Bref désolé si j'ai été virulent et pour le HS mais quand j'ai vu cet illuminé débarquer sur ce topic ou les gens sont au minimum pas dans leur assiette j'ai pas pu m'empecher de réagir :)
Sinon, j'ai bien lu vos réponses par rapport à ce que j'ai dit sur l'écart entre notre société et les régions plus pauvres du monde, mais je maintiens ce que j'ai dit : je trouve que nos problèmes sont franchement dérisoires par rapport aux problèmes que rencontrent d'autres gens ailleurs sur le globe. Tout ça parce qu'on est dans une société qui accorde beaucoup trop d'importance à l'apparence et à la position sociale, tout en infantilisant trop les individus, au point de déprimer pour des trucs que, moi personnellement, je trouve disproportionnés. Après avoir voyagé et vu comment ça se passait ailleurs, je vois maintenant les choses avec plus de recul.
L'autre fois, on parlait de l'homosexualité : on a quand même de la chance d'être en France, parce que dans d'autres pays, les homosexuels sont soit jetés en prisons, soit condamnés à mort. Et même dans d'autres pays développés c'est encore moins simple qu'en France (il me semble qu'être homosexuel au Japon, c'est très dur à vivre). Et il ne faut pas croire qu'être hétérosexuel dispense la personne d'avoir des problèmes pour assumer une relation auprès de son entourage et de sa famille : tous ces problèmes ne sont pas exclusifs aux homosexuels. Après, ça reste plus compliqué à assumer auprès de sa famille et de son entourage qu'être hétérosexuel bien sûr, je ne dis pas, mais les choses se sont quand même améliorées par rapport à autrefois, il faut voir les choses comme elles sont (tout n'était pas rose non plus dans le passé).
Bref, on a quand même vraiment de la chance de vivre là où on vit, donc il faut en profiter, tout en étant conscient des problèmes de la société afin de les surmonter et de bien vivre (donc en prenant ses propres responsabilités). La première fois, quand on est jeune et qu'on découvre le fonctionnement de la société, ça se comprend aisément qu'on soit "victime du système", mais une fois qu'on connaît ledit système, c'est à la personne de se remettre en question pour s'y adapter.
L'homosexualité c'est quand même un sujet un peu plus complexe. Certes on a de la chance d'être dans un pays qui respecte les orientations sexuelles de chacun, ça n'empêche que pour beaucoup de gens l'homosexualité reste une déviance, qui revêt donc une dimension plutôt négative. A partir de là, ce n'est pas anormal que certains homosexuels ressentent de la frustration et développement des attitudes névrotiques ou dépressives, parce que le fait de se sentir constamment différent et à part de la majorité peut vraiment être lourd à supporter sur le long terme, d'autant plus quand cette exclusion vient de personnes proches comme la famille. Et on sait tous que se sentir rejeté par les sien est une blessure forte qui peut avoir de lourdes conséquences.
Oui on a de la chance qu'en France, l'homosexualité soit accepté et dépénalisée, mais malheureusement la loi ne change pas les consciences. Et je pense que ça doit pas être évident pour les homosexuels d'être dépendant des valeurs de chacun, on étant constamment dans cette interrogation du "va t'il m'accepter ou pas?".
Je pense vraiment qu'on observera un changement significative quand les mœurs commencerons à changer de manière significative, quand l'homosexualité aura la normalité comme représentation sociale dominante. Mais bon, ça risque de prendre du temps.
C'est plus complexe que ca Rudolf, tu fais juste partie des gens qui ont la "chance" en France de savoir se connaître un minimum et qui ne s'est pas fait berner par une société qui formate depuis la naissance.
Je t'imagine comme quelqu'un de simple (rien à voir avec simplet), qui sait ce qu'il aime et ce qu'il veut, par conséquent, tu n'es pas brouillé avec des choses que l'on essaye de t'inculquer de force.
Faut pas s'étonner qu'il y à plus de gens malheureux en france que dans certains pays moins favorisé.
Quand tu regarde ce qu'on apprends à l'école et surtout le pourquoi, combiner à des médias te montrant des exemples à suivre et d'autres à ne pas suivre.
T'aime les jeux vidéo? C'est pour les gamins, arrivés à maturité, un homme ou une femme doit faire d'autres choses. Soit du sport, soit faire des rencontres avec des gens, avoir une grande carrière, devenir père/mère... Des bullshit, car il y à toujours un putain de jugement dans cette sociétés, quoi que tu fasse. Malheureusement les gens sont bloqués la dedans, par peur du jugement, peur d'être reffoulé, peur d'être seul... Mais être seul c'est très important aussi et peu de monde en prend conscience malheureusement puisque dans notre société être seul c'est forcément mal vue (loul).
Dans un pays moins favorisé, il y à surtout cette sensation de pouvoir faire avancer son pays et de le rendre meilleur en y mettant du coeur etc... car il y à beaucoup à y construire. Puis bon, vue que personne n'y est vraiment riche, tu va pas te battre pour avoir du Nike sur le torse et rouler en porsche, un vélo et un tissu c'est deja bien (c'est un cliché mais voila quoi ><)
En France que veux-tu bouger? Tout est quasi déjà figé et possédé par de grosse entités. Si t'es personne, c'est difficil de faire quoi que ce soit de vraiment cool. Yen à un qui réussi pour 15 000 qui plongent.
Ajoute à çà la télé, l'école, et toutes les merdes qui te disent ce que tu dois faire ou ne pas faire de ta vie..Tu seras former pour que tu fasses ce que le pays te demande de faire (j’exagère presque pas). On à une pression psychologique beaucoup plus intense dans une société plus riches (riches matériellement uniquement).
Une pensée à toutes les lycéennes qui viennent d'avoir leur bac cette année et qui vont aller en école d'infirmière l'an prochain... surement pas par passion. L'année de mon bacs, sur la quinzaine de fille de ma classe, les 3/4 y allaient et aucune n'avait envie d'être infirmière quand on leur posait la question. C'est pas ouf ça bordel?
Bref, ta différence ou"ton ridicule" pour d'autres, te rends plus fort. Et c'est cette différence que tu dois cultiver pour t'affirmer et te sortir de cet épais brouillards.
Pour les gens qui sont actuellement malheureux dans notres pays, je n'ai aucun conseil malheureusement. Essayez de vous tourner vers des trucs qui font briller vos yeux (évitez l'alchool, c'est pas une vrai passion, sauf si modèration =p).
PS: Quand je parle de formatage, n'allez pas voir le diable non plus, le mot fait peur mais c'est un processus logique que les nations utilisent depuis leur création pour avoir des effectifs dans les domaines les plus intéressant du moment. Voyez plus çà comme une tendance d'orientation spécifique et non comme une lobotomie =p.
Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut faire très attention à ne pas trop s'en servir comme "excuse" (ni trop se victimiser) pour ne pas s'en sortir. Moi qui ne suis pourtant pas homosexuel, il ne faut pas croire que j'ai eu une vie sentimentale et sexuelle super épanouie (ça fait maintenant plusieurs années que je n'ai plus eu de relations, ni même de rapports sexuels, pour diverses raisons), en plus de ça je commence à avoir pas mal de potes (dont des amis de fac) qui sont mariés avec des enfants, donc le sort d'un hétérosexuel n'est pas forcément beaucoup plus enviable que celui d'un homosexuel. Je l'ai mal vécu à un moment donné (et mon passage vers les 30 ans m'a un peu marqué), mais maintenant je le vis bien, je relativise, j'ai plus de recul et de distance, j'assume beaucoup mieux ma propre vie et mon parcours alors qu'avant j'avais trop tendance à me chercher des excuses. Bref, qu'il n'y a pas qu'une seule façon de vivre pour être heureux.
De la même façon, un homosexuel va mal vivre ses jeunes années d'affirmation de son identité sexuelle, mais il faut qu'à un moment donné il prenne plus de recul, de distance et d'expérience pour bien vivre. Ce n'est pas facile bien sûr, ça ne vient pas immédiatement, mais c'est ce vers quoi il faut tendre et l'homosexualité n'est qu'un "obstacle" parmi tant d'autres (parfois plus problématiques) dans la société.
Rudolf il faut que tu comprenne qu'on règle pas les problèmes en se consolant parce que mon voisin a eu un accident de voiture et pas moi, parce que mon voisin n'a pas a manger alors que moi oui, mon problème X ne sera pas réglé parce que je suis meilleur que mon voisin dans un truc Y.
D'ailleurs c'est plutôt malsain mais je comprend que ça peut aider certains a aller mieux, enfin du moins a relativiser leurs mal être, et pour ça tout les moyens sont bons.
Je ne parle pas de "se consoler" sur le problème des autres, ce n'est pas ça, mon propos. Ce que je veux dire, c'est qu'il faut savoir "hiérarchiser" les problèmes, donc ne pas donner trop d'importance à des problèmes "mineurs" par rapport à d'autres problèmes autrement plus grave qui demandent encore plus d'énergie et de motivation pour les surmonter.
Par ailleurs, il faut se rendre compte de ce qu'on a (et que d'autres n'ont pas) avant de le perdre et de vivre dans le regret, pour ne pas finir comme Conker à se morfondre en disant "It's true what they say : The grass is always greener. And you don't really know what it is you have... until it's gone... gone... GONE......"
Mouais enfin pour moi tu mélange 2 choses, relativiser je ne suis pas contre, ce que je répète depuis quelque poste c'est être conscient de quelque chose mais c'est pas que c'est pas grave.
Une personne X a perdu sa main, la personne Y est consciente qu'elle vient juste de perdre un doigt et que c'est pas aussi grave, ceci étant dit c'est grave et ça fait chier quand même...
Le problème d'une dépression c'est qu'on a beau relativiser et se dire dans un X pays c'est encore pire, le problème c'est que j'ai rien a manger quand même et j'ai toujours faim donc la relativisation a ses limites.
Sinon pour ta dernière phrase on est tous victime de ça inconsciemment, on fait un pas en avant et on se dit c'est pas si mieux puis on recule d'un pas et on se dit putain c'etait bien quel con je faisais.
ps: ce que je dis comme exemple est fictif, et n'oubliez pas, savoir qu'il y a plus pauvre que moi ne me rend pas heureux comme plus riche ne me rend pas malheureux, et comme tu dis il faut parfois se contenter de ce qu'on a, mais ça c'est dans le cas ou l'on a quelque chose, parce que une vie de chien c'est certes une vie mais de chien.
Bref désolé si j'ai été virulent et pour le HS mais quand j'ai vu cet illuminé débarquer sur ce topic ou les gens sont au minimum pas dans leur assiette j'ai pas pu m'empecher de réagir :)
Sinon, j'ai bien lu vos réponses par rapport à ce que j'ai dit sur l'écart entre notre société et les régions plus pauvres du monde, mais je maintiens ce que j'ai dit : je trouve que nos problèmes sont franchement dérisoires par rapport aux problèmes que rencontrent d'autres gens ailleurs sur le globe. Tout ça parce qu'on est dans une société qui accorde beaucoup trop d'importance à l'apparence et à la position sociale, tout en infantilisant trop les individus, au point de déprimer pour des trucs que, moi personnellement, je trouve disproportionnés. Après avoir voyagé et vu comment ça se passait ailleurs, je vois maintenant les choses avec plus de recul.
L'autre fois, on parlait de l'homosexualité : on a quand même de la chance d'être en France, parce que dans d'autres pays, les homosexuels sont soit jetés en prisons, soit condamnés à mort. Et même dans d'autres pays développés c'est encore moins simple qu'en France (il me semble qu'être homosexuel au Japon, c'est très dur à vivre). Et il ne faut pas croire qu'être hétérosexuel dispense la personne d'avoir des problèmes pour assumer une relation auprès de son entourage et de sa famille : tous ces problèmes ne sont pas exclusifs aux homosexuels. Après, ça reste plus compliqué à assumer auprès de sa famille et de son entourage qu'être hétérosexuel bien sûr, je ne dis pas, mais les choses se sont quand même améliorées par rapport à autrefois, il faut voir les choses comme elles sont (tout n'était pas rose non plus dans le passé).
Bref, on a quand même vraiment de la chance de vivre là où on vit, donc il faut en profiter, tout en étant conscient des problèmes de la société afin de les surmonter et de bien vivre (donc en prenant ses propres responsabilités). La première fois, quand on est jeune et qu'on découvre le fonctionnement de la société, ça se comprend aisément qu'on soit "victime du système", mais une fois qu'on connaît ledit système, c'est à la personne de se remettre en question pour s'y adapter.
un bien beau commentaire Rudolf! =)
Un bien beau Rudolf ce commentaire !
L'homosexualité c'est quand même un sujet un peu plus complexe. Certes on a de la chance d'être dans un pays qui respecte les orientations sexuelles de chacun, ça n'empêche que pour beaucoup de gens l'homosexualité reste une déviance, qui revêt donc une dimension plutôt négative. A partir de là, ce n'est pas anormal que certains homosexuels ressentent de la frustration et développement des attitudes névrotiques ou dépressives, parce que le fait de se sentir constamment différent et à part de la majorité peut vraiment être lourd à supporter sur le long terme, d'autant plus quand cette exclusion vient de personnes proches comme la famille. Et on sait tous que se sentir rejeté par les sien est une blessure forte qui peut avoir de lourdes conséquences.
Oui on a de la chance qu'en France, l'homosexualité soit accepté et dépénalisée, mais malheureusement la loi ne change pas les consciences. Et je pense que ça doit pas être évident pour les homosexuels d'être dépendant des valeurs de chacun, on étant constamment dans cette interrogation du "va t'il m'accepter ou pas?".
Je pense vraiment qu'on observera un changement significative quand les mœurs commencerons à changer de manière significative, quand l'homosexualité aura la normalité comme représentation sociale dominante. Mais bon, ça risque de prendre du temps.
C'est plus complexe que ca Rudolf, tu fais juste partie des gens qui ont la "chance" en France de savoir se connaître un minimum et qui ne s'est pas fait berner par une société qui formate depuis la naissance.
Je t'imagine comme quelqu'un de simple (rien à voir avec simplet), qui sait ce qu'il aime et ce qu'il veut, par conséquent, tu n'es pas brouillé avec des choses que l'on essaye de t'inculquer de force.
Faut pas s'étonner qu'il y à plus de gens malheureux en france que dans certains pays moins favorisé.
Quand tu regarde ce qu'on apprends à l'école et surtout le pourquoi, combiner à des médias te montrant des exemples à suivre et d'autres à ne pas suivre.
T'aime les jeux vidéo? C'est pour les gamins, arrivés à maturité, un homme ou une femme doit faire d'autres choses. Soit du sport, soit faire des rencontres avec des gens, avoir une grande carrière, devenir père/mère... Des bullshit, car il y à toujours un putain de jugement dans cette sociétés, quoi que tu fasse. Malheureusement les gens sont bloqués la dedans, par peur du jugement, peur d'être reffoulé, peur d'être seul... Mais être seul c'est très important aussi et peu de monde en prend conscience malheureusement puisque dans notre société être seul c'est forcément mal vue (loul).
Dans un pays moins favorisé, il y à surtout cette sensation de pouvoir faire avancer son pays et de le rendre meilleur en y mettant du coeur etc... car il y à beaucoup à y construire. Puis bon, vue que personne n'y est vraiment riche, tu va pas te battre pour avoir du Nike sur le torse et rouler en porsche, un vélo et un tissu c'est deja bien (c'est un cliché mais voila quoi ><)
En France que veux-tu bouger? Tout est quasi déjà figé et possédé par de grosse entités. Si t'es personne, c'est difficil de faire quoi que ce soit de vraiment cool. Yen à un qui réussi pour 15 000 qui plongent.
Ajoute à çà la télé, l'école, et toutes les merdes qui te disent ce que tu dois faire ou ne pas faire de ta vie..Tu seras former pour que tu fasses ce que le pays te demande de faire (j’exagère presque pas). On à une pression psychologique beaucoup plus intense dans une société plus riches (riches matériellement uniquement).
Une pensée à toutes les lycéennes qui viennent d'avoir leur bac cette année et qui vont aller en école d'infirmière l'an prochain... surement pas par passion. L'année de mon bacs, sur la quinzaine de fille de ma classe, les 3/4 y allaient et aucune n'avait envie d'être infirmière quand on leur posait la question. C'est pas ouf ça bordel?
Bref, ta différence ou"ton ridicule" pour d'autres, te rends plus fort. Et c'est cette différence que tu dois cultiver pour t'affirmer et te sortir de cet épais brouillards.
Pour les gens qui sont actuellement malheureux dans notres pays, je n'ai aucun conseil malheureusement. Essayez de vous tourner vers des trucs qui font briller vos yeux (évitez l'alchool, c'est pas une vrai passion, sauf si modèration =p).
PS: Quand je parle de formatage, n'allez pas voir le diable non plus, le mot fait peur mais c'est un processus logique que les nations utilisent depuis leur création pour avoir des effectifs dans les domaines les plus intéressant du moment. Voyez plus çà comme une tendance d'orientation spécifique et non comme une lobotomie =p.
@Ryoken : Oui, je suis assez d'accord.
Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut faire très attention à ne pas trop s'en servir comme "excuse" (ni trop se victimiser) pour ne pas s'en sortir. Moi qui ne suis pourtant pas homosexuel, il ne faut pas croire que j'ai eu une vie sentimentale et sexuelle super épanouie (ça fait maintenant plusieurs années que je n'ai plus eu de relations, ni même de rapports sexuels, pour diverses raisons), en plus de ça je commence à avoir pas mal de potes (dont des amis de fac) qui sont mariés avec des enfants, donc le sort d'un hétérosexuel n'est pas forcément beaucoup plus enviable que celui d'un homosexuel. Je l'ai mal vécu à un moment donné (et mon passage vers les 30 ans m'a un peu marqué), mais maintenant je le vis bien, je relativise, j'ai plus de recul et de distance, j'assume beaucoup mieux ma propre vie et mon parcours alors qu'avant j'avais trop tendance à me chercher des excuses. Bref, qu'il n'y a pas qu'une seule façon de vivre pour être heureux.
De la même façon, un homosexuel va mal vivre ses jeunes années d'affirmation de son identité sexuelle, mais il faut qu'à un moment donné il prenne plus de recul, de distance et d'expérience pour bien vivre. Ce n'est pas facile bien sûr, ça ne vient pas immédiatement, mais c'est ce vers quoi il faut tendre et l'homosexualité n'est qu'un "obstacle" parmi tant d'autres (parfois plus problématiques) dans la société.
Rudolf il faut que tu comprenne qu'on règle pas les problèmes en se consolant parce que mon voisin a eu un accident de voiture et pas moi, parce que mon voisin n'a pas a manger alors que moi oui, mon problème X ne sera pas réglé parce que je suis meilleur que mon voisin dans un truc Y.
D'ailleurs c'est plutôt malsain mais je comprend que ça peut aider certains a aller mieux, enfin du moins a relativiser leurs mal être, et pour ça tout les moyens sont bons.
Je ne parle pas de "se consoler" sur le problème des autres, ce n'est pas ça, mon propos. Ce que je veux dire, c'est qu'il faut savoir "hiérarchiser" les problèmes, donc ne pas donner trop d'importance à des problèmes "mineurs" par rapport à d'autres problèmes autrement plus grave qui demandent encore plus d'énergie et de motivation pour les surmonter.
Par ailleurs, il faut se rendre compte de ce qu'on a (et que d'autres n'ont pas) avant de le perdre et de vivre dans le regret, pour ne pas finir comme Conker à se morfondre en disant "It's true what they say : The grass is always greener. And you don't really know what it is you have... until it's gone... gone... GONE......"
Mouais enfin pour moi tu mélange 2 choses, relativiser je ne suis pas contre, ce que je répète depuis quelque poste c'est être conscient de quelque chose mais c'est pas que c'est pas grave.
Une personne X a perdu sa main, la personne Y est consciente qu'elle vient juste de perdre un doigt et que c'est pas aussi grave, ceci étant dit c'est grave et ça fait chier quand même...
Le problème d'une dépression c'est qu'on a beau relativiser et se dire dans un X pays c'est encore pire, le problème c'est que j'ai rien a manger quand même et j'ai toujours faim donc la relativisation a ses limites.
Sinon pour ta dernière phrase on est tous victime de ça inconsciemment, on fait un pas en avant et on se dit c'est pas si mieux puis on recule d'un pas et on se dit putain c'etait bien quel con je faisais.
ps: ce que je dis comme exemple est fictif, et n'oubliez pas, savoir qu'il y a plus pauvre que moi ne me rend pas heureux comme plus riche ne me rend pas malheureux, et comme tu dis il faut parfois se contenter de ce qu'on a, mais ça c'est dans le cas ou l'on a quelque chose, parce que une vie de chien c'est certes une vie mais de chien.