Non, il ne s'agit pas du "petit poisson" présent sur l'image, par ailleurs ce n'est même pas un poisson mais carrément une partie de l'animal en question, autrement dit l'espèce de moule située juste en dessous de ce qui ressemble à un poisson mais qui n'en est pas un.
Ce mollusque a réussi à simuler très fidèlement l'aspect d'un poisson, celui-ci lui sert à attirer les autres poissons, lorsque ces derniers sont suffisamment près, le mollusque éjecte ses œufs afin de les introduire à l'intérieur des poissons et ainsi permettre leur développement.
Ce qui est fascinant, c'est la ressemblance des leurres avec les vrais poissons, comment de simples mollusques aveugles peuvent appréhender aussi fidèlement le physique de ces poissons ?
Les scientifiques pensent que cette capacité d'imitation résulte de l'évolution, les mollusques ayant un aspect extérieur ressemblant à un poisson se sont reproduits plus facilement que les autres. Au fil du temps, l'espèce a vu une sélection tendant vers ceux étant le plus ressemblant avec certains poissons.
Il s'agit d'une araignée toute mimi endémique du désert saharien. Elle a la particularité de se déplacer... en roulant sur elle-même !
Ce mode de déplacement lui octroie un gain de vitesse assez impressionnant, de plus, elle peut accélérer sa rotation pour augmenter d'avantage sa vitesse jusqu'à atteindre les 2 mètres/s, le tout en économisant un maximum d'énergie surtout lorsqu'il s'agit d'échapper à certains prédateurs.
Elle ne craint absolument pas l'homme, comme vous pouvez le constater sur cette vidéo ;)
Il s'agit d'une petite araignée vivant dans les plans d'eau et les marais de l'Europe qui a la particularité de respirer sous l'eau en transportant avec elle l'oxygène dont elle a besoin.
Son abdomen est entouré de soies épaisses à caractère hydrofuge, celles-ci emprisonnent l'air ambiant de la surface lorsqu'elle plonge.
Elle peut également se confectionner une chambre à air sous l'eau, pour ce faire, elle doit commencer par arrimer sa toile sur une plante aquatique présente sous l'eau, puis déposer de l'oxygène sur celle-ci, une bulle se forme mais celle-ci n'est pas suffisamment grosse pour pouvoir y rentrer... qu'à cela ne tienne ! Elle multiplie les allers et retours entre la surface et sa bulle pour ramener d'avantage d'oxygène et ainsi grossir comme elle le souhaite sa future maison.
Bien qu'elle possède un système respiratoire adapté pour le milieu terrestre, elle préfère demeurer dans le milieu aquatique où elle peut y vivre sans aucun soucis.
Elle est capable de nager et de chasser sous l'eau les petits poissons ou autres bestioles.
Petit rappel, les araignées n'avalent pas de nourriture solide, elles introduisent des sucs digestifs dans la proie puis sucent la bouillie obtenue, manger ses proies sous l'eau est donc infaisable pour l'argyronète, elle a besoin de retourner dans sa cloche d'air pour les ingérer.
Non seulement l'argyronète transporte son oxygène sous l'eau, mais il semblerait aussi qu'elle soit capable de recycler l'air qu'elle respire en utilisant les plantes auxquelles elle fixe sa bulle d'air (principe de la photosynthèse).
Quand arrive l'été, celle-ci renforce la paroi de sa bulle et s'y isole à l'abri des fortes chaleurs.
Cette araignée possède un venin très dangereux mais son mode de vie fait que les rencontres avec l'homme restent rares.
Les anglais lui ont attribué le nom de "Diving Bell Spider"
Lampsilis mussel -> juste génial ! La nature n'a pas fini d'inventer de nouveaux moyens de reproduction.
Ils sont mignons les bébés-moules qui se "clipsent" sur les branchies du poisson berné.
Araneus rota -> merveilleux, impressionnant, du moment qu'elle n'entre pas dans ma chambre ^^
Et aujourd'hui, le Méchant, le Moche, le très horrifique Dealer de la Fourmilière !
Non, ce n'est pas le surnom de caïd de cité, mais celui d'un... commercial itinérant reconnu et apprécié de ses clients !
Ou plutôt de ses clientes, car la Lomechuse ne réserve son produit qu'aux seules fourmis.
Tirant son nom d'une célèbre empoisonneuse romaine (Lomechusa), ce coléoptère a la particularité de produire un miellat dont les fourmis raffolent. Consciente de son attrait fatal, la Lomechuse entre donc dans la fourmilière et sécrète un suc parfumé par l'extrémité de son abdomen et les poils de ses élytres. Dès qu'elles ont goûté à cette substance addictive, les fourmis perturbées n'ont de cesse d'en boire encore et encore, délaissant leurs tâches habituelles. Certaines vont jusqu'à se laisser dévorer sans réagir, continuant de téter tant qu'il leur reste une pièce buccale !
Une fois droguées, les fourmis laissent la Lomechuse dévorer reine et couvains, et ne s'occupent plus que des larves pondues par l'intruse.
Si par extraordinaire la reine elle-même devient dépendante, elle se met à pondre des œufs qui donneront des individus "pseudogynes", ni mâles ni femelles, ni ouvrières ni reines.
Lorsqu'elle s'estime repue, la Lomechuse quitte la fourmilière en laissant toute la population dépendante. Les fourmis s'éparpillent alors dans la nature à la poursuite de l'insecte. Si le dealer leur échappe, elles grimpent sur un brin d'herbe et s'immobilisent, jusqu'à ce que la mort viennent les achever.
Cette étoile de mer rouge est toute petite, mais c'est une prédatrice redoutable : elle chasse en groupe.
Les Odontaster "tâtent" leur environnement grâce aux poils qui tapissent le dessous de leur tentacules. Lorsqu'elles ont repéré un élément qui leur semble comestible, elles s'agglutinent étroitement autour de leur proie, entremêlant leurs tentacules pour la recouvrir entièrement.
En quelques minutes, une dizaine à une centaine d'étoiles peuvent se regrouper pour festoyer. Lorsqu'elles se séparent, l'infortuné poisson qui aura fait leur menu a totalement disparu.
Peu scrupuleuse, cette terreur des mers est également capable de s'attaquer à d'autres étoiles de mer.
Encore un système fort ingénieux du monde animal piqué par les hommes, je vais finir par croire qu'on a rien inventé :p
@La gourmande rouge:
Pas mal.
La vidéo est superbe (les couleurs sont magnifiques, merci BBC !).
Heureusement pour moi je n'ai pas encore mangé :p
"Ooooohhh qu'il est mignon ! j'ai envie de le prendre dans mes bras, le dorloter, le chatouiller, c'est décidé j'en veux un, où on pourrait l'acheter ? à combien ?, etc..."
STOP !
Le loris paresseux (Nycticebus coucang) est une petite boule de poil à l'allure mignonne et inoffensive, mais qui a la particularité d'être le seul primate venimeux au monde ou si vous préférez l'un des rares mammifères au monde à être venimeux (musaraigne et ornithorynque).
En effet, grâce à des glandes venimeuses situées près de ses coudes, il peut secréter une toxine qu'il lèche régulièrement afin de la mêler à sa salive et ainsi rendre sa morsure redoutable face aux parasites ou autres prédateurs tel que l'homme.
Cette toxine a la propriété de dissoudre la chair et de ralentir la cicatrisation, elle n'est pas forcément mortelle pour l'homme mais cela peut tout de même entraîner un choc anaphylactique (réaction allergique grave) chez les personnes les plus sensibles et entraîner un arrêt cardiaque.
Son nom vient du néerlandais signifiant "clown"... pas très classe pour le coup :p
Autre chose à savoir, à cause des vidéos qui circulent sur le net (où l'on peut voir un Loris mimi tout plein), celles-ci ont malheureusement eu un grand succès auprès du public (plusieurs millions de vues), du coup, de plus en plus de cons personnes souhaitent avoir un loris comme animal de compagnie, seulement voilà, il est venimeux, du coup que font les braconniers ? ils arrachent leurs dents... souvent c'est de manière extrêmement brutale si bien que beaucoup d'entre eux meurent sur le coup.
Qu'on vienne pas s'étonner que leur population décroît au fil des années et qu'ils sont menacés d'extinction...
Je remercie infiniment internet pour cela mais surtout ces abrutis de fis de **** voulant absolument cet animal uniquement parce qu'il est mignon !
n'hésitez pas à venir signer cette pétition pour la protection de ces pauvres petites bêtes et bien d'autres encore !
C'est vrai qu'il est trop'gnon le loris... mais il doit être encore plus mignon dans les bras de sa maman, dans son environnement naturel. Tu l'imagines dans un appartement, sur un canapé devant la télé ?!! Beuuh...
Bon, les 25 pétitions signées (Ouf ! merci de m'avoir fait connaître le site :) j'enchaîne sur autre chose :
Le cri du maïs
Le maïs cultivé est la proie de redoutables insectes rongeurs, les chrysomèles des racines de maïs (Diabrotica).
Ce coléoptère est la bête noire dorée des agriculteurs canadiens et américains :
Ces insectes ne se contentent pas de grignoter jusqu'à 80% de la plante, ils pondent aussi leurs œufs à son pied. Dès leur éclosion, les larves de chrysomèle rampent par milliers jusqu'aux racines de maïs et viennent se nicher confortablement à l'intérieur.
Évidemment, les agriculteurs pulvérisent des quantités phénoménales d'insecticides, en essayant de cibler la période où les chrysomèles n'ont pas encore pondu. Mais l'insecticide est sans effet sur les larves dans le sol, et encore moins sur celles qui sont à l'abri au cœur des racines de la plante hôte (maïs ou même soja, les larves s'accommodent du menu du moment).
Récemment, on a découvert que les plants de maïs attaqués étaient capables d'émettre des signaux chimiques sous-terrains attirant des vers filaires du sol. Ces vers nématodes naturellement présents dans une grande variété de terrains se trouvent être très friands des larves de chrysomèle. Lorsqu'ils détectent le caryophyllene émis par le maïs, ils migrent vers la source de cette manne et se trouvent nez-à-nez avec les larves de chrysomèle ! Par centaines, par milliers, les vers recouvrent les larves, les percent et leur injectent une bactérie symbiotique qui transformera les chairs en substances assimilables pour eux.
Petit bémol : un grand nombre de variétés transgéniques de maïs sont devenues "muettes". Elles ne sont plus capables d'émettre du caryophyllene en réponse à une attaque de larves de chrysomèle. Ceci serait dû aux modifications génétiques imposées aux plants cultivés, ainsi qu'à la monoculture en champs surpeuplés.
Les scientifiques, qui ont décidément toujours un temps de retard sur Dame Nature, cherchent à stimuler dans les souches de maïs transgéniques le gène responsable de la production de caryophyllene, ou à produire des souches de nématodes plus agressives envers les larves de chrysomèle.
C'est sûr que ça sera toujours plus simple et moins coûteux que de cultiver du maïs naturel...
Je remercie tous ceux qui ont posté ces phénomènes naturels si intéressants ! C'est vraiment quelque chose qui me passionne, à tel point que je poursuivrai mes études l'année prochaine dans ce domaine ! :p
J'ai pas encore vu si vous aviez parlé du siphonophore géant, un animal qui pourrait être le plus gros vivant sur notre planète :
C'est un ver qui vie au fin fond de nos océans, dans les abysses, et qui serait en fait composé de plusieurs organismes vivants indépendants, et qui formeraient donc cette créature si étrange et majestueuse !
"Souviens toi, quand la fleur de cerisier tombe, elle doit compter sur le vent pour répandre son pollen." - Kagenori Obata
Magnifique !
Bon courage @Océanologue pour tes études d'océano ou de biologie, les débuts sont plutôt rebutants... mais le métier en vaut la chandelle :)
Un petit nouveau : le varan Coucou
Le Varan Coucou est un varan des îles Nicobar, dans l'Océan Indien, qui doit son surnom à son habitude de pondre ses œufs dans le nid sous-terrain d'oiseaux Mégapodes. Après avoir discrètement croqué les futurs oisillons, le varan dépose ses œufs dans le nid et ne s'en préoccupe plus.
Jusqu'au jour de l'éclosion, le couple d'oiseaux bernés veille à aérer régulièrement le nid et à maintenir une température constante, tout en éloignant les prédateurs potentiels. A leur grande surprise, les oiseaux verront sortir du nid un jeune varan tout dégourdi, qui les quittera sans demander son reste.
Si vous faites des recherches sur le Varan Coucou, mieux vaut chercher "water monitor lizard - cuckoo reptile" comme mots-clé, la plupart des articles sont en anglais
A noter que les varans pondent parfois aussi dans des termitières, mais il arrive que leurs œufs soient alors attaqués par les termites...
Mouais bof...
Lampsilis Mussel
Non, il ne s'agit pas du "petit poisson" présent sur l'image, par ailleurs ce n'est même pas un poisson mais carrément une partie de l'animal en question, autrement dit l'espèce de moule située juste en dessous de ce qui ressemble à un poisson mais qui n'en est pas un.
Ce mollusque a réussi à simuler très fidèlement l'aspect d'un poisson, celui-ci lui sert à attirer les autres poissons, lorsque ces derniers sont suffisamment près, le mollusque éjecte ses œufs afin de les introduire à l'intérieur des poissons et ainsi permettre leur développement.
Ce qui est fascinant, c'est la ressemblance des leurres avec les vrais poissons, comment de simples mollusques aveugles peuvent appréhender aussi fidèlement le physique de ces poissons ?
Les scientifiques pensent que cette capacité d'imitation résulte de l'évolution, les mollusques ayant un aspect extérieur ressemblant à un poisson se sont reproduits plus facilement que les autres. Au fil du temps, l'espèce a vu une sélection tendant vers ceux étant le plus ressemblant avec certains poissons.
Araneus rota
Il s'agit d'une araignée toute mimi endémique du désert saharien. Elle a la particularité de se déplacer... en roulant sur elle-même !
Ce mode de déplacement lui octroie un gain de vitesse assez impressionnant, de plus, elle peut accélérer sa rotation pour augmenter d'avantage sa vitesse jusqu'à atteindre les 2 mètres/s, le tout en économisant un maximum d'énergie surtout lorsqu'il s'agit d'échapper à certains prédateurs.
Elle ne craint absolument pas l'homme, comme vous pouvez le constater sur cette vidéo ;)
Une autre !
L'araignée Argyronète (Argyroneta aquatica)
Il s'agit d'une petite araignée vivant dans les plans d'eau et les marais de l'Europe qui a la particularité de respirer sous l'eau en transportant avec elle l'oxygène dont elle a besoin.
Son abdomen est entouré de soies épaisses à caractère hydrofuge, celles-ci emprisonnent l'air ambiant de la surface lorsqu'elle plonge.
Elle peut également se confectionner une chambre à air sous l'eau, pour ce faire, elle doit commencer par arrimer sa toile sur une plante aquatique présente sous l'eau, puis déposer de l'oxygène sur celle-ci, une bulle se forme mais celle-ci n'est pas suffisamment grosse pour pouvoir y rentrer... qu'à cela ne tienne ! Elle multiplie les allers et retours entre la surface et sa bulle pour ramener d'avantage d'oxygène et ainsi grossir comme elle le souhaite sa future maison.
Bien qu'elle possède un système respiratoire adapté pour le milieu terrestre, elle préfère demeurer dans le milieu aquatique où elle peut y vivre sans aucun soucis.
Elle est capable de nager et de chasser sous l'eau les petits poissons ou autres bestioles.
Petit rappel, les araignées n'avalent pas de nourriture solide, elles introduisent des sucs digestifs dans la proie puis sucent la bouillie obtenue, manger ses proies sous l'eau est donc infaisable pour l'argyronète, elle a besoin de retourner dans sa cloche d'air pour les ingérer.
Non seulement l'argyronète transporte son oxygène sous l'eau, mais il semblerait aussi qu'elle soit capable de recycler l'air qu'elle respire en utilisant les plantes auxquelles elle fixe sa bulle d'air (principe de la photosynthèse).
Quand arrive l'été, celle-ci renforce la paroi de sa bulle et s'y isole à l'abri des fortes chaleurs.
Cette araignée possède un venin très dangereux mais son mode de vie fait que les rencontres avec l'homme restent rares.
Les anglais lui ont attribué le nom de "Diving Bell Spider"
En voilà un nom qui déchire !
Lampsilis mussel -> juste génial ! La nature n'a pas fini d'inventer de nouveaux moyens de reproduction.
Ils sont mignons les bébés-moules qui se "clipsent" sur les branchies du poisson berné.
Araneus rota -> merveilleux, impressionnant, du moment qu'elle n'entre pas dans ma chambre ^^
Et aujourd'hui, le Méchant, le Moche, le très horrifique Dealer de la Fourmilière !
Non, ce n'est pas le surnom de caïd de cité, mais celui d'un... commercial itinérant reconnu et apprécié de ses clients !
Ou plutôt de ses clientes, car la Lomechuse ne réserve son produit qu'aux seules fourmis.
Tirant son nom d'une célèbre empoisonneuse romaine (Lomechusa), ce coléoptère a la particularité de produire un miellat dont les fourmis raffolent. Consciente de son attrait fatal, la Lomechuse entre donc dans la fourmilière et sécrète un suc parfumé par l'extrémité de son abdomen et les poils de ses élytres. Dès qu'elles ont goûté à cette substance addictive, les fourmis perturbées n'ont de cesse d'en boire encore et encore, délaissant leurs tâches habituelles. Certaines vont jusqu'à se laisser dévorer sans réagir, continuant de téter tant qu'il leur reste une pièce buccale !
Une fois droguées, les fourmis laissent la Lomechuse dévorer reine et couvains, et ne s'occupent plus que des larves pondues par l'intruse.
Si par extraordinaire la reine elle-même devient dépendante, elle se met à pondre des œufs qui donneront des individus "pseudogynes", ni mâles ni femelles, ni ouvrières ni reines.
Lorsqu'elle s'estime repue, la Lomechuse quitte la fourmilière en laissant toute la population dépendante. Les fourmis s'éparpillent alors dans la nature à la poursuite de l'insecte. Si le dealer leur échappe, elles grimpent sur un brin d'herbe et s'immobilisent, jusqu'à ce que la mort viennent les achever.
Au fait même les fourmis peuvent créer des poches d'airs en rentrant dans l'eau.
Putain imprssionnant la Lomechusa, que se passe t-il si les fourmi la ratrappe? Elles la dévorent?
Odontaster validus
La gourmande rouge
Cette étoile de mer rouge est toute petite, mais c'est une prédatrice redoutable : elle chasse en groupe.
Les Odontaster "tâtent" leur environnement grâce aux poils qui tapissent le dessous de leur tentacules. Lorsqu'elles ont repéré un élément qui leur semble comestible, elles s'agglutinent étroitement autour de leur proie, entremêlant leurs tentacules pour la recouvrir entièrement.
En quelques minutes, une dizaine à une centaine d'étoiles peuvent se regrouper pour festoyer. Lorsqu'elles se séparent, l'infortuné poisson qui aura fait leur menu a totalement disparu.
Peu scrupuleuse, cette terreur des mers est également capable de s'attaquer à d'autres étoiles de mer.
@Lomechusa: J'adore ^^
Encore un système fort ingénieux du monde animal piqué par les hommes, je vais finir par croire qu'on a rien inventé :p
@La gourmande rouge:
Pas mal.
La vidéo est superbe (les couleurs sont magnifiques, merci BBC !).
Heureusement pour moi je n'ai pas encore mangé :p
"Ooooohhh qu'il est mignon ! j'ai envie de le prendre dans mes bras, le dorloter, le chatouiller, c'est décidé j'en veux un, où on pourrait l'acheter ? à combien ?, etc..."
STOP !
Le loris paresseux (Nycticebus coucang) est une petite boule de poil à l'allure mignonne et inoffensive, mais qui a la particularité d'être le seul primate venimeux au monde ou si vous préférez l'un des rares mammifères au monde à être venimeux (musaraigne et ornithorynque).
En effet, grâce à des glandes venimeuses situées près de ses coudes, il peut secréter une toxine qu'il lèche régulièrement afin de la mêler à sa salive et ainsi rendre sa morsure redoutable face aux parasites ou autres prédateurs tel que l'homme.
Cette toxine a la propriété de dissoudre la chair et de ralentir la cicatrisation, elle n'est pas forcément mortelle pour l'homme mais cela peut tout de même entraîner un choc anaphylactique (réaction allergique grave) chez les personnes les plus sensibles et entraîner un arrêt cardiaque.
Son nom vient du néerlandais signifiant "clown"... pas très classe pour le coup :p
Autre chose à savoir, à cause des vidéos qui circulent sur le net (où l'on peut voir un Loris mimi tout plein), celles-ci ont malheureusement eu un grand succès auprès du public (plusieurs millions de vues), du coup, de plus en plus de
conspersonnes souhaitent avoir un loris comme animal de compagnie, seulement voilà, il est venimeux, du coup que font les braconniers ? ils arrachent leurs dents... souvent c'est de manière extrêmement brutale si bien que beaucoup d'entre eux meurent sur le coup.Qu'on vienne pas s'étonner que leur population décroît au fil des années et qu'ils sont menacés d'extinction...
Je remercie infiniment internet pour cela mais surtout ces abrutis de fis de **** voulant absolument cet animal uniquement parce qu'il est mignon !
n'hésitez pas à venir signer cette pétition pour la protection de ces pauvres petites bêtes et bien d'autres encore !
Voici un documentaire très réussi sur cet animal,
C'est vrai qu'il est trop'gnon le loris... mais il doit être encore plus mignon dans les bras de sa maman, dans son environnement naturel. Tu l'imagines dans un appartement, sur un canapé devant la télé ?!! Beuuh...
Bon, les 25 pétitions signées (Ouf ! merci de m'avoir fait connaître le site :) j'enchaîne sur autre chose :
Le cri du maïs
Le maïs cultivé est la proie de redoutables insectes rongeurs, les chrysomèles des racines de maïs (Diabrotica).
Ce coléoptère est la bête noire dorée des agriculteurs canadiens et américains :
Ces insectes ne se contentent pas de grignoter jusqu'à 80% de la plante, ils pondent aussi leurs œufs à son pied. Dès leur éclosion, les larves de chrysomèle rampent par milliers jusqu'aux racines de maïs et viennent se nicher confortablement à l'intérieur.
Évidemment, les agriculteurs pulvérisent des quantités phénoménales d'insecticides, en essayant de cibler la période où les chrysomèles n'ont pas encore pondu. Mais l'insecticide est sans effet sur les larves dans le sol, et encore moins sur celles qui sont à l'abri au cœur des racines de la plante hôte (maïs ou même soja, les larves s'accommodent du menu du moment).
Récemment, on a découvert que les plants de maïs attaqués étaient capables d'émettre des signaux chimiques sous-terrains attirant des vers filaires du sol. Ces vers nématodes naturellement présents dans une grande variété de terrains se trouvent être très friands des larves de chrysomèle. Lorsqu'ils détectent le caryophyllene émis par le maïs, ils migrent vers la source de cette manne et se trouvent nez-à-nez avec les larves de chrysomèle ! Par centaines, par milliers, les vers recouvrent les larves, les percent et leur injectent une bactérie symbiotique qui transformera les chairs en substances assimilables pour eux.
Petit bémol : un grand nombre de variétés transgéniques de maïs sont devenues "muettes". Elles ne sont plus capables d'émettre du caryophyllene en réponse à une attaque de larves de chrysomèle. Ceci serait dû aux modifications génétiques imposées aux plants cultivés, ainsi qu'à la monoculture en champs surpeuplés.
Les scientifiques, qui ont décidément toujours un temps de retard sur Dame Nature, cherchent à stimuler dans les souches de maïs transgéniques le gène responsable de la production de caryophyllene, ou à produire des souches de nématodes plus agressives envers les larves de chrysomèle.
C'est sûr que ça sera toujours plus simple et moins coûteux que de cultiver du maïs naturel...
Je remercie tous ceux qui ont posté ces phénomènes naturels si intéressants ! C'est vraiment quelque chose qui me passionne, à tel point que je poursuivrai mes études l'année prochaine dans ce domaine ! :p
J'ai pas encore vu si vous aviez parlé du siphonophore géant, un animal qui pourrait être le plus gros vivant sur notre planète :
C'est un ver qui vie au fin fond de nos océans, dans les abysses, et qui serait en fait composé de plusieurs organismes vivants indépendants, et qui formeraient donc cette créature si étrange et majestueuse !
"Souviens toi, quand la fleur de cerisier tombe, elle doit compter sur le vent pour répandre son pollen." - Kagenori Obata
Magnifique !
Bon courage @Océanologue pour tes études d'océano ou de biologie, les débuts sont plutôt rebutants... mais le métier en vaut la chandelle :)
Un petit nouveau : le varan Coucou
Le Varan Coucou est un varan des îles Nicobar, dans l'Océan Indien, qui doit son surnom à son habitude de pondre ses œufs dans le nid sous-terrain d'oiseaux Mégapodes. Après avoir discrètement croqué les futurs oisillons, le varan dépose ses œufs dans le nid et ne s'en préoccupe plus.
Jusqu'au jour de l'éclosion, le couple d'oiseaux bernés veille à aérer régulièrement le nid et à maintenir une température constante, tout en éloignant les prédateurs potentiels. A leur grande surprise, les oiseaux verront sortir du nid un jeune varan tout dégourdi, qui les quittera sans demander son reste.
Une vidéo ici.
A noter que les varans pondent parfois aussi dans des termitières, mais il arrive que leurs œufs soient alors attaqués par les termites...