Est-ce que vous vous rendez compte que vendre un jeu dématérialisé deux fois moins cher qu'en physique, c'est de la concurrence déloyale qui va faire courir les boutiques à la ruine (sachant qu'en plus il n'y a rien de plus facile que d'acheter en dématérialisé par de simples clics depuis chez soi plutôt que de se faire chier à sortir de chez soi ou même attendre plusieurs jours l'expédition, donc forcément si c'est encore plus facile d'acheter en dématérialisé par "fainéantise", autant monter un peu le prix par rapport à ceux qui font l'"effort" du déplacement) ?
Et vous pensez vraiment que l'hébergement des jeux en dématérialisé et les serveurs ainsi que leur maintenance, c'est gratuit ?
De plus, n'oubliez pas qu'il y a des promos dans les boutiques virtuelles de temps en temps.
C'est quoi le rapport avec ce que tu me cite et ce que Phil te répond?
- Le demat si il veut régner doit baisser de prix, mais un moment ceci fait le prix remontera car les distributeurs distribueront comme ils veulent, et comme l'occasion n'existera plus on l'aura dans l'oignon, tu devrais relire mon poste précédent car il ne vas pas vers le demat mais vers l’existence des 2 et qu'il reste le choix.
Et si je parle pas de boutique c'est parce que le demat les tueras.
Je dis juste que vendre les jeux dématérialisés moins cher qu'en physique, c'est justement la meilleure façon de supprimer peu à peu et définitivement le support physique, si c'est vraiment ce que vous voulez. ^^
T'as une logique de passéiste Rudolf. Forcément si on passe sur du full démat un paquet de métiers disparaitront, mais est-ce que c'est forcément un mal ? Par un processus de destruction créatrice (concept bien connu en économie), de nouveaux emplois remplaceront les anciens. Depuis la nuit des temps ça fonctionne comme ça.
Exemple en lien avec le livre : Quand Gutenberg a révolutionné l'imprimerie, il y a un paquet de copistes qui ont du gueuler car on remplaçait leur emploi. Pour autant, leur profession était vouée à disparaitre (et a bien disparu).
Exemple peu pertinent : les moines copistes étaient très peu nombreux et il n'y avait pas de production de masse (c'était uniquement destiné à une très faible minorité alphabétisée de la population), alors que l'imprimerie a introduit peu à peu une production de masse (et donc une augmentation de l'emploi, allant de pair avec l'alphabétisation progressive de la société). Or, je ne suis pas persuadé que le passage au tout numérique contiendra autant d'emplois que les boutiques (je dirais même qu'il y en aura moins).
Et puis comme on l'a dit, il y a des inconvénients au numérique, comme l'impossibilité de revendre ce qu'on achète.
En fait, ce qui me gêne dans tout ça, c'est que peu à peu on assiste à une dépersonnalisation de la société, ainsi qu'à une dévalorisation de l'oeuvre dans son ensemble qui se retrouve réduite à une simple copie numérique et qu'on ne fait plus que "papillonner" d'une copie à une autre sans s'y investir pleinement à cause de la corne d'abondance (il n'y a qu'à voir les soldes de Steam, moi j'en suis revenu franchement). Toute la société devient de plus en plus robotisée, y compris les hommes. Et la société devient également de plus en plus "fainéante" et assistée, de moins en moins capable de mettre le nez dehors (comme dans Wall-E et dans pas mal d'oeuvres d'anticipation et de SF).
Cetait un exemple parmi d'autres, pas les mêmes conséquences on est d'accord. Mais le raisonnement reste le meme.
Je vois pas bien le rapport avec la dépersonnalisation de la société. En quoi le démat a t il a voir avec tout ça ? En quoi un ebook serait un objet dépersonnalise ?
Bah, c'est simple : tu as accès à tout quand tu veux, par de simples clics, tu papillonnes sans finir l'ebook, puis tu télécharges encore un autre, puis encore, etc. A contrario, quand tu vas dans les boutiques, tu es confronté à l'inconnu par rapport à ce qui t'attend, par rapport aux livres que tu peux trouver, parfois des choses plus ou moins rares auxquelles tu vas donner plus d'importance en les achetant parce que tu ne t'attendais pas à les trouver. Tu perds le charme de "chiner" dans les boutiques, de tomber sur une perle rare, de discuter avec des vendeurs ou d'autres clients passionnés qui partagent les mêmes goûts que toi.
Et puis essaie un peu de dédicacer un ebook lors d'un salon du livre ou d'un festival de BD : impensable, pour moi qui adore fréquenter les festivals de BD et discuter avec les auteurs pendant qu'ils me font une dédicace, tout en me permettant de tomber sur des auteurs que je ne connaissais absolument pas. Là encore, le passage au dématérialisé constituerait la mort des festivals et de ce genre de rendez-vous culturel où tout le monde se retrouve physiquement et non pas derrière un écran de PC (et même quand des gens se retrouvent, ils préfèrent rester les yeux rivés sur leur écran de smartphone plutôt que de se parler, ce qui a tendance à me hérisser le poil quand ça arrive autour de moi).
C'est vraiment ça que vous voulez avec le passage au 100% dématérialisé ?
Bref, voilà pourquoi je trouve que le dématérialisé à tendance à dépersonnaliser l'oeuvre et la société (d'ailleurs j'y inclus les ventes par Internet comme Amazon, même combat pour moi, je ne suis pas fan, c'est rare que j'achète sur Internet, sauf quand on ne me laisse pas le choix en cas de précommande massive et d'épuisement des stocks prématuré d'un produit avant sa sortie, une tendance que je vomis d'ailleurs).
on ne fait plus que "papillonner" d'une copie à une autre sans s'y investir pleinement à cause de la corne d'abondance (il n'y a qu'à voir les soldes de Steam, moi j'en suis revenu franchement).
Est-ce que vous vous rendez compte que vendre un jeu dématérialisé deux fois moins cher qu'en physique, c'est de la concurrence déloyale qui va faire courir les boutiques à la ruine
Les boutiques qui vendaient uniquement des cd de musique ont pas mal tous disparue, ca risque d’être le cas des boutiques de jeu vidéo très bientôt.
Est-ce que vous vous rendez compte que vendre un jeu dématérialisé deux fois moins cher qu'en physique, c'est de la concurrence déloyale qui va faire courir les boutiques à la ruine (sachant qu'en plus il n'y a rien de plus facile que d'acheter en dématérialisé par de simples clics depuis chez soi plutôt que de se faire chier à sortir de chez soi ou même attendre plusieurs jours l'expédition, donc forcément si c'est encore plus facile d'acheter en dématérialisé par "fainéantise", autant monter un peu le prix par rapport à ceux qui font l'"effort" du déplacement) ?
Et vous pensez vraiment que l'hébergement des jeux en dématérialisé et les serveurs ainsi que leur maintenance, c'est gratuit ?
De plus, n'oubliez pas qu'il y a des promos dans les boutiques virtuelles de temps en temps.
C'est quoi le rapport avec ce que tu me cite et ce que Phil te répond?
- Le demat si il veut régner doit baisser de prix, mais un moment ceci fait le prix remontera car les distributeurs distribueront comme ils veulent, et comme l'occasion n'existera plus on l'aura dans l'oignon, tu devrais relire mon poste précédent car il ne vas pas vers le demat mais vers l’existence des 2 et qu'il reste le choix.
Et si je parle pas de boutique c'est parce que le demat les tueras.
Je dis juste que vendre les jeux dématérialisés moins cher qu'en physique, c'est justement la meilleure façon de supprimer peu à peu et définitivement le support physique, si c'est vraiment ce que vous voulez. ^^
Oui j'ai bien compris ce que tu écris, mais je ne suis pas sur que tu as compris mon message en fait ^^.
T'as une logique de passéiste Rudolf. Forcément si on passe sur du full démat un paquet de métiers disparaitront, mais est-ce que c'est forcément un mal ? Par un processus de destruction créatrice (concept bien connu en économie), de nouveaux emplois remplaceront les anciens. Depuis la nuit des temps ça fonctionne comme ça.
Exemple en lien avec le livre : Quand Gutenberg a révolutionné l'imprimerie, il y a un paquet de copistes qui ont du gueuler car on remplaçait leur emploi. Pour autant, leur profession était vouée à disparaitre (et a bien disparu).
Exemple peu pertinent : les moines copistes étaient très peu nombreux et il n'y avait pas de production de masse (c'était uniquement destiné à une très faible minorité alphabétisée de la population), alors que l'imprimerie a introduit peu à peu une production de masse (et donc une augmentation de l'emploi, allant de pair avec l'alphabétisation progressive de la société). Or, je ne suis pas persuadé que le passage au tout numérique contiendra autant d'emplois que les boutiques (je dirais même qu'il y en aura moins).
Et puis comme on l'a dit, il y a des inconvénients au numérique, comme l'impossibilité de revendre ce qu'on achète.
En fait, ce qui me gêne dans tout ça, c'est que peu à peu on assiste à une dépersonnalisation de la société, ainsi qu'à une dévalorisation de l'oeuvre dans son ensemble qui se retrouve réduite à une simple copie numérique et qu'on ne fait plus que "papillonner" d'une copie à une autre sans s'y investir pleinement à cause de la corne d'abondance (il n'y a qu'à voir les soldes de Steam, moi j'en suis revenu franchement). Toute la société devient de plus en plus robotisée, y compris les hommes. Et la société devient également de plus en plus "fainéante" et assistée, de moins en moins capable de mettre le nez dehors (comme dans Wall-E et dans pas mal d'oeuvres d'anticipation et de SF).
Cetait un exemple parmi d'autres, pas les mêmes conséquences on est d'accord. Mais le raisonnement reste le meme.
Je vois pas bien le rapport avec la dépersonnalisation de la société. En quoi le démat a t il a voir avec tout ça ? En quoi un ebook serait un objet dépersonnalise ?
Bah, c'est simple : tu as accès à tout quand tu veux, par de simples clics, tu papillonnes sans finir l'ebook, puis tu télécharges encore un autre, puis encore, etc. A contrario, quand tu vas dans les boutiques, tu es confronté à l'inconnu par rapport à ce qui t'attend, par rapport aux livres que tu peux trouver, parfois des choses plus ou moins rares auxquelles tu vas donner plus d'importance en les achetant parce que tu ne t'attendais pas à les trouver. Tu perds le charme de "chiner" dans les boutiques, de tomber sur une perle rare, de discuter avec des vendeurs ou d'autres clients passionnés qui partagent les mêmes goûts que toi.
Et puis essaie un peu de dédicacer un ebook lors d'un salon du livre ou d'un festival de BD : impensable, pour moi qui adore fréquenter les festivals de BD et discuter avec les auteurs pendant qu'ils me font une dédicace, tout en me permettant de tomber sur des auteurs que je ne connaissais absolument pas. Là encore, le passage au dématérialisé constituerait la mort des festivals et de ce genre de rendez-vous culturel où tout le monde se retrouve physiquement et non pas derrière un écran de PC (et même quand des gens se retrouvent, ils préfèrent rester les yeux rivés sur leur écran de smartphone plutôt que de se parler, ce qui a tendance à me hérisser le poil quand ça arrive autour de moi).
C'est vraiment ça que vous voulez avec le passage au 100% dématérialisé ?
Bref, voilà pourquoi je trouve que le dématérialisé à tendance à dépersonnaliser l'oeuvre et la société (d'ailleurs j'y inclus les ventes par Internet comme Amazon, même combat pour moi, je ne suis pas fan, c'est rare que j'achète sur Internet, sauf quand on ne me laisse pas le choix en cas de précommande massive et d'épuisement des stocks prématuré d'un produit avant sa sortie, une tendance que je vomis d'ailleurs).
THAT
Les boutiques qui vendaient uniquement des cd de musique ont pas mal tous disparue, ca risque d’être le cas des boutiques de jeu vidéo très bientôt.