Franchement, je pense en avoir vu beaucouuuuuuuup si ce n'est toutes, j'ai toujours été un grand fan du Hooper, dommage qu'il ne fasse pas de vidéo podcast d'échange avec la commu...
De rien, j'ai beaucoup aimé, surtout que ça me rajoute un challenge supplémentaire en plus d'essayer de gagner. Et puis, MK8 est typiquement le genre de jeu que j'aime jouer quand j'ai un peu de temps libre sans en avoir assez pour jouer réellement à un jeu long.
Alors moi, je n'ai pas fait de prépa, mais je suis parti à la fac (j'aurais pu vu que j'ai eu au bac 19/20 en maths, 16/2 en physique-chimie sachant que j'avais pris la spécialité physique-chimie). Du coup, j'ai fait tranquillement la licence 1 et 2 à Marseille (la Licence 2 a quand même été perturbé par les blocages à la con des étudiants à l'époque de la réforme CPE du gouvernement Raffarin, je pense que ça m'a un peu coûté cher pour bien apprendre certaines notions de physique). Je n'avais pas pu faire une prépa où j'avais tenté de m'inscrire, parce que mes notes du premier trimestre (qui comptaient le plus pour l'inscription) n'étaient pas assez élevées, alors qu'après j'ai explosé au second et troisième trimestre de la terminale S (j'ai toujours été comme ça dans la vie: long à démarrer, mais une fois démarré, je suis bien lancé!).
Par contre, j'ai eu des déconvenues à partir de la Licence 3, qui a été un énoooorme bond dans la difficulté, au point que j'ai dû redoubler (surtout à cause de la physique statistique et de la physique quantique, j'avais aussi du mal avec la relativité restreinte). Cela correspondait aussi à la période où je me sentais un peu démotivé par le parcours du combattant qu'est le parcours Recherche, très long, très précaire, très dur avec peu de place, donc j'avais un peu perdu de vue mes objectifs vu que je me retrouvais surtout à suivre mon cursus sans vraiment savoir quoi faire ensuite. Je manquais de confiance en moi, vu qu'à la base c'était surtout l'astrophysique qui m'attirait, mais que c'était une voie très difficile pour y trouver sa place, j'y avais renoncé.
Du coup, j'ai fait une double inscription Licence 3 et Master 1 de physique. J'avais fait ça parce que mes matières manquantes en Licence 3 étaient juste au nombre de deux (physique statistique et physique quantique) et étaient concentrées sur le second semestre, et ça me permettait de ne pas avoir trop l'impression de perdre du temps avec un "semestre blanc" (vu que j'avais tout validé du semestre 1 de la Licence 3). Ainsi, pendant le premier semestre, je n'ai suivi que les cours de Master 1, et au second semestre j'ai dû délaisser quelques cours de Master 1 pour me concentrer sur les deux cours de Licence 3 qui me manquaient, sachant que la réussite du Master 1 était conditionnée par celle de la Licence 3.
J'ai pu valider les UE manquantes de la Licence 3, mais comme prévu j'ai vraiment galéré sur certaines matières du Master 1, surtout celles que j'avais délaissées au second semestre pour me concentrer sur la Licence 3. Au final, je n'ai pas pu valider que la moitié du Master 1, donc je me retrouvais confronté au même problème que l'année d'avant. Cependant, au cours de l'année et de l'année d'avant, j'ai vachement sympathisé avec mes caramades allemands Erasmus de Licence 3 et de Master 1 à Marseille. Au fil du temps, une idée m'est venue en tête: mes camarades allemands m'ont inspiré.
L'idée? Et bien je galère avec mon cursus à ne valider que des moitiés d'année, et je dois valider la seconde moitié de mon Master 1 l'année prochaine? Et bien pourquoi ne pas encore plus me compliquer la vie et partir faire une année Erasmus en Allemagne à Munich, à la Ludwig Maximilians Universität (LMU) qui est la deuxième université d'Allemagne et même la première fac de physique de l'Allemagne (avec cinq prix Nobel de physique depuis sa création), afin d'y valider ma seconde moitié du Master 1? Ce serait encore plus rigolo, non? Une bonne dose d'adrénaline en plus!
C'est ainsi que je suis parti à l'aventure, en quittant la maison de mes parents pour la première fois de ma vie, pour aller dans un pays où je n'avais jamais fichu les pieds, à savoir l'Allemagne (j'étais tout de même bon en allemand à l'école, j'ai fait la section allemand européen et j'ai eu 18/20 en allemand au bac, contre 9/20 en anglais). J'étais vraiment dans l'optique de vouloir "rentabiliser" mes échecs, et je me disais que c'était l'occasion d'apprendre une nouvelle langue et de réduire la difficulté liée à la langue en ne validant qu'une moitié de Master. C'était une année super, j'ai rencontré des gens formidables (c'était la première fois que j'avais de vraies interactions sociales on va dire, que je sortais vraiment de temps en temps, et que je découvrais aussi la bière d'ailleurs, de la très bonne bière de Munich ^^), j'ai appris plein de choses, ainsi qu'une langue, mais alors qu'est-ce que c'était difficile!!!
La physique en français, ce n'est déjà pas simple, mais alors en allemand, bonjour! Autant les maths en allemand ou dans une autre langue, ce n'est pas hyper dur pour apprendre les formules, mais pour écouter et comprendre les notions physiques dans une autre langue, ainsi que le vocabulaire, c'était chaud bouillant! Evidemment, je me suis viandé à certains examens, sachant qu'on était considérés comme des Allemands, avec que des examens écrits, sans distinction de pays, et que nous n'étions que cinq ou six Erasmus en physique (il n'y a personne qui fait Erasmus physique, ils ne sont pas habitués, alors qu'en sciences po il n'y a que des étrangers et des Erasmus). Comme dit, c'était une fac assez élitiste (j'ai même aperçu un prix Nobel de physique, il planait un peu d'ailleurs). J'ai même fait un stage de deux mois pendant les "vacances semestrielles" d'hiver, parce que je n'avais pas d'autre choix (pas la même organisation en Allemagne), ce qui fait que je n'ai pas eu de vacances d'octobre à juillet! J'ai ramé, mais alors ramé, j'étais mort à la fin de l'année, très fatigué (rien que la langue étrangère entraînait une fatigue mentale supplémentaire, en plus de la difficulté des cours). Mais je me suis accroché, battu jusqu'au bout avec les rattrapages, et j'ai réussi à obtenir mes crédits ECTS qui me manquaient pour valider mon Master 1 fait à moitié.
Bref, vous voyez que mon côté aventurier et voyageur ne date pas d'aujourd'hui! Mais mon coup de poker de Munich a payé, vu que j'ai pu valider la seconde moitié du M1, tout en gagnant plein d'autres choses (une langue étrangère, découverte d'un nouveau pays, rencontres formidables, apprendre à se débrouiller seul sans ses parents pour la première fois). Comme le dirait François Pignon: "Ouuuh! Alors là, c'est très tordu, mais bougrement intelligent!". XD
Après je suis revenu à Marseille pour m'inscrire en Master 2 (orienté physique des plasma, nucléaire, interaction rayonnement-matière et spectroscopie, un peu d'astrophysique). Là encore, je ne savais pas trop aller, je suivais mon cursus pour le terminer, mais je ne me voyais pas tellement poursuivre dans la recherche. J'étudiais aussi la piste des écoles d'ingénieur, mais là encore ça ne me tentait pas (l'impression de faire plus d'économie et de management que de science, ça ne me faisait pas rêver). Et puis après Munich qui était formidable, revenir à Marseille pour la sixième année, qu'est-ce que ça m'avait fait chier! Le choc culturel énorme! La vache! C'était aussi l'année où je m'étais fait agresser le couteau sous la gorge à cent mètres de chez moi le soir pour me piquer mon portefeuille (sans argent heureusement, mais il y avait tous mes papiers!) et mon portable (vieux modèle éteint et déchargé).
Du coup, j'ai fait mon Master 2 en étant un peu "tout cassé", vidé, fatigué, en galérant encore une fois dans les épreuves théoriques et très calculatoires. J'en avais marre, des études, j'avais fourni trop d'efforts, trop ramé, je me sentais fatigué. Après, j'ai fait un stage de recherche qui m'a beaucoup plu, il s'est bien passé, et un an plus tard mon ancien directeur de stage m'a même demandé l'autorisation d'utiliser mes résultats pour publier un article dans une revue scientifique avec mon nom dans les signataires (du coup il l'a fait, maintenant mon nom apparaît sur Internet dans la postérité pour un article scientifique!). J'ai pu valider mon Master 2, mais sans mention, donc ça a compromis mes recherches de thèse, vu que le stage m'avait remotivé pour faire de la recherche.
Ensuite, voilà, j'ai eu une année blanche à faire un boulot de surveillant dans un lycée hôtelier, en devant revenir chez mes parents dans la campagne (et après une rupture amoureuse très douloureuse), en étant un peu abattu par mon impossibilité de continuer dans ma voie. L'année suivante, j'ai décroché une inscription dans un M2 en physique des particules à Strasbourg, puis cette année-là m'a gonflé (trop théorique), donc j'ai arrêté pour me tourner plus vers l'enseignement (j'étais entretemps redevenu surveillant, ou plutôt "assistant pédagogique" dans un lycée professionnel), et j'ai eu le concours pour être prof de maths sciences en lycée pro.
Voilà mon parcours, assez tordu et atypique. Et je me suis encore laissé emporter par mon élan, étant donné la longueur de mon pavé! ^^
J'admire et le contenu du texte et la façon dont tu l'as rédigé. Cela transpire la spontanéité (et la transpiration tout court ^^ !).
Parcours certes, particulier, mais non moins intéressant et riche. Vraiment.
Je ne souhaite pas, et n'ai pas forcément le "droit" d'entrer dans le détail de ton cursus et cheminement, mais je trouve que tu as beaucoup de mérite Rudolf. Beaucoup.
Je prendrais le temps de parler un peu de moi une autre fois, mais juste pour jouer le jeu :
Moi, j'ai fait tout mon cursus scolaire dans un établissement de la mission française. J'ai été un bon voire très bon élève jusqu'à la fin du collège. Au lycée, je ne travaillais plus trop et me posais beaucoup de questions sur le monde, les personnes, les interactions sociales, la justice, la morale, les convictions, l'amitié, l'amour, etc.
Spoiler ▼▲
J'ai fait S avec Spécialité SVT (je me débrouillais bien dans l'ensemble, mais surtout et quelque peu paradoxalement en...Géologie ^^ ! J'aimais bien Haroun Tazieff ^^ !). Je me cantonais à mes bases acquises durant les années précédentes, bien que je sentais que ça ne suffisait plus pour avoir 18/20 :D ! Alors, j'oscillais entre 8 et 18 XD ! Je me souviens en Terminale, l'année ou je ne travaillais que la veille au soir tous mes devoirs, avoir un devoir de probabilité (Devoir de Maison) à rendre, que nous avait donné le père mathématicien de notre prof de Maths (Mme Marie, qui avait un très joli fessier au passage, qui rebondissait parfaitement selon les lois de la gravitation universelle XD !) : "Un devoir de maison sur les Probabilités, pas de note débile qui ne reflète pas ce que je comprends de ce que vous me racontez vous les profs et que vous croyez, vous, comprendre" (certes, un peu rebelle à l'époque)...je m'atèle à la tâche et j'obtiens une remarque (du papa, donc) qui m'avait beaucoup marqué : "jeune homme, continuez les mathématiques" : ce que, bien sûr, je ne fis pas :D !
Je réussis mon bac en oubliant pas moins d'un tiers des exercices dans chaque examen XD ! Une mention assez-bien dont je ne reviens toujours pas... Surtout que durant les 2 années de lycée, je m'interrogeais davantage sur le sens, par exemple, de la Musique (il paraît que je suis extrêmement doué...mais comme pour les maths, je n'ai jamais vraiment investi... Je joue en improvisation de la musique classique, sans problème... J'en pleure parfois quand je joue...mais j'ai toujours senti au fond de moi qu'il y avait quelque chose de plus essentiel à explorer en moi-même et en le monde...notamment à travers la musique, mais pas uniquement...).
En Tunisie, on a un code couleur pour le classement au Baccalauréat (on ne peut pas faire ce que l'on veut : sélection oblige dès l'universitaire). Rose :1er sur la liste ; Vert :2ème sur la liste ; Blanc : 3ème sur la liste, etc. J'ai obtenu Vert après un calcul qui m'a été favorable (les coefficients des matières ne sont pas les mêmes entre l'établissement Français et le Ministère de l'Enseignement Supérieur Tunisien)...Mais je ne me renseigne pas sur ce fameux code couleur et je crois que Vert ça veut dire, dernier choix XD (loul) : alors, je me dis, pourquoi pas la Psychologie ?!?
Je commence mon cursus de Psychologie, à la fois incrédule et passionné (euh...depuis toujours ?) de Sciences Humaines. Je réussis Major chaque année (sauf en 2ème année, à cause d'un examen de...probabilité coeff. 2 où j'ai eu...2 XD parce que ça m'ennuyait !). J'obtiens ma maîtrise en Neuropsychologie (c'est la spécialité que j'ai choisi à l'époque parce que j'avais ce besoin de retrouver davantage d'empirisme, etc.). J'ai fait un Mémoire de recherche sur la Mémoire de Travail chez les Schizophrènes (mécanismes de Binding, ou de liage perceptuel - surtout visuo-spatial) qui m'aura valu ce commentaire lors de ma soutenance (de professeurs qui m'appréciaient autant qu'ils se méfiaient de moi XD !) : s'il vous plaît Yassine, n'oubliez pas les Remerciements et la présentation Powerpoint la prochaine fois XD ! (effectivement, comme j'avais tout fait tout seul...pourquoi aurais-je du remercier qui que ce soit ! Et puis, j'ai présenté oralement mon travail, c'est mieux que de faire le perroquet...ah, euh..en fait non...il faut faire comme on nous dit loul !).
Par la suite, j'en avais un peu marre de la Neuropsychologie, des articles, de la recherche, etc. Je me suis inscrit en DESPA (Diplôme d'Etudes Supérieures en Psychologie Appliquée - équivalent à 2KPi près du DESS), orientation Psychopathologie Psychanalytique (180° de la Neuropsy cognitiviste). 45 heures de cours par semaine, 500 heures de stage à l'hôpital psychiatrique. Passionnant, épuisant, une révélation, de choses qui m'étaient en vérité, peut-être un peu familières... Je finis 1er de ma promotion, malgré un scandale de la part de ma Professeure qui me demanda pourquoi avais-je rendu feuille blanche pour l'examen de Techniques Projectives (Rorschach, T.A.T, et tout le tsoin, tsoin). Ce à quoi je répondis : "Madame, je ne peux faire le "psychodiagnostic" d'une personne sur la base d'un examen (noté) qui dure 2h, avec pour seules informations, le contenu de quelques planches de tests ! Je vois ce que je dois écrire, mais je ne parviens pas à écrire". Euh...Heureusement que cette Dame m'aimait beaucoup ^^ !
Je m'engage dans la rédaction de mon premier vrai travail de recherche : une étude de cas (nécessaire pour la validation du DESPA). Je choisis un patient diagnostiqué schizophrène (paranoïde), diagnostique établi par le chef de service (qui était son psychiatre traitant), diagnostic que je réfute XD ! Cette personne n'est pas schizophrène, elle est Etat-limite, ce n'est pas tout à fait la même chose... Je rédige 300 pages d'analyses et interprétations. De l'enfance jusqu'au moment de la prise en charge du patient. Un patient auquel je m'attache et que j'ai pu maintes fois rencontrer par la suite (contrairement à mes collègues qui, après avoir fait leur 'mémoire', se "débarrasse" très "éthiquement" de leur fardeau psychopathologique...). Des dizaines de fois...
Je n'ai pas oublié de rédiger les remerciements cette fois-ci. La soutenance de ce Mémoire intitulé "Le deuil impossible" se passe à merveille, et on me demande cette fois : pour la prochaine fois Yassine, n'oublie pas s'il te plaît les gâteaux et boissons XD !!! Oui, bien sûr ! Répondis-je ^^ !
Je m'engage alors dans un D.E.A (ancienne dénomination du Master 2, "Diplôme d'Etudes Approfondies), mais cette fois-ci, je retourne à la Neuropsychologie clinique : objectif : essayer de trouver, véritablement, un lien entre la psychopathologie psychodynamique et les approches cognitives et comportementalistes (que j'exècre, mais qui me sont tout de même familières). Entre-temps, je postule pour une Bourse octroyée par la Confédération Helvétique (bourse pour approfondisement théorique) et me dis que ce serait intéressant (à vrai dire...on m'a dit...Car moi, la Tunisie, c'était et c'est toujours (un peu moins depuis quelques années) parfait !) et souhaite être admis dans l'un des labos les plus cotés en Neuropsychologie et Psychopathologie cognitive à Genève... Je dépose mon dossier mais ne crois nullement que je serais pris. Et bing ! Je reçois une lettre qui m'informe que je pars à peu près pour 2 ans pour parfaire mes connaissances et partager les savoirs, blablabla...
Alors, résigné, je fais mes bagages et pars pour Genève. Et c'est là, que je compris que tout n'est que...du grand n'importe quoi ^^ !
Pourquoi un tel pavé sérieux ? Ça fait un peu regardez moi siouplé :B
D'ailleurs qu'est ce que je fous ici à lire ce truc ?
Tu sais, et bien que ce soit un truc qu'on s'est proposés de faire (se présenter et un peu parler de soi, de son parcours, etc. Moi je joue le jeu !), je vais tout de même mettre le texte en spoiler Stick ;) !
Mais ?! Et toi, Stick, t'es ki ^^ ?
Citation:
De rien, j'ai beaucoup aimé, surtout que ça me rajoute un challenge supplémentaire en plus d'essayer de gagner. Et puis, MK8 est typiquement le genre de jeu que j'aime jouer quand j'ai un peu de temps libre sans en avoir assez pour jouer réellement à un jeu long.
Sache que je trouve que tu te débrouilles vraiment pas mal à MK8 Vidéo, franchement ! Si tu persévères, tu pourrais exploser ton compteur ! Mais c'est vrai que ça demande un certain investissement et une certaine patience... Mais bon, ça n'a rien de vraiment exceptionnel...
Merci Yess. Le système de scoring en ligne de MK8 est plutôt avantageux et surtout rectiligne, ce qui m'a plus impressionné avec tes 16000 pts, c'est plutôt le nombre d'heures que t'as dû passé, genre 30-40H au moins.
Yess a écrit:
Mais ?! Et toi, Stick, t'es ki ^^ ?
Stick a écrit:
Pourquoi un tel pavé sérieux ? Ça fait un peu regardez moi siouplé :B
D'ailleurs qu'est ce que je fous ici à lire ce truc ?
Bah moi j'avoue, j'ai pas envie de lire, après ça, ça intéresse d'autres sur l'igloo, même si c'est un pavé. Je vois pas le problème. Ici c'est l'igloo, aucun sujet tabou !
Bon sinon, je lance un sujet OSEF tiens :P, hier j'ai craqué pour des vinyles que vends la Fnac à 10-15€. Au départ, je les ai pris en déco puis j'ai vu le tourne-vinyle à 99€, je me suis dit "bordel, ça serait tellement cool de les lire dessus", donc j'ai pris hihi.
Et franchement je regrette pas, c'est bien sympa de jouer genre à Mario Kart ou Rocket League sur fond de musique rock d'époque et puis ça fait pas mal dans ma déco.
Le modèle est pas un top dans le genre, mais le son est bien correct, il a 2 petits amplis en plus, et ça prends peu de place en étant en malette (tiens c'est celui-là
Ce que j'ai pris, tiens, c'est de la bonne herbe^^ :P
Spoiler ▼▲
Hé j'attends mon frère qui a gardé des classiques chez lui, achetées il y a quelques années chez des brocanteurs uniquement pour déco au départ :
Bah regarde une vidéo de Hooper ça remonte toujours le moral :)
Je ne suis pas folle.
Ma réalité est juste différente de la votre.
Merci beaucoup Vidéo :) !
on se fait des parties quand tu veux/peux :).
Merci Video !
Franchement, je pense en avoir vu beaucouuuuuuuup si ce n'est toutes, j'ai toujours été un grand fan du Hooper, dommage qu'il ne fasse pas de vidéo podcast d'échange avec la commu...
Ou pire, des vidéos en anglais...:p
De rien, j'ai beaucoup aimé, surtout que ça me rajoute un challenge supplémentaire en plus d'essayer de gagner. Et puis, MK8 est typiquement le genre de jeu que j'aime jouer quand j'ai un peu de temps libre sans en avoir assez pour jouer réellement à un jeu long.
Alors moi, je n'ai pas fait de prépa, mais je suis parti à la fac (j'aurais pu vu que j'ai eu au bac 19/20 en maths, 16/2 en physique-chimie sachant que j'avais pris la spécialité physique-chimie). Du coup, j'ai fait tranquillement la licence 1 et 2 à Marseille (la Licence 2 a quand même été perturbé par les blocages à la con des étudiants à l'époque de la réforme CPE du gouvernement Raffarin, je pense que ça m'a un peu coûté cher pour bien apprendre certaines notions de physique). Je n'avais pas pu faire une prépa où j'avais tenté de m'inscrire, parce que mes notes du premier trimestre (qui comptaient le plus pour l'inscription) n'étaient pas assez élevées, alors qu'après j'ai explosé au second et troisième trimestre de la terminale S (j'ai toujours été comme ça dans la vie: long à démarrer, mais une fois démarré, je suis bien lancé!).
Par contre, j'ai eu des déconvenues à partir de la Licence 3, qui a été un énoooorme bond dans la difficulté, au point que j'ai dû redoubler (surtout à cause de la physique statistique et de la physique quantique, j'avais aussi du mal avec la relativité restreinte). Cela correspondait aussi à la période où je me sentais un peu démotivé par le parcours du combattant qu'est le parcours Recherche, très long, très précaire, très dur avec peu de place, donc j'avais un peu perdu de vue mes objectifs vu que je me retrouvais surtout à suivre mon cursus sans vraiment savoir quoi faire ensuite. Je manquais de confiance en moi, vu qu'à la base c'était surtout l'astrophysique qui m'attirait, mais que c'était une voie très difficile pour y trouver sa place, j'y avais renoncé.
Du coup, j'ai fait une double inscription Licence 3 et Master 1 de physique. J'avais fait ça parce que mes matières manquantes en Licence 3 étaient juste au nombre de deux (physique statistique et physique quantique) et étaient concentrées sur le second semestre, et ça me permettait de ne pas avoir trop l'impression de perdre du temps avec un "semestre blanc" (vu que j'avais tout validé du semestre 1 de la Licence 3). Ainsi, pendant le premier semestre, je n'ai suivi que les cours de Master 1, et au second semestre j'ai dû délaisser quelques cours de Master 1 pour me concentrer sur les deux cours de Licence 3 qui me manquaient, sachant que la réussite du Master 1 était conditionnée par celle de la Licence 3.
J'ai pu valider les UE manquantes de la Licence 3, mais comme prévu j'ai vraiment galéré sur certaines matières du Master 1, surtout celles que j'avais délaissées au second semestre pour me concentrer sur la Licence 3. Au final, je n'ai pas pu valider que la moitié du Master 1, donc je me retrouvais confronté au même problème que l'année d'avant. Cependant, au cours de l'année et de l'année d'avant, j'ai vachement sympathisé avec mes caramades allemands Erasmus de Licence 3 et de Master 1 à Marseille. Au fil du temps, une idée m'est venue en tête: mes camarades allemands m'ont inspiré.
L'idée? Et bien je galère avec mon cursus à ne valider que des moitiés d'année, et je dois valider la seconde moitié de mon Master 1 l'année prochaine? Et bien pourquoi ne pas encore plus me compliquer la vie et partir faire une année Erasmus en Allemagne à Munich, à la Ludwig Maximilians Universität (LMU) qui est la deuxième université d'Allemagne et même la première fac de physique de l'Allemagne (avec cinq prix Nobel de physique depuis sa création), afin d'y valider ma seconde moitié du Master 1? Ce serait encore plus rigolo, non? Une bonne dose d'adrénaline en plus!
C'est ainsi que je suis parti à l'aventure, en quittant la maison de mes parents pour la première fois de ma vie, pour aller dans un pays où je n'avais jamais fichu les pieds, à savoir l'Allemagne (j'étais tout de même bon en allemand à l'école, j'ai fait la section allemand européen et j'ai eu 18/20 en allemand au bac, contre 9/20 en anglais). J'étais vraiment dans l'optique de vouloir "rentabiliser" mes échecs, et je me disais que c'était l'occasion d'apprendre une nouvelle langue et de réduire la difficulté liée à la langue en ne validant qu'une moitié de Master. C'était une année super, j'ai rencontré des gens formidables (c'était la première fois que j'avais de vraies interactions sociales on va dire, que je sortais vraiment de temps en temps, et que je découvrais aussi la bière d'ailleurs, de la très bonne bière de Munich ^^), j'ai appris plein de choses, ainsi qu'une langue, mais alors qu'est-ce que c'était difficile!!!
La physique en français, ce n'est déjà pas simple, mais alors en allemand, bonjour! Autant les maths en allemand ou dans une autre langue, ce n'est pas hyper dur pour apprendre les formules, mais pour écouter et comprendre les notions physiques dans une autre langue, ainsi que le vocabulaire, c'était chaud bouillant! Evidemment, je me suis viandé à certains examens, sachant qu'on était considérés comme des Allemands, avec que des examens écrits, sans distinction de pays, et que nous n'étions que cinq ou six Erasmus en physique (il n'y a personne qui fait Erasmus physique, ils ne sont pas habitués, alors qu'en sciences po il n'y a que des étrangers et des Erasmus). Comme dit, c'était une fac assez élitiste (j'ai même aperçu un prix Nobel de physique, il planait un peu d'ailleurs). J'ai même fait un stage de deux mois pendant les "vacances semestrielles" d'hiver, parce que je n'avais pas d'autre choix (pas la même organisation en Allemagne), ce qui fait que je n'ai pas eu de vacances d'octobre à juillet! J'ai ramé, mais alors ramé, j'étais mort à la fin de l'année, très fatigué (rien que la langue étrangère entraînait une fatigue mentale supplémentaire, en plus de la difficulté des cours). Mais je me suis accroché, battu jusqu'au bout avec les rattrapages, et j'ai réussi à obtenir mes crédits ECTS qui me manquaient pour valider mon Master 1 fait à moitié.
Bref, vous voyez que mon côté aventurier et voyageur ne date pas d'aujourd'hui! Mais mon coup de poker de Munich a payé, vu que j'ai pu valider la seconde moitié du M1, tout en gagnant plein d'autres choses (une langue étrangère, découverte d'un nouveau pays, rencontres formidables, apprendre à se débrouiller seul sans ses parents pour la première fois). Comme le dirait François Pignon: "Ouuuh! Alors là, c'est très tordu, mais bougrement intelligent!". XD
Après je suis revenu à Marseille pour m'inscrire en Master 2 (orienté physique des plasma, nucléaire, interaction rayonnement-matière et spectroscopie, un peu d'astrophysique). Là encore, je ne savais pas trop aller, je suivais mon cursus pour le terminer, mais je ne me voyais pas tellement poursuivre dans la recherche. J'étudiais aussi la piste des écoles d'ingénieur, mais là encore ça ne me tentait pas (l'impression de faire plus d'économie et de management que de science, ça ne me faisait pas rêver). Et puis après Munich qui était formidable, revenir à Marseille pour la sixième année, qu'est-ce que ça m'avait fait chier! Le choc culturel énorme! La vache! C'était aussi l'année où je m'étais fait agresser le couteau sous la gorge à cent mètres de chez moi le soir pour me piquer mon portefeuille (sans argent heureusement, mais il y avait tous mes papiers!) et mon portable (vieux modèle éteint et déchargé).
Du coup, j'ai fait mon Master 2 en étant un peu "tout cassé", vidé, fatigué, en galérant encore une fois dans les épreuves théoriques et très calculatoires. J'en avais marre, des études, j'avais fourni trop d'efforts, trop ramé, je me sentais fatigué. Après, j'ai fait un stage de recherche qui m'a beaucoup plu, il s'est bien passé, et un an plus tard mon ancien directeur de stage m'a même demandé l'autorisation d'utiliser mes résultats pour publier un article dans une revue scientifique avec mon nom dans les signataires (du coup il l'a fait, maintenant mon nom apparaît sur Internet dans la postérité pour un article scientifique!). J'ai pu valider mon Master 2, mais sans mention, donc ça a compromis mes recherches de thèse, vu que le stage m'avait remotivé pour faire de la recherche.
Ensuite, voilà, j'ai eu une année blanche à faire un boulot de surveillant dans un lycée hôtelier, en devant revenir chez mes parents dans la campagne (et après une rupture amoureuse très douloureuse), en étant un peu abattu par mon impossibilité de continuer dans ma voie. L'année suivante, j'ai décroché une inscription dans un M2 en physique des particules à Strasbourg, puis cette année-là m'a gonflé (trop théorique), donc j'ai arrêté pour me tourner plus vers l'enseignement (j'étais entretemps redevenu surveillant, ou plutôt "assistant pédagogique" dans un lycée professionnel), et j'ai eu le concours pour être prof de maths sciences en lycée pro.
Voilà mon parcours, assez tordu et atypique. Et je me suis encore laissé emporter par mon élan, étant donné la longueur de mon pavé! ^^
Haha, je lis tout tranquillement les petits posts, et là, gros pavé x)
Sacré parcours en effet ! Et sacré truc que de partir d'un coup en allemagne en plein "milieu" de ses études ! Chapeau l'artiste :)
Après HooperVania, mon nouveau projet !
J'ai lu attentivement ton parcours Rudolf.
J'admire et le contenu du texte et la façon dont tu l'as rédigé. Cela transpire la spontanéité (et la transpiration tout court ^^ !).
Parcours certes, particulier, mais non moins intéressant et riche. Vraiment.
Je ne souhaite pas, et n'ai pas forcément le "droit" d'entrer dans le détail de ton cursus et cheminement, mais je trouve que tu as beaucoup de mérite Rudolf. Beaucoup.
Je prendrais le temps de parler un peu de moi une autre fois, mais juste pour jouer le jeu :
Moi, j'ai fait tout mon cursus scolaire dans un établissement de la mission française. J'ai été un bon voire très bon élève jusqu'à la fin du collège. Au lycée, je ne travaillais plus trop et me posais beaucoup de questions sur le monde, les personnes, les interactions sociales, la justice, la morale, les convictions, l'amitié, l'amour, etc.
Tu sais, et bien que ce soit un truc qu'on s'est proposés de faire (se présenter et un peu parler de soi, de son parcours, etc. Moi je joue le jeu !), je vais tout de même mettre le texte en spoiler Stick ;) !
Mais ?! Et toi, Stick, t'es ki ^^ ?
Sache que je trouve que tu te débrouilles vraiment pas mal à MK8 Vidéo, franchement ! Si tu persévères, tu pourrais exploser ton compteur ! Mais c'est vrai que ça demande un certain investissement et une certaine patience... Mais bon, ça n'a rien de vraiment exceptionnel...
Merci Yess. Le système de scoring en ligne de MK8 est plutôt avantageux et surtout rectiligne, ce qui m'a plus impressionné avec tes 16000 pts, c'est plutôt le nombre d'heures que t'as dû passé, genre 30-40H au moins.
Bah moi j'avoue, j'ai pas envie de lire, après ça, ça intéresse d'autres sur l'igloo, même si c'est un pavé. Je vois pas le problème. Ici c'est l'igloo, aucun sujet tabou !
Bon sinon, je lance un sujet OSEF tiens :P, hier j'ai craqué pour des vinyles que vends la Fnac à 10-15€. Au départ, je les ai pris en déco puis j'ai vu le tourne-vinyle à 99€, je me suis dit "bordel, ça serait tellement cool de les lire dessus", donc j'ai pris hihi.
Et franchement je regrette pas, c'est bien sympa de jouer genre à Mario Kart ou Rocket League sur fond de musique rock d'époque et puis ça fait pas mal dans ma déco.
Le modèle est pas un top dans le genre, mais le son est bien correct, il a 2 petits amplis en plus, et ça prends peu de place en étant en malette (tiens c'est celui-là
Ce que j'ai pris, tiens, c'est de la bonne herbe^^ :P
Hé j'attends mon frère qui a gardé des classiques chez lui, achetées il y a quelques années chez des brocanteurs uniquement pour déco au départ :