Le topic de la pandémie COVID-19

La formule exact c'est E=M6 mais bon..........
XD

Je me permets de corriger et compléter quelque peu l'analogie d'Unchartouille, car celle-ci s'avère fallacieuse et non applicable pour décrire la situation actuelle :

Nous sommes sur le Titanic. Le capitaine nous dit qu'il n'y a pas d'iceberg, il n'y a aucun risque, donc il appelle l'équipage à vivre comme si de rien n'était pendant toute la traversée.
Ah, en fait, si, il y a un risque car il y a des iceberg à l'horizon... ah non, en fait, pas de risque... ah, si, peut-être... mais non... mais si... mais non... mais si.
Pendant ce temps, on se rend compte qu'il n'y a pas de gilet de sauvetage à bord, le capitaine n'avait rien prévu car il était sûr qu'il n'y avait aucun risque ! Que faire ?
Et un beau jour : le Titanic heurte un icerberg. Sous le choc, certains passagers sont passés par-dessus bord et se sont noyés, faute de gilet de sauvetage. Cependant, le choc n'a pas été trop important, il est possible de réparer le bateau avant qu'il coule. Pendant les réparations, qui ont duré un certain temps, le capitaine a ordonné à tous les passagers de rester cloîtrés dans leurs cabines, et de ne sortir que pour des besoins vitaux ; pendant ce temps, l'équipage veille à ce que tout le monde respecte la claustration et que ceux qui sortent le font bien pour les raisons stipulées sur leur autorisation de sortie.

Ca y est, le bateau est réparé. On autorise progressivement les passagers à sortir de leurs cabines.

Le temps passe, puis le capitaine s'adresse aux passagers :
- Bon, chers passagers, il y a un risque de seconde collision avec un nouvel iceberg, il faut nous préparer. Je vais vous demander de fabriquer vous-mêmes les gilets de sauvetage.
- Pendant ce temps, je vais passer un message radio et dépenser de l'argent pour que des Chinois nous fabriquent et nous amènent rapidement des bouées de sauvetage bas de gamme, parce que le temps presse, tant pis pour la qualité !

...

- Ca y est, on vient de nous parachuter les bouées de sauvetage chinoises. Ah, et je vois que certains parmi vous ont fabriqué des gilets de sauvetage artisanaux avec vos affaires personnelles. Bien.
- Bon, maintenant, écoutez : je vais vous demander de porter vos gilets ou bouées de sauvetage pendant tout le reste de notre traversée : on en a encore pour plusieurs semaines, voire plusieurs mois. En effet, il est possible que nous tombions sur un iceberg vu que nous sommes dans une zone assez froide, donc mieux vaut être prudent.
- Comment ? Vous me dites que ça va vraiment vous gêner pendant le voyage et que ça ne sert à rien tant qu'on n'a pas heurté un iceberg ? Mais pas du tout, c'est pour votre sécurité !
- Ah, et si vous ne les mettez pas, sachez que je vais d'abord réduire vos rations alimentaires, et si vous persistez, je vous mettrai aux fers, en fond de cale.

Y en a qui vont contester que le bateau va heurter un iceberg, que ça ne va pas se produire, que le risque est exagéré.
Y en a qui vont contester le port des gilets ou bouées de sauvetage, dire que ça ne sert à rien de s'enquiquiner à les mettre pendant toute la traversée, préférant les mettre si on heurte un iceberg.
Y en a qui vont critiquer le capitaine car il n'avait pas tout prévu.
Y en a qui vont accepter sans discuter de porter leurs gilets ou bouées de sauvetage pendant tout le trajet, convaincus que le capitaine avait tout prévu, que c'est pour leur bien.

Voilà, c'est beaucoup mieux, comme analogie, bien plus représentative de la réalité de notre situation actuelle.

Tu oublies la mutinerie inutile que certains illuminés ont engendrée, ce qui n'a pas aidé l'équipage et a créé un autre problème, notamment dans la machinerie où certains matelots ont refusé de fermer les écoutilles... ce qui a affecté toute la navigation. Certains se sont entêtés à vouloir fermer les hublots, d'autres ont conseillé des anoraks et des fourrures synthétiques pour braver le froid de l'eau glacée sous prétexte bidon que c'est utilisé depuis des lustres pour le froid polaire, d'autres ont voulu combattre cette rébellion en imprimant des fausses cartes d'accès afin d'accéder à la chaudière mais n'ont pas réussi à détruire les anoraks et les fourrures (ce qui ne les rend pas utiles pour autant). En outre, les fabricants d'anoraks et de fourrures ont préféré s'adresser aux passagers qui n'y connaissent rien plutôt qu'au service de conciergerie du navire. Tu oublies aussi que le capitaine a dû composer avec une horde de passagers qui n'ont jamais voulu écouter la marine mais plutôt d'autres passagers de 3e classe, sauveurs du monde autoproclamés. Tu oublies aussi que les capitaines des navires en face nous ont communiqué des absurdités via la radio et ont voulu décrédibiliser d'autres capitaines en les marginalisant et en montrant qu'ils étaient les véritables sauveurs. Nous en sommes à un stade où la marine mondiale ne fonctionne plus : peut-on pour autant donner la barre aux passagers ou à l'infanterie ? Que le capitaine ait merdé et qu'il soit un pauvre ivrogne à la Haddock, le jour où les 2e et 3e classes prendront la barre et penseront qu'ils sont seuls dans l'océan, là je flipperai véritablement. En attendant, je me balade avec mon gilet de sauvetage sur le pont promenade et je traverse même les vagues pour aller saluer les navires d'à côté, même si je comprends rien à leur système de communication.

Je laisse les autres compléter l'analogie, j'ai la flemme de continuer. Je n'invalide pas ce que tu dis mais je complète car quitte à détailler, autant aller à fond.