J'ai de bons souvenirs sur Jak & Daxter, fini à sa sortie mais pas retouché depuis. Faudrait que je me chope la version HD sur PS3, par contre les épisodes suivants me tentent moins.
J'ai de bons souvenirs sur Jak & Daxter, fini à sa sortie mais pas retouché depuis. Faudrait que je me chope la version HD sur PS3, par contre les épisodes suivants me tentent moins.
Le premier Jak & Daxter m'avait déçu. Je n'ai pas testé le 2. Par contre, j'avoue que le 3 avait une ambiance "à la Mad Max" assez chouette, en particulier toute la partie au début où on explore le désert en véhicule (après, on change d'ambiance vu qu'on revient dans la ville du 2, et c'est là que je m'étais arrêté par manque de temps, je n'ai pas pu finir le jeu).
Nouveau jeu fini hier matin, Conker's Bad Fur Day sur N64 : 16/20
J'étais parti pour me faire le premier Turok, et là, premier point de sauvegarde, "No Controller Pak found", et merde, je ne savais pas qu'il fallait cet accessoire... Bon bah tant pis, en attendant on va se faire Conker, ce jeu qui coûte un bras...
Conker est un jeu de plateforme un peu à la Banjo-Kazooie (développé par le même studio), mais là, ce n'est pas du tout le même public visé, et c'est complètement assumé. Alcool, sexe, scatologie, hémoglobine à foison, on n'est clairement pas dans un titre adressé aux enfants. Je ne saurais résumer l'histoire du jeu tant c'est n'importe quoi, nous contrôlons donc Conker (un écureuil) qui va se retrouver embarquer dans un tas d'aventure, tout en se faisant traquer par un roi maléfique et ses sbires pour en faire un pied de table (est-ce que j'ai dit que l'histoire c'était n'imp ?). On va donc se retrouver à aider une guêpe qui souhaite butiner une fleur, affronter un tas d'excréments géant chantant de l'opéra, se retrouver en pleine arène de gladiateur, j'en passe et j'en passe pour ne pas spoiler, mais vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer.
Graphiquement le jeu est très beau pour de la N64. Les personnages sont superbement modélisés et très variés. On ne retrouve pas les mêmes ennemis en fonction des lieux, et ça c'est appréciable. Les décors sont très variés, aussi bien en terme d'architecture que de coloris, ce qui nous donne un univers très vivant et agréable à traverser, sans pour autant qu'il y ait de cohérence (une caverne préhistorique à côté d'une boîte de nuit, there is a little problem ^^). Et c'est ça qui fait tout le charme du jeu, toutes ces situations complètements WTF, que ce soit dans les dialogues ou les lieux où l'on se trouve, ça part en sucette du début à la fin, et c'est méga fun.
Pour la maniabilité, malheureusement c'est là que ça pêche un peu... Conker se manie plutôt bien, mais la gestion de la caméra, mon dieu !!! A s'arracher les cheveux par moments... Ca m'a rappeler mes prises de tête sur Kingdom Hearts tant ça part dans tous les sens par moments. Après je reconnais qu'il y a plusieurs passages un peu fourbes où je me suis dit que c'était impossible, mais finalement c'est que je ne m'y prenais pas de la bonne façon (et ça ça m'est arrivé plus d'une fois). Mais cela n'empêche que la caméra est très capricieuse par moments, et je peux vous assurer que cela vous posera problème sur certaines phases de jeu, notamment les passages aquatiques, les phases en vue FPS (mon dieu les abeilles...), ou bien les séquences où il faut se dépêcher. Oui, vous allez perdre quelques vies... Heureusement que les continues sont illimités (même si on nous fait croire le contraire). Mais il faut noter aussi évidemment la variété dans le gameplay. En soit, notre personnage peut juste courir, sauter ou donner des coups de casserole (ce qui ne sert quasiment à rien il faut le dire), mais il y a beaucoup d’interactions qui apportent un plus au gameplay qui se retrouve finalement très varié en fonction des lieux.
Pour l'histoire, j'ai lu à droite et à gauche qu'il n'y avait rien de cohérent et tout et tout, mais j'ai envie de dire, personnellement c'est justement ce qui m'a plu ! C'est complètement barré, on se croirait presque dans un film de Tarantino tant les dialogues sont bien pensés et les situations abracadabrantes. Moi j'ai kiffé, et le nombre de référence est juste FARAMINEUX, et c'est vraiment excellent d'arriver à un endroit et de te dire "mais non, il ont repris Gladiator", ou Orange Mécanique, ou Terminator, ou Retour vers le futur pour ne citer que cela. Rassurez-vous, c'est vraiment un mini spoil vu le nombre de références...
Pour l'OST, pareil, c'est vraiment top. Que des dialogues parlés, un des défauts étant que le jeu n'est pas traduit, et ça c'est vraiment pas cool (au moins les sous-titres quoi, c'était pas compliqué...). Des doublages très crédibles, je me croyais devant un film à chaque "cinématique", et j'en voulais encore plus. Les musiques collent plutôt bien au différentes séquences de jeu, même si certains thèmes ne sont pas plus marquants que ça (je reviens sur le passage de la boîte de nuit, franchement, un passage énormissime, que ce soit dans le design ou pour la musique, même si on n'apprécie pas ce style).
Je finis sur la durée de vie. J'ai mis un peu plus de 13h à finir le jeu, et je pense qu'on peut en enlever facilement 2 ou 3 par rapport aux morts dues à la maniabilité et au temps que j'ai mis à résoudre certaines énigmes. Car oui, ce n'est pas qu'un jeu de plateforme, il y aura plusieurs passages qui demanderont réflexion, et notamment de bien faire attention à tout ce qui vous entoure (je me suis retrouvé à tourner parfois en rond et tout essayer avant de me rendre compte que j'avais mis de côté un élément du décor). Le jeu n'est pas si dur, certaines phases plus que d'autres (même si on enlève la maniabilité), mais pour moi c'est ce qu'il faut. Par contre, même si le jeu n'est pas traduit, difficile de se perdre, en tout cas pour ma part j'ai toujours su où aller et quoi faire sans devoir regarder de soluce. Après si on ne parle pas anglais ça risque d'être plus compliqué... Je dirais donc que la durée de vie est plutôt correct pour un jeu du genre, mais vous verrez, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer.
Oui, je considère que c'est un des grands titres de la N64 malgré ses défauts, mais trop cher pour le contenu (je m'en étais tiré pour 140€). Je recommande quand-même.
J'ai fini le tout premier Assassin's Creed, sur PC, en environ seize heures de jeu d'après Steam. Tantôt adulée, tantôt décriée, il était temps que je me mette à cette série: mieux vaut tard que jamais. Bien qu'il soit le volet le plus critiqué à cause de son gameplay, mon choix s'est porté naturellement sur le premier épisode, d'une part parce que c'est le premier (logique, le scénario se suit d'épisode en épisode, autant commencer par le début), et d'autre part parce que c'était de loin le volet qui m'attirait le plus pour son ambiance et son background.
Le scénario est assez original, car dès la première minute de jeu on incarne Desmond Miles à l'époque contemporaine, un jeune homme séquestré dans un complexe étrange d'une société pharmaceutique menant des recherches sur Desmond et en particulier ses ancêtres. On lui demande d'entrer dans une machine appelée Animus qui a pour but de raviver la "mémoire génétique" de Desmond pour revivre les souvenirs de ses ancêtres faisant partie d'une confession d'Assassins, et pour un but que je ne vais pas dévoiler. C'est alors qu'on prend le contrôle du héros principal du jeu, à savoir Altair, un jeune maître assassin du village de Masyaf au Moyen-Orient, en pleine guerre de croisade entre le Roi Richard Coeur de Lion et Saladin. Suite à une mission qui tourne mal, le mentor du héros, Al-Mualim, déchue Altair qui redevient un simple novice. Son maître lui donne une seconde chance: assassiner neuf hommes (aussi bien dans le camp de Richard Coeur de Lion que dans celui de Saladin) dans les trois villes du jeu, à savoir Damas, Acre et Jérusalem. La plupart de ces personnages sont inspirés de personnages historiques comme Robert de Sablé, Garnier de Naplouse, ou encore Guillaume de Montferrat (et sans parler de Richard Coeur de Lion qu'on aperçoit à quelques moments). Sur sa route, Altair va aussi croiser (ahum!) pas mal de templiers qui essaient de le tuer.
Je m'arrête là pour le scénario, qui est assez intéressant et donne envie d'en savoir plus, et ce malgré une fin ouverte assez naze qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Pour un jeu sorti sur consoles en 2007 (et sur PC en 2008), force est de constater qu'il reste très joli graphiquement, grâce à une belle direction artistique, un jeu de couleurs pour identifier chaque ville (des teints jaunes pour Damas, bleutés pour Acre, et un mélange des deux pour Jérusalem), et une architecture des villes très bien rendue avec de très beaux panoramas depuis les toits. Il y a juste le clipping très prononcé qui peut se révéler assez dérangeant, surtout lorsque l'herbe apparaît à dix mètres du personnages. Mais globalement, le jeu tient vraiment la route techniquement et esthétiquement, j'imagine la claque que ça devait être à sa sortie. Et puis j'ai aussi cette impression de jouer à une sorte de suite à Prince of Persia: les Sables du Temps, fait aussi par Ubi Soft Montréal, ce qui m'avait d'ailleurs poussé à découvrir ce premier Assassin's Creed pour retrouver son ambiance Mille et Une Nuits magiques dans un contexte plus historique.
Par contre, les musiques de Jesper Kyd sont beaucoup trop discrètes, à cause d'un mixage sonore dans les choux, et c'est dommage alors que les musiques étaient cool et parfaitement audiables dans Prince of Persia: les Sables du Temps. Cela dit, j'ai beaucoup aimé ce petit "jingle" au piano à chaque fois qu'on accomplit une mission préliminaire ou qu'on synchronise la mémoire depuis une tour d'observation: petit détail assez sympa.
Autrement, on a affaire à un jeu monde ouvert mélangeant plate-forme (très assistée), action et aventure. On a un mini overworld qu'on peut parcourir à cheval et qui sert à accéder à toutes les villes du jeu. Le héros est capable de monter sur tous les bâtiments, de combattre à l'épée, et de se fondre dans la foule (en particulier parmi les érudits encapuchonnés) pour assassiner furtivement des cibles avec ses lames secrètes. Au fur et à mesure que le héros tue une cible principale, il regagne une compétence (escalade, nouvelle arme). Avant d'abattre chaque cible, Altair doit parcourir tout le quartier de la ville, et en particulier tous les points d'observations au sommet des plus hautes tours afin de dévoiler progressivement la carte du quartier ainsi que les points d'intérêt et missions qu'il peut accomplir. Une fois la mémoire du quartier "synchronisée", Altair peut accomplir les missions préliminaires à chaque assassinat: espionnage (s'asseoir sur un banc pour écouter une conversation), vol (on doit suivre quelqu'un pour lui dérober un document important), et interrogatoire (suivre quelqu'un jusqu'à une rue plus ou moins déserte afin de le "cuisiner" à coups de poing). Une fois les informations récoltées, on doit se rendre à l'endroit où se trouve notre cible et la tuer (soit furtivement si on peut, soit au bourrinage), et rejoindre le quartier général de la ville avant de faire notre rapport à Al-Mualim.
Animus oblige, le jeu est rempli de barrières invisibles justifiées par le scénario, car le héros doit d'abord "synchroniser" la mémoire de l'ancêtre de Desmond, retrouver ses souvenirs perdus afin d'ouvrir de plus en plus l'aire d'exploration. Le jeu justifie également le fait que tout le monde parle anglais (ou français dans la VF) à cette époque grâce à l'Animus qui essaie de faire en sorte que tout le monde parle dans une langue compréhensible. Il y a quelques entorses à l'Histoire, là encore plus ou moins justifiées par le scénario (en gros, l'Animus montrerait ce qui s'est réellement passé en dehors des livres d'histoire qui auraient un peu déformé la réalité, en gros c'est l'idée même si c'est un peu tiré par les cheveux). Si on veut aller plus loin, on peut dire aussi que ce concept d'Animus permet même de justifier les gros manquements des ennemis en terme d'IA (même si je ne suis pas dupe, on ne me la fait pas).
Bon, j'ai abordé à peu près tous les bons points du jeu (background historique, graphismes, scénario), donc j'aborde le plus gros problème du jeu: son gameplay. N'y allons pas par quatre chemins: le jeu est complètement raté dans son gameplay (je ne parle pas de la jouabilité qui reste correcte), sur tous les points, alors que le jeu essaie de manger à tous les râteliers (monde ouvert oblige).
Ainsi, l'aspect plate-forme et "parkour" sur les toits est foiré. Moi qui sors tout juste de Mirror's Edge, aïe! On peut dire que la comparaison fait très, très mal à ce niveau-là. On se retrouve donc avec un jeu de plate-forme hyper assisté à l'excès, au point que pas mal de passages répondent assez mal vu que le héros a parfois tendance à s'accrocher là où on ne veut pas (ou au contraire à ne pas s'accrocher). Altair est assez lourd et pataud dans ses sauts, pas du tout agréable à diriger (il se traîne pendant les phases d'escalade), et le jeu se révèle désagréable dès qu'on essaie de descendre d'un rebord vu que le héros doit d'abord s'accrocher automatiquement au rebord avant de se relâcher pour retomber de manière très raides. Les sauts sont d'ailleurs très raides, c'est assez étrange. Les balancements sur les trapèzes sont assez désagréables également. De plus, les phases d'escalade sont inintéressantes dans la mesure où elles ne présentent absolument aucun risque, aucun stress, donc aucun sentiment de vertige, et ne demandant presque jamais d'étudier à l'avance le trajet à emprunter (contrairement à Mirror's Edge, ou à Prince of Persia: les Sables du Temps).
Bref, j'ai vraiment peine à croire que ce jeu a été développé par le même studio qui a sorti Prince of Persia: les Sables du Temps, qui était aussi un peu assisté dans sa partie plate-forme mais qui était quand même beaucoup plus agréable à diriger (on pouvait même courir sur les murs contrairement à Assassin's Creed), et demandait aussi de faire attention et d'avoir un minimum de timing pour ne pas tomber dans le vide.
Seul truc que j'ai aimé, c'est le "saut de la foi", lorsqu'on est tout en haut et qu'on doit sauter automatiquement dans une botte de foin: c'est sympa et assez classe.
Parlons des combats maintenant. Ils sont parvenus à faire des combats encore plus pourris que ceux de Prince of Persia: les Sables du Temps, ce qui est un exploit! Au moins dans ce Prince of Persia, même si les combats n'étaient pas géniaux, il y avait un minimum de fun (on pouvait grimper sur l'ennemi, ou rebondir sur un mur pour charger les ennemis). En fait, l'IA est catastrophique car bien qu'on combatte des groupes d'ennemis, chaque ennemi attend son tour pour attaquer, ce qui donne lieu à des situations ridicules. Mais surtout, dès qu'on a appris la technique auprès de notre maître, on va l'utiliser jusqu'à la fin du jeu: la contre-attaque. En gros, il faut se mettre en position de garde et appuyer sur le bouton d'attaque dès qu'un ennemi commence à nous attaquer pour le contrer et le mettre à terre (et l'achever). Et bien je peux vous dire que j'ai utilisé cette technique jusqu'à la fin du jeu, pour tous les ennemis et tous les boss du jeu (dont le boss final). Avant, je me contentais juste de faire du bourrinage avec l'épée, et après je n'ai utilisé que la contre-attaque (et puis, il n'y a que ça qui fonctionne en fait dans le jeu).
Enfin, le troisième aspect du gameplay du jeu, c'est l'infiltration. A la limite, c'est encore le point le plus "réussi" du jeu, mais ça reste quand même très basique, et surtout il y a pas mal de problème. On doit appuyer sur un bouton pour se mettre en mode "pieux", où on marche à deux à l'heure en faisant mine de prier afin de se dissimuler dans la foule pour ne pas se faire repérer: manette en main, c'est très chiant et ennuyeux. La plupart des missions d'assassinat encouragent à se la jouer infiltration, mais en général ça tourne toujours mal et on est obligé de se la jouer bourrin, quand des missions ne nous donnent carrément pas d'autre choix que de combattre à l'épée. Pourtant, le jeu semble vouloir se donner un petit air de Hitman dans l'idée de s'infiltrer au grand jour en se fondant dans la foule et en tuant discrètement sa cible sans se faire voir, mais généralement ça ne fonctionne pas. Le seul endroit où ça a marché pour moi, c'est le port: là pour une fois, on avait un level-design assez ouvert, pensé pour l'infiltration, je pouvais tuer discrètement des gardes sur leurs tours de guet avec mes couteaux de lancer, et j'ai tué ma cible sans me faire voir (par contre, l'endroit m'a énervé à cause de bugs de collision me faisant tomber dans l'eau alors qu'Altair ne sait pas nager). Globalement, on est à mille lieux d'un Hitman Blood Money qui proposait plein de façons différentes d'accomplir une mission, était beaucoup plus riche dans ses possibilités d'infiltration, et avec un level-design plus poussé.
Mais globalement, c'est le bourrinage qui fonctionne le mieux dans ce jeu, car soit l'infiltration est très chiante (marcher à deux à l'heure), soit elle ne marche carrément pas. Et c'est complètement contradictoire avec l'esprit du jeu qui est censé nous faire incarner un assassin caché dans l'ombre, et dont on rappelle sans cesses ses "credo", qui se fait tout le temps engueuler "Non, Altair, tu es trop bourrin, regarde le bordel que tu as laissé derrière toi!". Il y a un gros d'équilibrage à ce niveau-là.
Mais en fait, le gros problème du jeu, c'est sa répétitivité. Pour chacun des neuf assassinats, le schéma est exactement le même: debriefing au QG, synchronisation de la mémoire depuis les tours d'observation, interrogatoire, espionnage, vol, mission d'assassinat, fuite, QG. Ainsi, dans le jeu, on va être amené à faire l'interrogatoire neuf fois (et même dix fois en comptant le prologue), à faire dix vols, à espionner dix fois. Le pire, c'est la synchronisation de la mémoire, étant donné que chaque quartier de la ville contient environ dix tours d'observation à escalader, qu'il y a trois quartiers par ville, et qu'on a trois villes (en plus du "royaume" qui fait office d'overworld entre les villes): si vous comptez bien, on sera amené pas moins de cent tours d'observation pour synchroniser la mémoire et dévoiler toute la carte, ce qui est beaucoup trop, et ce alors que l'aspect plate-forme assistée est inintéressant à jouer.
Passons aussi sur ce monde ouvert qui a tous les travers et clichés du jeu vidéo monde ouvert: c'est vide, on ne peut parler à pratiquement personne (et ce sont tous des clones), les quêtes annexes sont inintéressantes, collectionnite de drapeaux à outrance. Encore une fois, j'ai eu l'impression que ce monde ouvert était une sorte d'écran de chargement de plusieurs minutes avec son et image pour accéder au niveau suivant, et avec plein d'obstacles énervants (j'y viens maintenant).
La répétitivé, là encore, c'est une chose, ça ne me dérange pas forcément si le jeu est fun à jouer... mais il ne l'est pas du tout! Le jeu fait tout pour énerver le joueur et casser son immersion. Alors que je voudrais me balader tranquillement à cheval, galoper et profiter du paysage, je tombe sans arrêt sur des troupes de soldats (de Saladin ou de Richard Coeur de Lion) qui m'obligent à trottiner pour ne pas me faire repérer (ce qui est absurde et surtout très chiant), donc moi je préfère tracer et galoper, et évidemment ça ameute tout le monde. Impossible de bien s'immerger dans cet univers quand on se fait à chaque fois attaquer et poursuivre et en entendant sans arrêt "Meurs, chien d'infidèle!".
Dans les villes, si on a le malheur de passer par les toits, on se fait aussi harceler par les archers embusqués, qu'on peut choisir de tuer discrètement, mais on se fait pratiquement toujours repérer par un autre archer, et donc on est obligé d'interrompre le "parkour" pour les tuer (ou bien s'enfuir pour se cacher ensuite).
Et si on passe par la rue, on se fait harceler par les mendiantes!!! Sans arrêt, je me fais emmerder par elles. Et au cours d'une mission de filature, je me retrouve entouré de deux mendiantes qui n'arrêtent pas de crier "S'il vous plaît, je suis pauvre, je crève de faim, donnez-moi une pièce pour manger! Non, ne partez pas, s'il vous plaît, donnez-moi à manger": c'est horriiiiiible! Si encore on pouvait leur donner quelque chose pour avoir la paix, je veux bien, mais non, même pas: on n'a aucun inventaire, aucun argent, on ne peut absolument rien leur donner! Franchement, je n'ai pas du tout compris leur délire avec les mendiantes dans ce jeu, à part énerver le joueur et lui donner une haine viscérale des mendiantes!
Et dans le même style, il y a ces neuneus qui sont censés connaître notre visage et nous mettre ainsi des bâtons dans les roues. Là encore, je n'ai pas compris leur délire, car il s'agit de bonshommes complètements simplets, poussant des gémissements, comme possédés et se tenant la tête par leurs mains, qui se mettent à nous bousculer dès qu'on est près d'eux. Là encore, ils m'ont bien fait chier, surtout pendant certaines missions de filature, et parfois ils me bousculent vers la foule qui, en retour, m'engueule parce que je les bouscule alors que j'ai été poussé (absurde!). J'en ai même un qui m'a poussé dans l'eau dans le port (et donc je me suis noyé). C'est très énervant.
Bref, non seulement le jeu est répétitif, mais en plus le jeu fait tout pour énerver le joueur, dans un monde ouvert vide et inintéressant à explorer qui ne sert que de zone de transition pour aller d'une mission à une autre. De tous les jeux Ubi Soft que j'ai faits, Assassin's Creed est de loin celui qui a le gameplay le plus raté, et je pèse mes mots. Je ne comprends pas ce qui s'est passé, alors que jusque-là Ubi Soft des jeux avec un gameplay plutôt bon (les Rayman, Beyond Good and Evil, Splinter Cell, Prince of Persia les Sables du Temps). Je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Je serais tenté de dire que vu que c'est pratiquement la première fois qu'ils sortaient un jeu vidéo monde ouvert, ils ont consacré absolument tout leur budget là-dedans (graphismes, construction des villes) et que leur manque d'expérience et d'argent en la matière ne leur a pas permis de fignoler leur gameplay.
C'est là que je vais comparer Assassin's Creed avec une autre série. J'ai déjà parlé de Hitman, mais en fait, au fil du jeu, je me suis rendu compte que le jeu ressemble énormément à... Sly Raccoon! En particulier à Sly 2 et Sly 3. C'est le même principe: on dirige un héros de l'ombre, qui est très agile, doit explorer des lieux ouverts (souvent des villes), passe beaucoup de temps sur les toits pour ne pas se faire repérer (et avec également un aspect plate-forme contextualisé, ou semi-contextualisé), et à faire plein de missions préliminaires dans l'ordre qu'on veut (souvent axées infiltration et plate-forme) pour préparer le terrain afin d'accomplir son objectif principal (voler un trésor).
Tout est plus réussi dans Sly 2 et 3. L'aspect plate-forme est nettement plus aboutie et fun, vu que cette fois on a une jouabilité assez libre pour les sauts (donc beaucoup plus fluide et agréable) et avec un aspect semi-contextualisé consistant à appuyer sur le bouton d'action dès qu'un objet du décor est en surbrillance pour nous indiquer qu'on peut grimper dessus et s'y poser, donc je n'ai que très rarement râlé sur le jeu qui ne me ferait pas sauter au bon endroit (et ça demandait au joueur de faire attention à ses sauts malgré tout). Les missions sont également très variées, beaucoup plus fun, et toutes différentes, avec une approche infiltration beaucoup plus réussie que dans Assassin's Creed et pratiquement aucun combat. Et on trouvait aussi des objets à collectionner dans chaque zone du jeu, et des améliorations des mouvements du héros. Et dans Sly 2 et 3, les mini mondes ouverts sont nettement plus petits que dans Assassin's Creed, mais beaucoup plus denses et plus intéressants à explorer, avec un vrai aspect plate-forme/infiltration agréable et intéressant.
D'ailleurs, en me renseignant, j'ai vu que Assassin's Creed IV Black Flag se passe dans un monde de piraterie avec des batailles... exactement comme tout un chapitre de Sly 3 (qui avait un gameplay naval tèrs réussi)! Du coup, je suis vraiment en train de me demander s'ils ne sont pas inspirés de Sly Raccoon, car il y a quand même pas mal de ressemblances (de toutes façons, j'ai toujours trouvé les Sly assez sous-estimés, et ce alors qu'ils font mieux que Assassin's Creed sur tous les points question gameplay).
Je vais quand même finir par un bon point: le choix du contexte historique. Il faut être honnête et accorder ce bon point au jeu: rares sont les jeux qui osent choisir un tel cadre, à savoir le Moyen-Orient, en pleine guerre des croisades, nous faisant diriger finalement un "autochtone", et rendant justice aux civilisations orientales et à leur architecture de toute beauté (ça me rappelle mes voyages en Turquie et surtout en Iran cet été, et ça comble un peu ma tristesse et ma frustration de ne pas pouvoir visiter la Syrie et Damas ainsi que les autres sites historiques). En plus de ça, le jeu aborde vraiment le thème de la religion et des guerres entre toutes ces confessions religieuses, en présentant les choses de manière assez intelligente, contrastée et non manichéenne. Ce n'est pas juste "les gentils croisés contre les méchants Sarrasins" ou inversement, et à chaque ville on assiste à des scènes où, tantôt les meneurs présentent Richard Coeur de Lion comme un monstre envahisseur qui détruit tout sur son passage (à Damas), tantôt c'est Saladin qui est présenté comme un monstre sanguinaire, et entre les deux on a tous ces peuples qui n'aspirent qu'à vivre en paix avec leurs croyances, à l'image de la ville de Jérusalem qui concentre toutes les croyances qui se côtoient et vivent ensemble.
Et bien franchement, compte tenu du contexte actuel (un vrai bordel au Moyen-Orient), peu de temps après la guerre en Irak, et un après la sortie d'un Call of Duty 4 Modern Warfare qui met en place une guerre moderne "fun" où on s'amuse à tuer du Russe et du "bougnoul", et bien j'ai quand même trouvé qu'Ubi Soft a été très courageux de sortir un tel jeu (et une nouvelle licence en plus), qui fait preuve d'un minimum de recul à ce sujet et présentent les choses de manière nettement plus intelligente et plus positive. J'ai beau chercher, mais je ne vois pas vraiment d'autres jeux qui ont choisi un tel cadre historique, qui est assez exotique (comparé à l'Italie de la Renaissance, à l'Amérique ou aux Caraïbes des autres volets). Et globalement le scénario est intéressant, avec les neuf cibles d'Altair (héros intéressant d'ailleurs) qui interrogent toujours le héros sur la raison d'être de ses actes, sur la frontière floue entre le bien et le mal. Non, franchement, c'était assez couillu de leur part, et c'est la raison principale pour laquelle j'ai voulu jouer à ce jeu et le terminer malgré tous les gros problèmes de gameplay (un gros gâchis), car au final j'en suis quand même ressorti avec un certain capital sympathie pour le jeu et ses intentions.
je viens de terminer rise of the tomb raider, j'ai bien aimé il est dans la lignée du premier, les deux dernières heures du jeu sont totalement épiques, le jeu est passé du bon au très bon pour moi grâce à son final
J'ai bien aimé le duel final ( le mode moyen est finalement le mode facile du jeu ) mais pas la phase avant le duel. Je déteste ce genre de fin comme ça avec les vagues d'ennemis; pour moi c'est un signe de flemme des concepteurs.
Portal : Still Alive
Heureusement qu'il y a les modes défis sinon j'ai l'impression de jouer à un didacticiel du début jusqu'à la chambre 16/17. Sinon rien à dire sur le concept des portails, la musique Still Alive et le boss final. J'ai hâte de jouer au deuxième qui ressemble moins à une démo. :D
Oui je me suis un peu mal exprimé, je voulais dire au-delà du concept des portails, dans son ensemble, le design, et même l'ensemble des pièces, qu'elles soient faciles ou non
J'ai de bons souvenirs sur Jak & Daxter, fini à sa sortie mais pas retouché depuis. Faudrait que je me chope la version HD sur PS3, par contre les épisodes suivants me tentent moins.
Saint Seiya Bataille du Sanctuaire (ps3), et platiné par la même occasion :D
Le premier Jak & Daxter m'avait déçu. Je n'ai pas testé le 2. Par contre, j'avoue que le 3 avait une ambiance "à la Mad Max" assez chouette, en particulier toute la partie au début où on explore le désert en véhicule (après, on change d'ambiance vu qu'on revient dans la ville du 2, et c'est là que je m'étais arrêté par manque de temps, je n'ai pas pu finir le jeu).
Nouveau jeu fini hier matin, Conker's Bad Fur Day sur N64 : 16/20
J'étais parti pour me faire le premier Turok, et là, premier point de sauvegarde, "No Controller Pak found", et merde, je ne savais pas qu'il fallait cet accessoire... Bon bah tant pis, en attendant on va se faire Conker, ce jeu qui coûte un bras...
Conker est un jeu de plateforme un peu à la Banjo-Kazooie (développé par le même studio), mais là, ce n'est pas du tout le même public visé, et c'est complètement assumé. Alcool, sexe, scatologie, hémoglobine à foison, on n'est clairement pas dans un titre adressé aux enfants. Je ne saurais résumer l'histoire du jeu tant c'est n'importe quoi, nous contrôlons donc Conker (un écureuil) qui va se retrouver embarquer dans un tas d'aventure, tout en se faisant traquer par un roi maléfique et ses sbires pour en faire un pied de table (est-ce que j'ai dit que l'histoire c'était n'imp ?). On va donc se retrouver à aider une guêpe qui souhaite butiner une fleur, affronter un tas d'excréments géant chantant de l'opéra, se retrouver en pleine arène de gladiateur, j'en passe et j'en passe pour ne pas spoiler, mais vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer.
Graphiquement le jeu est très beau pour de la N64. Les personnages sont superbement modélisés et très variés. On ne retrouve pas les mêmes ennemis en fonction des lieux, et ça c'est appréciable. Les décors sont très variés, aussi bien en terme d'architecture que de coloris, ce qui nous donne un univers très vivant et agréable à traverser, sans pour autant qu'il y ait de cohérence (une caverne préhistorique à côté d'une boîte de nuit, there is a little problem ^^). Et c'est ça qui fait tout le charme du jeu, toutes ces situations complètements WTF, que ce soit dans les dialogues ou les lieux où l'on se trouve, ça part en sucette du début à la fin, et c'est méga fun.
Pour la maniabilité, malheureusement c'est là que ça pêche un peu... Conker se manie plutôt bien, mais la gestion de la caméra, mon dieu !!! A s'arracher les cheveux par moments... Ca m'a rappeler mes prises de tête sur Kingdom Hearts tant ça part dans tous les sens par moments. Après je reconnais qu'il y a plusieurs passages un peu fourbes où je me suis dit que c'était impossible, mais finalement c'est que je ne m'y prenais pas de la bonne façon (et ça ça m'est arrivé plus d'une fois). Mais cela n'empêche que la caméra est très capricieuse par moments, et je peux vous assurer que cela vous posera problème sur certaines phases de jeu, notamment les passages aquatiques, les phases en vue FPS (mon dieu les abeilles...), ou bien les séquences où il faut se dépêcher. Oui, vous allez perdre quelques vies... Heureusement que les continues sont illimités (même si on nous fait croire le contraire). Mais il faut noter aussi évidemment la variété dans le gameplay. En soit, notre personnage peut juste courir, sauter ou donner des coups de casserole (ce qui ne sert quasiment à rien il faut le dire), mais il y a beaucoup d’interactions qui apportent un plus au gameplay qui se retrouve finalement très varié en fonction des lieux.
Pour l'histoire, j'ai lu à droite et à gauche qu'il n'y avait rien de cohérent et tout et tout, mais j'ai envie de dire, personnellement c'est justement ce qui m'a plu ! C'est complètement barré, on se croirait presque dans un film de Tarantino tant les dialogues sont bien pensés et les situations abracadabrantes. Moi j'ai kiffé, et le nombre de référence est juste FARAMINEUX, et c'est vraiment excellent d'arriver à un endroit et de te dire "mais non, il ont repris Gladiator", ou Orange Mécanique, ou Terminator, ou Retour vers le futur pour ne citer que cela. Rassurez-vous, c'est vraiment un mini spoil vu le nombre de références...
Pour l'OST, pareil, c'est vraiment top. Que des dialogues parlés, un des défauts étant que le jeu n'est pas traduit, et ça c'est vraiment pas cool (au moins les sous-titres quoi, c'était pas compliqué...). Des doublages très crédibles, je me croyais devant un film à chaque "cinématique", et j'en voulais encore plus. Les musiques collent plutôt bien au différentes séquences de jeu, même si certains thèmes ne sont pas plus marquants que ça (je reviens sur le passage de la boîte de nuit, franchement, un passage énormissime, que ce soit dans le design ou pour la musique, même si on n'apprécie pas ce style).
Je finis sur la durée de vie. J'ai mis un peu plus de 13h à finir le jeu, et je pense qu'on peut en enlever facilement 2 ou 3 par rapport aux morts dues à la maniabilité et au temps que j'ai mis à résoudre certaines énigmes. Car oui, ce n'est pas qu'un jeu de plateforme, il y aura plusieurs passages qui demanderont réflexion, et notamment de bien faire attention à tout ce qui vous entoure (je me suis retrouvé à tourner parfois en rond et tout essayer avant de me rendre compte que j'avais mis de côté un élément du décor). Le jeu n'est pas si dur, certaines phases plus que d'autres (même si on enlève la maniabilité), mais pour moi c'est ce qu'il faut. Par contre, même si le jeu n'est pas traduit, difficile de se perdre, en tout cas pour ma part j'ai toujours su où aller et quoi faire sans devoir regarder de soluce. Après si on ne parle pas anglais ça risque d'être plus compliqué... Je dirais donc que la durée de vie est plutôt correct pour un jeu du genre, mais vous verrez, vous n'aurez pas le temps de vous ennuyer.
Oui, je considère que c'est un des grands titres de la N64 malgré ses défauts, mais trop cher pour le contenu (je m'en étais tiré pour 140€). Je recommande quand-même.
Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes... Attendez plus longtemps !
Twitch : https://www.twitch.tv/zemouchman
Discord : https://discord.gg/Wyt4wsqrum
J'ai fini le tout premier Assassin's Creed, sur PC, en environ seize heures de jeu d'après Steam. Tantôt adulée, tantôt décriée, il était temps que je me mette à cette série: mieux vaut tard que jamais. Bien qu'il soit le volet le plus critiqué à cause de son gameplay, mon choix s'est porté naturellement sur le premier épisode, d'une part parce que c'est le premier (logique, le scénario se suit d'épisode en épisode, autant commencer par le début), et d'autre part parce que c'était de loin le volet qui m'attirait le plus pour son ambiance et son background.
Le scénario est assez original, car dès la première minute de jeu on incarne Desmond Miles à l'époque contemporaine, un jeune homme séquestré dans un complexe étrange d'une société pharmaceutique menant des recherches sur Desmond et en particulier ses ancêtres. On lui demande d'entrer dans une machine appelée Animus qui a pour but de raviver la "mémoire génétique" de Desmond pour revivre les souvenirs de ses ancêtres faisant partie d'une confession d'Assassins, et pour un but que je ne vais pas dévoiler. C'est alors qu'on prend le contrôle du héros principal du jeu, à savoir Altair, un jeune maître assassin du village de Masyaf au Moyen-Orient, en pleine guerre de croisade entre le Roi Richard Coeur de Lion et Saladin. Suite à une mission qui tourne mal, le mentor du héros, Al-Mualim, déchue Altair qui redevient un simple novice. Son maître lui donne une seconde chance: assassiner neuf hommes (aussi bien dans le camp de Richard Coeur de Lion que dans celui de Saladin) dans les trois villes du jeu, à savoir Damas, Acre et Jérusalem. La plupart de ces personnages sont inspirés de personnages historiques comme Robert de Sablé, Garnier de Naplouse, ou encore Guillaume de Montferrat (et sans parler de Richard Coeur de Lion qu'on aperçoit à quelques moments). Sur sa route, Altair va aussi croiser (ahum!) pas mal de templiers qui essaient de le tuer.
Je m'arrête là pour le scénario, qui est assez intéressant et donne envie d'en savoir plus, et ce malgré une fin ouverte assez naze qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Pour un jeu sorti sur consoles en 2007 (et sur PC en 2008), force est de constater qu'il reste très joli graphiquement, grâce à une belle direction artistique, un jeu de couleurs pour identifier chaque ville (des teints jaunes pour Damas, bleutés pour Acre, et un mélange des deux pour Jérusalem), et une architecture des villes très bien rendue avec de très beaux panoramas depuis les toits. Il y a juste le clipping très prononcé qui peut se révéler assez dérangeant, surtout lorsque l'herbe apparaît à dix mètres du personnages. Mais globalement, le jeu tient vraiment la route techniquement et esthétiquement, j'imagine la claque que ça devait être à sa sortie. Et puis j'ai aussi cette impression de jouer à une sorte de suite à Prince of Persia: les Sables du Temps, fait aussi par Ubi Soft Montréal, ce qui m'avait d'ailleurs poussé à découvrir ce premier Assassin's Creed pour retrouver son ambiance Mille et Une Nuits magiques dans un contexte plus historique.
Par contre, les musiques de Jesper Kyd sont beaucoup trop discrètes, à cause d'un mixage sonore dans les choux, et c'est dommage alors que les musiques étaient cool et parfaitement audiables dans Prince of Persia: les Sables du Temps. Cela dit, j'ai beaucoup aimé ce petit "jingle" au piano à chaque fois qu'on accomplit une mission préliminaire ou qu'on synchronise la mémoire depuis une tour d'observation: petit détail assez sympa.
Autrement, on a affaire à un jeu monde ouvert mélangeant plate-forme (très assistée), action et aventure. On a un mini overworld qu'on peut parcourir à cheval et qui sert à accéder à toutes les villes du jeu. Le héros est capable de monter sur tous les bâtiments, de combattre à l'épée, et de se fondre dans la foule (en particulier parmi les érudits encapuchonnés) pour assassiner furtivement des cibles avec ses lames secrètes. Au fur et à mesure que le héros tue une cible principale, il regagne une compétence (escalade, nouvelle arme). Avant d'abattre chaque cible, Altair doit parcourir tout le quartier de la ville, et en particulier tous les points d'observations au sommet des plus hautes tours afin de dévoiler progressivement la carte du quartier ainsi que les points d'intérêt et missions qu'il peut accomplir. Une fois la mémoire du quartier "synchronisée", Altair peut accomplir les missions préliminaires à chaque assassinat: espionnage (s'asseoir sur un banc pour écouter une conversation), vol (on doit suivre quelqu'un pour lui dérober un document important), et interrogatoire (suivre quelqu'un jusqu'à une rue plus ou moins déserte afin de le "cuisiner" à coups de poing). Une fois les informations récoltées, on doit se rendre à l'endroit où se trouve notre cible et la tuer (soit furtivement si on peut, soit au bourrinage), et rejoindre le quartier général de la ville avant de faire notre rapport à Al-Mualim.
Animus oblige, le jeu est rempli de barrières invisibles justifiées par le scénario, car le héros doit d'abord "synchroniser" la mémoire de l'ancêtre de Desmond, retrouver ses souvenirs perdus afin d'ouvrir de plus en plus l'aire d'exploration. Le jeu justifie également le fait que tout le monde parle anglais (ou français dans la VF) à cette époque grâce à l'Animus qui essaie de faire en sorte que tout le monde parle dans une langue compréhensible. Il y a quelques entorses à l'Histoire, là encore plus ou moins justifiées par le scénario (en gros, l'Animus montrerait ce qui s'est réellement passé en dehors des livres d'histoire qui auraient un peu déformé la réalité, en gros c'est l'idée même si c'est un peu tiré par les cheveux). Si on veut aller plus loin, on peut dire aussi que ce concept d'Animus permet même de justifier les gros manquements des ennemis en terme d'IA (même si je ne suis pas dupe, on ne me la fait pas).
Bon, j'ai abordé à peu près tous les bons points du jeu (background historique, graphismes, scénario), donc j'aborde le plus gros problème du jeu: son gameplay. N'y allons pas par quatre chemins: le jeu est complètement raté dans son gameplay (je ne parle pas de la jouabilité qui reste correcte), sur tous les points, alors que le jeu essaie de manger à tous les râteliers (monde ouvert oblige).
Ainsi, l'aspect plate-forme et "parkour" sur les toits est foiré. Moi qui sors tout juste de Mirror's Edge, aïe! On peut dire que la comparaison fait très, très mal à ce niveau-là. On se retrouve donc avec un jeu de plate-forme hyper assisté à l'excès, au point que pas mal de passages répondent assez mal vu que le héros a parfois tendance à s'accrocher là où on ne veut pas (ou au contraire à ne pas s'accrocher). Altair est assez lourd et pataud dans ses sauts, pas du tout agréable à diriger (il se traîne pendant les phases d'escalade), et le jeu se révèle désagréable dès qu'on essaie de descendre d'un rebord vu que le héros doit d'abord s'accrocher automatiquement au rebord avant de se relâcher pour retomber de manière très raides. Les sauts sont d'ailleurs très raides, c'est assez étrange. Les balancements sur les trapèzes sont assez désagréables également. De plus, les phases d'escalade sont inintéressantes dans la mesure où elles ne présentent absolument aucun risque, aucun stress, donc aucun sentiment de vertige, et ne demandant presque jamais d'étudier à l'avance le trajet à emprunter (contrairement à Mirror's Edge, ou à Prince of Persia: les Sables du Temps).
Bref, j'ai vraiment peine à croire que ce jeu a été développé par le même studio qui a sorti Prince of Persia: les Sables du Temps, qui était aussi un peu assisté dans sa partie plate-forme mais qui était quand même beaucoup plus agréable à diriger (on pouvait même courir sur les murs contrairement à Assassin's Creed), et demandait aussi de faire attention et d'avoir un minimum de timing pour ne pas tomber dans le vide.
Seul truc que j'ai aimé, c'est le "saut de la foi", lorsqu'on est tout en haut et qu'on doit sauter automatiquement dans une botte de foin: c'est sympa et assez classe.
Parlons des combats maintenant. Ils sont parvenus à faire des combats encore plus pourris que ceux de Prince of Persia: les Sables du Temps, ce qui est un exploit! Au moins dans ce Prince of Persia, même si les combats n'étaient pas géniaux, il y avait un minimum de fun (on pouvait grimper sur l'ennemi, ou rebondir sur un mur pour charger les ennemis). En fait, l'IA est catastrophique car bien qu'on combatte des groupes d'ennemis, chaque ennemi attend son tour pour attaquer, ce qui donne lieu à des situations ridicules. Mais surtout, dès qu'on a appris la technique auprès de notre maître, on va l'utiliser jusqu'à la fin du jeu: la contre-attaque. En gros, il faut se mettre en position de garde et appuyer sur le bouton d'attaque dès qu'un ennemi commence à nous attaquer pour le contrer et le mettre à terre (et l'achever). Et bien je peux vous dire que j'ai utilisé cette technique jusqu'à la fin du jeu, pour tous les ennemis et tous les boss du jeu (dont le boss final). Avant, je me contentais juste de faire du bourrinage avec l'épée, et après je n'ai utilisé que la contre-attaque (et puis, il n'y a que ça qui fonctionne en fait dans le jeu).
Enfin, le troisième aspect du gameplay du jeu, c'est l'infiltration. A la limite, c'est encore le point le plus "réussi" du jeu, mais ça reste quand même très basique, et surtout il y a pas mal de problème. On doit appuyer sur un bouton pour se mettre en mode "pieux", où on marche à deux à l'heure en faisant mine de prier afin de se dissimuler dans la foule pour ne pas se faire repérer: manette en main, c'est très chiant et ennuyeux. La plupart des missions d'assassinat encouragent à se la jouer infiltration, mais en général ça tourne toujours mal et on est obligé de se la jouer bourrin, quand des missions ne nous donnent carrément pas d'autre choix que de combattre à l'épée. Pourtant, le jeu semble vouloir se donner un petit air de Hitman dans l'idée de s'infiltrer au grand jour en se fondant dans la foule et en tuant discrètement sa cible sans se faire voir, mais généralement ça ne fonctionne pas. Le seul endroit où ça a marché pour moi, c'est le port: là pour une fois, on avait un level-design assez ouvert, pensé pour l'infiltration, je pouvais tuer discrètement des gardes sur leurs tours de guet avec mes couteaux de lancer, et j'ai tué ma cible sans me faire voir (par contre, l'endroit m'a énervé à cause de bugs de collision me faisant tomber dans l'eau alors qu'Altair ne sait pas nager). Globalement, on est à mille lieux d'un Hitman Blood Money qui proposait plein de façons différentes d'accomplir une mission, était beaucoup plus riche dans ses possibilités d'infiltration, et avec un level-design plus poussé.
Mais globalement, c'est le bourrinage qui fonctionne le mieux dans ce jeu, car soit l'infiltration est très chiante (marcher à deux à l'heure), soit elle ne marche carrément pas. Et c'est complètement contradictoire avec l'esprit du jeu qui est censé nous faire incarner un assassin caché dans l'ombre, et dont on rappelle sans cesses ses "credo", qui se fait tout le temps engueuler "Non, Altair, tu es trop bourrin, regarde le bordel que tu as laissé derrière toi!". Il y a un gros d'équilibrage à ce niveau-là.
Mais en fait, le gros problème du jeu, c'est sa répétitivité. Pour chacun des neuf assassinats, le schéma est exactement le même: debriefing au QG, synchronisation de la mémoire depuis les tours d'observation, interrogatoire, espionnage, vol, mission d'assassinat, fuite, QG. Ainsi, dans le jeu, on va être amené à faire l'interrogatoire neuf fois (et même dix fois en comptant le prologue), à faire dix vols, à espionner dix fois. Le pire, c'est la synchronisation de la mémoire, étant donné que chaque quartier de la ville contient environ dix tours d'observation à escalader, qu'il y a trois quartiers par ville, et qu'on a trois villes (en plus du "royaume" qui fait office d'overworld entre les villes): si vous comptez bien, on sera amené pas moins de cent tours d'observation pour synchroniser la mémoire et dévoiler toute la carte, ce qui est beaucoup trop, et ce alors que l'aspect plate-forme assistée est inintéressant à jouer.
Passons aussi sur ce monde ouvert qui a tous les travers et clichés du jeu vidéo monde ouvert: c'est vide, on ne peut parler à pratiquement personne (et ce sont tous des clones), les quêtes annexes sont inintéressantes, collectionnite de drapeaux à outrance. Encore une fois, j'ai eu l'impression que ce monde ouvert était une sorte d'écran de chargement de plusieurs minutes avec son et image pour accéder au niveau suivant, et avec plein d'obstacles énervants (j'y viens maintenant).
La répétitivé, là encore, c'est une chose, ça ne me dérange pas forcément si le jeu est fun à jouer... mais il ne l'est pas du tout! Le jeu fait tout pour énerver le joueur et casser son immersion. Alors que je voudrais me balader tranquillement à cheval, galoper et profiter du paysage, je tombe sans arrêt sur des troupes de soldats (de Saladin ou de Richard Coeur de Lion) qui m'obligent à trottiner pour ne pas me faire repérer (ce qui est absurde et surtout très chiant), donc moi je préfère tracer et galoper, et évidemment ça ameute tout le monde. Impossible de bien s'immerger dans cet univers quand on se fait à chaque fois attaquer et poursuivre et en entendant sans arrêt "Meurs, chien d'infidèle!".
Dans les villes, si on a le malheur de passer par les toits, on se fait aussi harceler par les archers embusqués, qu'on peut choisir de tuer discrètement, mais on se fait pratiquement toujours repérer par un autre archer, et donc on est obligé d'interrompre le "parkour" pour les tuer (ou bien s'enfuir pour se cacher ensuite).
Et si on passe par la rue, on se fait harceler par les mendiantes!!! Sans arrêt, je me fais emmerder par elles. Et au cours d'une mission de filature, je me retrouve entouré de deux mendiantes qui n'arrêtent pas de crier "S'il vous plaît, je suis pauvre, je crève de faim, donnez-moi une pièce pour manger! Non, ne partez pas, s'il vous plaît, donnez-moi à manger": c'est horriiiiiible! Si encore on pouvait leur donner quelque chose pour avoir la paix, je veux bien, mais non, même pas: on n'a aucun inventaire, aucun argent, on ne peut absolument rien leur donner! Franchement, je n'ai pas du tout compris leur délire avec les mendiantes dans ce jeu, à part énerver le joueur et lui donner une haine viscérale des mendiantes!
Et dans le même style, il y a ces neuneus qui sont censés connaître notre visage et nous mettre ainsi des bâtons dans les roues. Là encore, je n'ai pas compris leur délire, car il s'agit de bonshommes complètements simplets, poussant des gémissements, comme possédés et se tenant la tête par leurs mains, qui se mettent à nous bousculer dès qu'on est près d'eux. Là encore, ils m'ont bien fait chier, surtout pendant certaines missions de filature, et parfois ils me bousculent vers la foule qui, en retour, m'engueule parce que je les bouscule alors que j'ai été poussé (absurde!). J'en ai même un qui m'a poussé dans l'eau dans le port (et donc je me suis noyé). C'est très énervant.
Bref, non seulement le jeu est répétitif, mais en plus le jeu fait tout pour énerver le joueur, dans un monde ouvert vide et inintéressant à explorer qui ne sert que de zone de transition pour aller d'une mission à une autre. De tous les jeux Ubi Soft que j'ai faits, Assassin's Creed est de loin celui qui a le gameplay le plus raté, et je pèse mes mots. Je ne comprends pas ce qui s'est passé, alors que jusque-là Ubi Soft des jeux avec un gameplay plutôt bon (les Rayman, Beyond Good and Evil, Splinter Cell, Prince of Persia les Sables du Temps). Je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Je serais tenté de dire que vu que c'est pratiquement la première fois qu'ils sortaient un jeu vidéo monde ouvert, ils ont consacré absolument tout leur budget là-dedans (graphismes, construction des villes) et que leur manque d'expérience et d'argent en la matière ne leur a pas permis de fignoler leur gameplay.
C'est là que je vais comparer Assassin's Creed avec une autre série. J'ai déjà parlé de Hitman, mais en fait, au fil du jeu, je me suis rendu compte que le jeu ressemble énormément à... Sly Raccoon! En particulier à Sly 2 et Sly 3. C'est le même principe: on dirige un héros de l'ombre, qui est très agile, doit explorer des lieux ouverts (souvent des villes), passe beaucoup de temps sur les toits pour ne pas se faire repérer (et avec également un aspect plate-forme contextualisé, ou semi-contextualisé), et à faire plein de missions préliminaires dans l'ordre qu'on veut (souvent axées infiltration et plate-forme) pour préparer le terrain afin d'accomplir son objectif principal (voler un trésor).
Tout est plus réussi dans Sly 2 et 3. L'aspect plate-forme est nettement plus aboutie et fun, vu que cette fois on a une jouabilité assez libre pour les sauts (donc beaucoup plus fluide et agréable) et avec un aspect semi-contextualisé consistant à appuyer sur le bouton d'action dès qu'un objet du décor est en surbrillance pour nous indiquer qu'on peut grimper dessus et s'y poser, donc je n'ai que très rarement râlé sur le jeu qui ne me ferait pas sauter au bon endroit (et ça demandait au joueur de faire attention à ses sauts malgré tout). Les missions sont également très variées, beaucoup plus fun, et toutes différentes, avec une approche infiltration beaucoup plus réussie que dans Assassin's Creed et pratiquement aucun combat. Et on trouvait aussi des objets à collectionner dans chaque zone du jeu, et des améliorations des mouvements du héros. Et dans Sly 2 et 3, les mini mondes ouverts sont nettement plus petits que dans Assassin's Creed, mais beaucoup plus denses et plus intéressants à explorer, avec un vrai aspect plate-forme/infiltration agréable et intéressant.
D'ailleurs, en me renseignant, j'ai vu que Assassin's Creed IV Black Flag se passe dans un monde de piraterie avec des batailles... exactement comme tout un chapitre de Sly 3 (qui avait un gameplay naval tèrs réussi)! Du coup, je suis vraiment en train de me demander s'ils ne sont pas inspirés de Sly Raccoon, car il y a quand même pas mal de ressemblances (de toutes façons, j'ai toujours trouvé les Sly assez sous-estimés, et ce alors qu'ils font mieux que Assassin's Creed sur tous les points question gameplay).
Je vais quand même finir par un bon point: le choix du contexte historique. Il faut être honnête et accorder ce bon point au jeu: rares sont les jeux qui osent choisir un tel cadre, à savoir le Moyen-Orient, en pleine guerre des croisades, nous faisant diriger finalement un "autochtone", et rendant justice aux civilisations orientales et à leur architecture de toute beauté (ça me rappelle mes voyages en Turquie et surtout en Iran cet été, et ça comble un peu ma tristesse et ma frustration de ne pas pouvoir visiter la Syrie et Damas ainsi que les autres sites historiques). En plus de ça, le jeu aborde vraiment le thème de la religion et des guerres entre toutes ces confessions religieuses, en présentant les choses de manière assez intelligente, contrastée et non manichéenne. Ce n'est pas juste "les gentils croisés contre les méchants Sarrasins" ou inversement, et à chaque ville on assiste à des scènes où, tantôt les meneurs présentent Richard Coeur de Lion comme un monstre envahisseur qui détruit tout sur son passage (à Damas), tantôt c'est Saladin qui est présenté comme un monstre sanguinaire, et entre les deux on a tous ces peuples qui n'aspirent qu'à vivre en paix avec leurs croyances, à l'image de la ville de Jérusalem qui concentre toutes les croyances qui se côtoient et vivent ensemble.
Et bien franchement, compte tenu du contexte actuel (un vrai bordel au Moyen-Orient), peu de temps après la guerre en Irak, et un après la sortie d'un Call of Duty 4 Modern Warfare qui met en place une guerre moderne "fun" où on s'amuse à tuer du Russe et du "bougnoul", et bien j'ai quand même trouvé qu'Ubi Soft a été très courageux de sortir un tel jeu (et une nouvelle licence en plus), qui fait preuve d'un minimum de recul à ce sujet et présentent les choses de manière nettement plus intelligente et plus positive. J'ai beau chercher, mais je ne vois pas vraiment d'autres jeux qui ont choisi un tel cadre historique, qui est assez exotique (comparé à l'Italie de la Renaissance, à l'Amérique ou aux Caraïbes des autres volets). Et globalement le scénario est intéressant, avec les neuf cibles d'Altair (héros intéressant d'ailleurs) qui interrogent toujours le héros sur la raison d'être de ses actes, sur la frontière floue entre le bien et le mal. Non, franchement, c'était assez couillu de leur part, et c'est la raison principale pour laquelle j'ai voulu jouer à ce jeu et le terminer malgré tous les gros problèmes de gameplay (un gros gâchis), car au final j'en suis quand même ressorti avec un certain capital sympathie pour le jeu et ses intentions.
j'avais beaucoup aimé le premier assassin.
je viens de terminer rise of the tomb raider, j'ai bien aimé il est dans la lignée du premier, les deux dernières heures du jeu sont totalement épiques, le jeu est passé du bon au très bon pour moi grâce à son final
Tu étais épatant dans Wall Street !
Portal : Still Alive
Heureusement qu'il y a les modes défis sinon j'ai l'impression de jouer à un didacticiel du début jusqu'à la chambre 16/17. Sinon rien à dire sur le concept des portails, la musique Still Alive et le boss final. J'ai hâte de jouer au deuxième qui ressemble moins à une démo. :D
Vive le chocolat & le saxophone!
Portal reste quand-même un excellent concept tu ne trouves pas ?
Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes... Attendez plus longtemps !
Twitch : https://www.twitch.tv/zemouchman
Discord : https://discord.gg/Wyt4wsqrum
Justement, c'est ce que j'ai dit. :D
Vive le chocolat & le saxophone!
Oui je me suis un peu mal exprimé, je voulais dire au-delà du concept des portails, dans son ensemble, le design, et même l'ensemble des pièces, qu'elles soient faciles ou non
Si je ne suis pas de retour dans 5 minutes... Attendez plus longtemps !
Twitch : https://www.twitch.tv/zemouchman
Discord : https://discord.gg/Wyt4wsqrum