C'est trop tard! Il fallait le voir avant février pour participer à la session "Donnie Darko" sur le topic "Ciné Club" commandé par symphonia76 en personne! :D
Ah effectivement je viens de voir cela (même si ça ne nous empêche pas d'en parler ici ^^)
Ah effectivement je viens de voir cela (même si ça ne nous empêche pas d'en parler ici ^^)
Ah, mais tu peux toujours venir participer si ça t'intéresse ;) (Non, je ne fais pas de pub, je vous assure...)!
J'ai eu l'occasion de voir pas mal de films ces dernières semaines, mais je vais m'attarder sur les plus marquants ^^, quatre films plus ou moins axés sur le thème de la vengeance en l'occurrence :
Deux Rape and Revenge : la première oeuvre de Craven sonne radicalement le glas de la période naïve hippie . La nature devient une menace, la douce BO des 70's contraste avec l'horreur des images. L'innocence est mise à mal. Seulement, chez Craven, le crime ne reste pas impuni, et les proches de la pauvre victime vont se transformer à leur tour en bourreaux ...
Oeil pour oeil, dent pour dent.... L'expression sied à merveille au remake du "Day of the Woman" de 1978. On y suit une jeune romancière qui se retire seule dans un chalet isolé de tout. Elle aussi va perdre cruellement son innocence et va faire payer à ses tortionnaires ce qu'ils lui ont fait subir, au centuple. La première partie est à la limite du moralement soutenable... La deuxième verse dans la violence pure (tortures physiques, humiliations ...), légitime ?
Spoiler ▼▲
A voir la mine plus que dépitée de la jeune victime à la fin de sa vengeance, on peut affirmer, dans tous les cas, qu'elle ne rattrape rien et n'apporte aucune satisfaction face au préjudice subi....
Deux très bons films donc, qui nous interrogent sur le bien-fondé de l'auto-justice.
Au-delà de leur caractère récent, les deux films partagent pas mal de points communs: le soin apporté à l'image, à la mise en scène, mais aussi le thème de l'influence d'une personne forte sur un esprit plus fragile, et de la montée en puissance du mal...
Cependant, De Palma reste De Palma, on retrouve avec grand plaisir ses chers splits screens. Rapace est comme d'habitude formidable. J'ai eu énormément de satisfaction à suivre cette fabuleuse montée en puissance de la colère du personnage de Rapace. La dernière partie part dans la schizophrénie la plus totale, entre délires, paranoïa, et hallucinations. Proche d'un Lynch, ou encore mieux, du Perfect Blue de Kon, auquel il reprend certaines idées de mises en scène dans le but d'embrouiller encore plus le spectateur (les réveils à la chaîne). Bref, un excellent thriller, tendu, esthétiquement irréprochable, manquant peut être d'originalité, mais je lui fais grâce de cela.
Stoker : bon, c'est sûr, les sud-coréens ont l'art (c'est le cas de le dire) de créer des plans d'une beauté inouïe. Plus qu'une claque visuelle, et auditive (la BO est à tomber), je trouve que ce film est une bombe. Gros coup de coeur. La classe totale. L'innocence (encore ?) est bafouée par la perversité d'un homme, mais cette fois, avec consentement. La transmission du mal par les liens du sang. Froid, mais superbe, ce film est à classer parmi les grands crus de 2013 (tout comme Passion).
Proche d'un Lynch, ou encore mieux, du Perfect Blue de Kon
C'est tout à fait ça ! Ayant vu Mulholland Drive il y a pas très longtemps, je me rend compte que de Palma s'est un peu inspiré du travail de Lynch (une blonde et une brune, un thriller sexy, la descente aux enfers, etc...). Le film m'a surtout plu pour son esthétique qui est non seulement irréprochable mais utilisé intelligemment (il nous transpose l'état émotionnel du personnage de Rapace). Je regrette que le film ne soit pas allé plus loin dans son optique, la relation entre les deux personnages, la descente aux enfers, ça m'a paru trop "soft" et la fin m'a paru assez brouillon.
Citation:
Stoker
C'est aussi un de mes petits coups de cœur, j'ai prévu de le revoir à un moment de la semaine.
Hormis un problème de rythme important, Monuments Men s'en tire assez bien dans le fond. George Clooney, pour sa cinquième réalisation, s'attaque à des faits historiques méconnus et jusqu'à présent non traités au cinéma.
Vu le casting on pourrait s'attendre à un meilleur scénario : dialogues parfois trop répétitifs et pauvres bien que certains sont hilarants.
Un film à voir, certaines scènes en valent vraiment la peine.
Z'est mon deuzième Mario Bava, après Le Masque du Démon, que ze n'ai pas aimé, mais z'ai la flemme de dire pourquoi, ze suis fatiguée. Donc, les 3 vizazes de la peur est un receuil compozé de 3 sketscccccsshes :
- le Téléphone : z'ai bien aimé, ça me fait penser à Zcream ou à Ringu, mélanzé à du pur ziallo italien, avec un zuspenz digne d'un Hitssssschcock ! Le deuzième meilleur "conte" de cssse recueil.
- Les Wurdalaks : les vampires, z'a ne me fait pas peur, donc le film m'a peu toussschée, ssscependant, ze dois lui reconnaître une bonne ambiance, et la sssscène du petit garçççon est vraiment effrayante et fait zon effet. Ze le considère pourtant comme le moins bon des 3.
- La goutte d'eau : le meilleur des 3, et ausssssi le plus court . Au début, z'ai cru que z'a z'appelait comme za à cauze de l'espression "la goutte d'eau qui fffait déborder le vaze". Mais il z'avère que sssc'est un film de revenants qui fait penzer à certaines nouvelles fantaztiques de fffeu Maupasssssssssant ! Cssssette oeuvre est vraiment terrifiante, z'ai crié comme une petite fille, alors que z'a ne m'était zamais arrivée ! Bava a fait fort, très fort zur csse dernier ! Les trois vizazes de la peur resspecte donc bien zon titre, trois fazons de conssscevoir la peur et de la vivre, ressspect monzieur !
EDIT : non, je ne prends pas de drogues, je suis comme ça naturellement.
Je suis allé voir 300 : La naissance d'un Empire. Bon, à part quelques séquences d'action efficace et la plastique d'Eva Green, rien de bien folichon dans cette suite/préquelle/histoire parallèle de l'excellent 300 de Snyder. A trop vouloir calquer le style de Snyder, sans en avoir vraiment le talent et à garder la même structure narrative le film se casse un peu les dents. Il souffre trop de la comparaison et certaines phases sont bien brouillonnes. Des moments sont de véritables cinématiques de jeu et je m'attendais presque à voir des QTE apparaître à l'écran...
Je ne comprends pas bien le message dans ton image symphonia :
- Le What Else? c'est pour le fait que George soit dans le film?
- C'est pour qu'on puisse enfin savoir qui est ce fameux Clooney, cette personne inconnue qui compte faire carrière dans le cinéma?
- Tu as des actions chez Nespresso?
- Tu es une accro au café, ce qui expliquerait certaines choses.
Tombée sur ce film un peu par hasard, je le mettrai dans la lignée de l'Exorciste , de Rosemary's Baby ou encore de Possession. Quand l'hystérie féminine fait place à des phénomènes inquiétants, souvent considérés comme paranormaux. L'histoire est basée sur la véritable affaire Carla Moran, une américaine ayant subi des viols et autres agressions physiques à répétition par "une entité invisible". Un cliché a même été pris, et son cas est devenu l'un des plus célèbres de l'histoire de la parapsychologie :
Photo ▼▲
Au delà du questionnement sur la véracité de toute cette histoire, penchons nous sur le film en lui-même. Le film n'a pas vieilli d'un chouïa, et Barbara Hershey, qui campe Carla, est vraiment brillante. La musique est de très bonne facture, accentuant le phénomène de malaise que l'on peut déjà éprouver durant le film. Les agressions sont très impressionnantes, crues. La peur de Carla s'installe peu à peu pour faire place à une véritable paranoïa, les multiples scènes où elle doit rentrer chez elle deviennent vraiment éprouvantes, y compris pour le spectateur. Ce film me fait un peu penser à Chromosome 3 de Cronenberg, la névrose de Carla se matérialise physiquement pour s'en prendre à elle. Le film se balance entre le fantastique et le drame psychologique. A chacun la liberté d'interpréter ce qu'il veut, c'est là que le film fait fort. Une excellente oeuvre méconnue, fine et intelligente dans son traitement.
Fefé est amoureux d'Angela mais il partage déjà sa vie avec son épouse Rosalia. A cette époque le divorce était illégal en Italie, la seule solution pour lui est de surprendre sa femme avec un autre homme est de la tuer. Il n'écopera alors que d'une peine légère pour crime d'honneur.
Premier film a recevoir l'appellation Comédie italienne, Pietro Germi met en scène Ferdinand Cefalù, incarné par Marcello Mastroianni, élabore un plan visant à détourné la loi.
La réalisation en a pris un coup depuis sa sortie mais le déroulement fonctionne encore. Une oeuvre satirique qui part dans tous les sens, riche en rebondissements. Le comique prend le dessus sur la tristesse de la situation.
Ah effectivement je viens de voir cela (même si ça ne nous empêche pas d'en parler ici ^^)
Un gars qui parle de Fez :
Ah, mais tu peux toujours venir participer si ça t'intéresse ;) (Non, je ne fais pas de pub, je vous assure...)!
J'ai eu l'occasion de voir pas mal de films ces dernières semaines, mais je vais m'attarder sur les plus marquants ^^, quatre films plus ou moins axés sur le thème de la vengeance en l'occurrence :
I Spit on Your Grave, 2011
Deux Rape and Revenge : la première oeuvre de Craven sonne radicalement le glas de la période naïve hippie . La nature devient une menace, la douce BO des 70's contraste avec l'horreur des images. L'innocence est mise à mal. Seulement, chez Craven, le crime ne reste pas impuni, et les proches de la pauvre victime vont se transformer à leur tour en bourreaux ...
Oeil pour oeil, dent pour dent.... L'expression sied à merveille au remake du "Day of the Woman" de 1978. On y suit une jeune romancière qui se retire seule dans un chalet isolé de tout. Elle aussi va perdre cruellement son innocence et va faire payer à ses tortionnaires ce qu'ils lui ont fait subir, au centuple. La première partie est à la limite du moralement soutenable... La deuxième verse dans la violence pure (tortures physiques, humiliations ...), légitime ?
Passion, 2013
Au-delà de leur caractère récent, les deux films partagent pas mal de points communs: le soin apporté à l'image, à la mise en scène, mais aussi le thème de l'influence d'une personne forte sur un esprit plus fragile, et de la montée en puissance du mal...
Cependant, De Palma reste De Palma, on retrouve avec grand plaisir ses chers splits screens. Rapace est comme d'habitude formidable. J'ai eu énormément de satisfaction à suivre cette fabuleuse montée en puissance de la colère du personnage de Rapace. La dernière partie part dans la schizophrénie la plus totale, entre délires, paranoïa, et hallucinations. Proche d'un Lynch, ou encore mieux, du Perfect Blue de Kon, auquel il reprend certaines idées de mises en scène dans le but d'embrouiller encore plus le spectateur (les réveils à la chaîne). Bref, un excellent thriller, tendu, esthétiquement irréprochable, manquant peut être d'originalité, mais je lui fais grâce de cela.
Stoker : bon, c'est sûr, les sud-coréens ont l'art (c'est le cas de le dire) de créer des plans d'une beauté inouïe. Plus qu'une claque visuelle, et auditive (la BO est à tomber), je trouve que ce film est une bombe. Gros coup de coeur. La classe totale. L'innocence (encore ?) est bafouée par la perversité d'un homme, mais cette fois, avec consentement. La transmission du mal par les liens du sang. Froid, mais superbe, ce film est à classer parmi les grands crus de 2013 (tout comme Passion).
J'ai vu Casablanca.
Pas besoin de m'étendre, on le connait :p
Don't worry, Be happy
C'est tout à fait ça ! Ayant vu Mulholland Drive il y a pas très longtemps, je me rend compte que de Palma s'est un peu inspiré du travail de Lynch (une blonde et une brune, un thriller sexy, la descente aux enfers, etc...). Le film m'a surtout plu pour son esthétique qui est non seulement irréprochable mais utilisé intelligemment (il nous transpose l'état émotionnel du personnage de Rapace). Je regrette que le film ne soit pas allé plus loin dans son optique, la relation entre les deux personnages, la descente aux enfers, ça m'a paru trop "soft" et la fin m'a paru assez brouillon.
C'est aussi un de mes petits coups de cœur, j'ai prévu de le revoir à un moment de la semaine.
Monuments Men
Hormis un problème de rythme important, Monuments Men s'en tire assez bien dans le fond. George Clooney, pour sa cinquième réalisation, s'attaque à des faits historiques méconnus et jusqu'à présent non traités au cinéma.
Vu le casting on pourrait s'attendre à un meilleur scénario : dialogues parfois trop répétitifs et pauvres bien que certains sont hilarants.
Un film à voir, certaines scènes en valent vraiment la peine.
Auzourd'hui, z'ai vu :
Les 3 visages de la peur, 1963
Z'est mon deuzième Mario Bava, après Le Masque du Démon, que ze n'ai pas aimé, mais z'ai la flemme de dire pourquoi, ze suis fatiguée. Donc, les 3 vizazes de la peur est un receuil compozé de 3 sketscccccsshes :
!
- le Téléphone : z'ai bien aimé, ça me fait penser à Zcream ou à Ringu, mélanzé à du pur ziallo italien, avec un zuspenz digne d'un Hitssssschcock ! Le deuzième meilleur "conte" de cssse recueil.
- Les Wurdalaks : les vampires, z'a ne me fait pas peur, donc le film m'a peu toussschée, ssscependant, ze dois lui reconnaître une bonne ambiance, et la sssscène du petit garçççon est vraiment effrayante et fait zon effet. Ze le considère pourtant comme le moins bon des 3.
- La goutte d'eau : le meilleur des 3, et ausssssi le plus court . Au début, z'ai cru que z'a z'appelait comme za à cauze de l'espression "la goutte d'eau qui fffait déborder le vaze". Mais il z'avère que sssc'est un film de revenants qui fait penzer à certaines nouvelles fantaztiques de fffeu Maupasssssssssant ! Cssssette oeuvre est vraiment terrifiante, z'ai crié comme une petite fille, alors que z'a ne m'était zamais arrivée ! Bava a fait fort, très fort zur csse dernier !
Les trois vizazes de la peur resspecte donc bien zon titre, trois fazons de conssscevoir la peur et de la vivre, ressspect monzieur
EDIT : non, je ne prends pas de drogues, je suis comme ça naturellement.
Je suis allé voir 300 : La naissance d'un Empire. Bon, à part quelques séquences d'action efficace et la plastique d'Eva Green, rien de bien folichon dans cette suite/préquelle/histoire parallèle de l'excellent 300 de Snyder. A trop vouloir calquer le style de Snyder, sans en avoir vraiment le talent et à garder la même structure narrative le film se casse un peu les dents. Il souffre trop de la comparaison et certaines phases sont bien brouillonnes. Des moments sont de véritables cinématiques de jeu et je m'attendais presque à voir des QTE apparaître à l'écran...
Sell kids for food
Je ne comprends pas bien le message dans ton image symphonia :
- Le What Else? c'est pour le fait que George soit dans le film?
- C'est pour qu'on puisse enfin savoir qui est ce fameux Clooney, cette personne inconnue qui compte faire carrière dans le cinéma?
- Tu as des actions chez Nespresso?
- Tu es une accro au café, ce qui expliquerait certaines choses.
Les 4, mon capitaine :p !
J'avais promis de remplir un peu plus ce post, donc :
L'Emprise, 1981
Tombée sur ce film un peu par hasard, je le mettrai dans la lignée de l'Exorciste , de Rosemary's Baby ou encore de Possession. Quand l'hystérie féminine fait place à des phénomènes inquiétants, souvent considérés comme paranormaux. L'histoire est basée sur la véritable affaire Carla Moran, une américaine ayant subi des viols et autres agressions physiques à répétition par "une entité invisible". Un cliché a même été pris, et son cas est devenu l'un des plus célèbres de l'histoire de la parapsychologie :
Au delà du questionnement sur la véracité de toute cette histoire, penchons nous sur le film en lui-même. Le film n'a pas vieilli d'un chouïa, et Barbara Hershey, qui campe Carla, est vraiment brillante. La musique est de très bonne facture, accentuant le phénomène de malaise que l'on peut déjà éprouver durant le film. Les agressions sont très impressionnantes, crues. La peur de Carla s'installe peu à peu pour faire place à une véritable paranoïa, les multiples scènes où elle doit rentrer chez elle deviennent vraiment éprouvantes, y compris pour le spectateur. Ce film me fait un peu penser à Chromosome 3 de Cronenberg, la névrose de Carla se matérialise physiquement pour s'en prendre à elle. Le film se balance entre le fantastique et le drame psychologique. A chacun la liberté d'interpréter ce qu'il veut, c'est là que le film fait fort. Une excellente oeuvre méconnue, fine et intelligente dans son traitement.
Divorce à l'Italienne
Fefé est amoureux d'Angela mais il partage déjà sa vie avec son épouse Rosalia. A cette époque le divorce était illégal en Italie, la seule solution pour lui est de surprendre sa femme avec un autre homme est de la tuer. Il n'écopera alors que d'une peine légère pour crime d'honneur.
Premier film a recevoir l'appellation Comédie italienne, Pietro Germi met en scène Ferdinand Cefalù, incarné par Marcello Mastroianni, élabore un plan visant à détourné la loi.
La réalisation en a pris un coup depuis sa sortie mais le déroulement fonctionne encore. Une oeuvre satirique qui part dans tous les sens, riche en rebondissements. Le comique prend le dessus sur la tristesse de la situation.