiennent
Avant qu'elles ne vous saignent
Pense et agit pour ton prochain
Ne crois pas en dieu mais en l'être humain
The Best In The World
La peur si profonde en moi
Me sauvera
Personne ne m’aidera
Je créer le dieu en moi
Qui es-tu ?
Tu te crois supérieur
Je sais qui je tue
Je suis inférieur
Tu es le maître
Je suis l’esclave
La vie va disparaître
La dernière entrave
L’obscurantisme de ton esprit
Ton meilleur ami
La souffrance de ma vie
Mon corps meurtrit
Je sens les blessures
Je suce mon sang
Aucune autocensure
Mon dernier slogan
Dans la gloire je tombe
La gloire de mourir
Enfin périr
Une nouvelle Fronde
Suicide
Dépression
Récession
Destruction
Aliénation
Solution
Purification
Extermination
Suicide
Je me replie sur moi-même
Mes rêves seront la force dont j’ai besoin
Vos modes de vie extrêmes
Pitoyables besoins
Aucune fenêtre
Mort sociale
La lutte de mes ancêtres
Leurs douleurs infernales
Personne ne peut me voir
Personne ne peut croire
Le monstre en moi
Le dictateur en toi
Tu te crois puissant
Hérésie
Aucune jalousie
L’acte rabaissant
Tu me craches dessus
Mon liquide rouge
Te souhaite là bienvenu
Ton corps bouge
Grèce
Algérie
Syrie
Australie
Libye
Etats-Unis
Tunisie
Birmanie
Grèce
C’est la fin
Je marche, je rampe, je relâche tout avant la chute
Je tombe, la chute
C’est la fin
Je rigole de folie
Personne ne peut me sauver
Le véritable danger
C’est le profit
Ton idée archaïque
C’est le dédain des petites cervelles
L’injustice éternelle
C'est la bourse du pauvre et sa patrie antique
Semblable aux visions pâles qu'enfante l'ombre
Je fabrique mon cœur sombre
La jarretière est un œil secret qui flambe
La couleur cramoisie de ta jambe
Je connais tes souffrances
Loin de la foule impure
Le fantôme de nos errances
Réponds, main d’œuvre impure
Prolétaire lève toi !
Résistance
Existence
L’Intellectuel qui sommeil en moi !
La mort si profonde en moi
Me sauvera
Personne ne m’aidera
Je créer la masse laborieuse en toi
Qui suis-je ?
The Best In The World
La dernière action collective
De ma jalousie dépressive
La pathologie sociale
Mon côté animal
Le corbillard blanc
Pour le dernier des enfants
Une cravate rouge, un costume noir
Pour l’avortement de l’espoir
Il galvanise les foules
Le tribun se lève
Il parle pour les tristes goules
Qui vivent, puis crèvent
Une femme pleure du sang
Son mari essaye de se détruire
Des enfants tragiquement déviants
Tentent désespérément de fuir
Eclate les merdes
Pour créer une nouvelle étoile
Une revendication internationale
Aucun proverbe
Une nouvelle loi
Pour une ancienne foi
Psychanalyse de l’âme
Au bonheur des dames
Le bonheur pour tous
Notre vie avant leurs profits
La vie après la survie
Qu’ils s’en aillent tous
L’Homme libre se lève
L’être humain s’élève
Une réaliste grève
Un utopiste rêve
The Best In The World
Il n'est pas donné au sot de jouir d'une double personnalité : la vie est un art; et elle peut détruire la vie, un arc-en ciel en noir et blanc à qui la mort a offert toute sa beauté. Je suis la haine de la multitude, la passion de la solitude. Le narcissique est fécond mais n'est pas original, car tout tourne autour des autres. Il jouit d'un profond malheur, il peut à sa guise changer de forme comme le caméléon d'or. Il est le fantôme qui cherche sa rédemption mais il ne trouve que la destruction. Il entre, quand il veut, dans le rôle de chacun.
Pourquoi personne ne vient me sauver de cela, y mettre fin ? Je le ressens en moi, c'est juste sous mon cerveau. Je jubile d'ironie car j'adore ce que je suis devenu.
La foule et le commun des mortels ne peuvent pas me voir, ils attendent un sauveur, un messie, un guide, un maître. Je ne peux les sauver car ils seront éternellement privés de la liberté. Liberté ? Doux mot pour de beaux mensonges. Ils n'attendent que la soumission, je deviens le chef unique. Peut être que j'ai fais un rêve ou tout le monde pourrait vivre en paix, noir et blanc ensemble ? Non, ce n'est pas possible car l'impossible est possible. Ce que les hommes veulent c'est une pute pour l'éternité, ce que les femmes veulent c'est de dépasser l'homme et ses plaisirs.
Je propose de créer l'être humain, l'ultime jouet de vos convoitises. Je me gratte contre le mur et contre l’âme du parasite. Au secours, il arrive ! Tout le monde m’entend crier et personne ne m’aide. Il se cache dans la lumière, ses dents sont des lames de rasoirs, il veut mon corps, mon esprit, mes projets. Vite… Vite… Il est là… Que faire ? … Trop tard. Je le sens en profondeur, c’est juste sous le cerveau. Je pleure d’espoir et je ris de malheur, je ressens une chose en moi. L’homme à la pyramide s’approche… Le miroir est rouge, le sang est rouge, le monde est rouge… Horreur.
Je veux ma liberté. Liberté je crie ton nom ! Douce étoile qui berce ma vie vient me protéger. Je dois avouer que j’adore cette sensation, je deviens un monstre. Personne ne vient me tuer, y mettre fin ? Je suis le monstre humain. Ils m’observent et le tribun hurle : « Je dois avouer que nous sommes l’incarnation de l’être humain, à moi de devenir mon devenir » Il est bon d’éduquer le peuple et l’humilier, lui dire que ses plaisirs simples sont grands et bons. Je raconte des mensonges et tu commences à te poser une question : « Sa véritable personnalité ? »
Peu importe qui je suis car j’ai deux personnalités, je suis narcissique, le prophète, le malheureux et l’esclave. Je deviens un monstre qui ne fait plus la différence entre la vérité et la réalité. Je suis le poing rouge qui se ferme jusqu’à la mort et l’éclair sombre qui illumine la pensée de Dieu.
The Best In The World
Caprices de Phébus
Pas cadancés dans la neige déliquescente,
l'herbe renaît sous les larmes célestes.
Fruit du retour lointain de la chaleur ardente,
la vie s'illumine sous un jour modeste.
L'enfer, de nouveau à son firmament
salue d'une aura encore timide
le retour inesperé du primtemps,
et fait émeraude la nature humide.
Déjà l'olive flétrit de sa présence,
boullionant sous l'atmosphère caniculaire
qu'installe un astre dont l'adolescence,
brûlante, pousse aux excès contestataires.
Le brasier enfin brunit les feuillages,
ceux-ci s'écroulent et ébranlent le paysage.
La désolation impose son visage austère,
et froidement renvoie le tournesol à la terre.
La nuit reprend son droit sur son diurne pendant,
les teintes bleutées embrassent villes et colines.
La vie se terre et aspire à ses mois reposants,
les rues se vident, les réverbères s'illuminent.
Le temps se fige, la ville s'endort,
il sort.
Voilà une de mes rares créations que je juge de qualité.
Vraiment bien! Je déteste la dictature de l'Alexandrin! C'est immonde un Alexandrin! Je devrai faire un poème en Alexandrin pour dénoncer son utilsation!
J'adore ce passage :
J'adore vraiment les poèmes sombres, tristes, malsains, choquants! Bref, une sorte de romantisme sociale morbide !
Cependant, j'aime bien aussi les poèmes descriptifs comme le tien!
Franchement, ça change de mon style habituel et je suis sur que si une sorte de poème qui décrit un lieu, je suis sur que je vais choisir un cimetière (pourquoi pas une école)! Je sais vraiment pas en fait!
Sinon, comment tu écris tes poèmes ?
Tu as eu des problèmes du genre de ceux dont tu parles, ou c'est juste un style?
Ca me parle pas mal tout ça...
(en passant, idée random pour un futur poème: tu parles d'école et de cimetière, y'a un truc qui est très fort c'est quand tu arrives à faire un twist ending. Tout ton poème semble parler de quelque chose, mais dans les derniers vers (ou même, LE dernier vers), il s'avère qu'il s'agit d'autre chose, de beaucoup plus sinistre, et tout ton texte prend alors un nouveau sens. Je suis même pas sûr d'avoir vu ça ailleurs, la poésie ça m'a jamais énormément interessé, juste une idée comme ça, je trouve que ça collerait bien à ton style)
Comment j'écrivais en fait, je n'en ai plus fait depuis maintenant 2 ans.
Bah je faisais de longues virées nocturnes pour me vider l'esprit d'un amour passionné et difficile, mes réflexions mûrissaient devant les paysages désolés de l'hiver et à mon retour, au petit matin, je prenais 10-15 minutes pour écrire quelques vers. Plus ou moins inspirés...
Une âme à la mer!
Ainsi je vogue sur les flots,
tel une barque sans matelot.
Seul face à l'horizon,
l'infini à foison.
Aucun maître à bord
ne saurait me guider,
seul mon triste sort
pour me saborder.
Le bleu comme absolu,
déchiré par la proue,
puis l'écume dissolue,
ne laisse plus trace de nous.
Au rythme des humeurs
du grand Poséidon,
l'on vit et puis se meurt,
seul survit l'horizon.
Ainsi je scrute l'océan,
tel un matelot sans chaloupe.
Amarrée à un sol indifférent,
loin des flots, mon âme doute.
Lonely and forlorn
Languir le long de lugubres ruelles
Subir les assauts assassins du silence
Se lover langoureusement contre la Lune nouvelle
D'un regard distrait que l'espoir élance.
Soudain, scruter l'infini que la vie délaisse:
La pluie des solitudes qu'embrasse le désert,
A l'horizon duquel l'éternel perce
Les horizons d'une si funeste Terre.
Pour faire très simple, oui! (c'est tellement complexe, mais la vie est une ouevre d'art). Pour résumer, sur ma toile il y a plus de noir que de blanc! Enfin, le noir c'est juste une couleur comme une autre! En gros (xD) je suis du blanc auquel on a enlevé toutes les couleurs!
Ensuite, moi pour m'inspirer soit j'écoute de la musique, soit je marche (seul) dans la nuit noir (non c'est pas une blague)!
Ton idée Tetra, me fait penser aux nouvelles à chutes (qui sont justes énormes)!
Ce qui m'inspire aussi se sont mes lectures passées (notamment le Horla de Maupassant ou bien Germinal de Zola)! Quand je serais vieux je veux terminer comme ce monsieur ;p
Sinon, vu que j'ai toujours écris, ça arrange pas mal les choses!
Je ne sais pas si vous avez vu la référence à Silent Hill, dans mon dernier poème, mais je trouve ça marrant!