Comme stouch, je voyais une petite contradiction/confusion entre la raison, l'autonomie (chose qui n'ont de sens que pour un individu) et l'impersonnel, la morale ou la morale collective. Si tu ne connais pas, je te conseille les écrits de Nietzsche qui concernent la morale. (Généalogie de la morale, petit livre absolument génial)
Mais il y a aussi :
soun a écrit:
Malheureusement pour ce qui est de cette autonomie, c'est le rôle de l'Etat qui ne s'en donne pas vraiment à coeur joie, mais là on touche à la politique. ^^
Moi c'est ça que je ne comprend pas ou qui me semble contradictoire. Autonomie et État sont chacun le contraire de l'autre. Si on doit attendre quelque chose de l'État (donc des autres, puisque l'État ne subsiste que par ce qu'il prend aux gens) alors c'est la totale dépendance.
soun a écrit:
À propos gio pourquoi est-ce que je te trouve sur chaque sujets qui m'intéresse? Serais-je une sorte de mini-toi? :D
Ce que je voulais dire c'est que la morale est colective, elle représente tout ce qui est foncièrement bon. Mais la morale change au fil du temps (la dessus les philosophes ne sont pas totalement d'accord, kant par exemple pensait que la bonté est immuable).
En revanche je ne traitais pas de ce qui était la nature de l'homme mais la mannière dont il doit agir. Pour moi un homme doit faire uniquement ce qui lui semble bien, mettant de côté ses désirs et ses sentiments. Evidemment c'est utopique. Je suis le premier à dire avoir fais quelque chose de mal pour calmer mes pulsions (en gros j'ai coupé les ponts avec une de mes meilleures amies pour l'emmerder si vous voulez savoir à quoi je penses :P). On ne peut pas toujours mettre de coté ses envies (oscar wilde le sait bien " la meilleure façon de résister à la tentation est d'y succomber" ou un truc du genre ;). Donc il faut au maximum raisonner et surtout quand il s'agit de chose importante.
Ensuite, @gio: bien sur l'autonomie réelle n'est compatible avec l'Etat (d'ailleurs est elle compatible avec la vie? Peut on se reproduire tout seul :P). C'est d'ailleurs ce que désire les anarchistes. Mais je n'y croit pas à cette autonomie (quoi que la communauté hippy qui squate un quartier d'Amsterdam depuis 30 ans pourrait bien prouver qu'elle existe).
Je parlais en fait d'autonomie intellectuelle. Peut-on être autonome en sachant les société basée sur un ensemble de règles respectée par tous. Je pense que oui. Pour cela, il est clair qu'apprendre bêtement les règles est une forme d'hétéronomie. Il faut les comprendre, connaitre leur contextes, voir ce qu'elles signifient. Accepter celles qui nous semble bonnes, et lutter contre celles qui sembles inacceptables. Dès lors la mission première d'un Etat n'est pas seulemtn d'assurer le respect de ces règles, c'est aussi donner à chacun la capaciter d'analyser ces règles, sans préjugé, ce qui pour moi représente la principale autonomie que peut avoir un homme. Là-dessus il est clair que toutes les sociétés (sauf peut être les communautés hippy, mais elles se sont cassées la gueule en majorité car personne ne veillait à faire respecter ces règles, l'exception d'amsterdam est peut être toujours valable) n'ont pas obéit à cette règle (si le danemark par exemple l'appliquait, elle ne passerait pas son temps à essayer de déloger la communauté dont je n'arrête pas de parler car elle contredit tout le temps ma vision des sociétés XD)
Ce que je voulais dire c'est que la morale est colective, elle représente tout ce qui est foncièrement bon. Mais la morale change au fil du temps (la dessus les philosophes ne sont pas totalement d'accord, kant par exemple pensait que la bonté est immuable).
En revanche je ne traitais pas de ce qui était la nature de l'homme mais la mannière dont il doit agir. Pour moi un homme doit faire uniquement ce qui lui semble bien, mettant de côté ses désirs et ses sentiments. Evidemment c'est utopique. Je suis le premier à dire avoir fais quelque chose de mal pour calmer mes pulsions (en gros j'ai coupé les ponts avec une de mes meilleures amies pour l'emmerder si vous voulez savoir à quoi je penses :P). On ne peut pas toujours mettre de coté ses envies (oscar wilde le sait bien " la meilleure façon de résister à la tentation est d'y succomber" ou un truc du genre ;). Donc il faut au maximum raisonner et surtout quand il s'agit de chose importante.
C'est là où la critique nietzschéenne de la morale judéo-chrétienne intervient. Ce refoulement de soi, de ses instincts et de ses pulsions n'a de sens que si on croit à une forme ou une autre de transcendance, elle n'est en bref qu'un héritage du christianisme, qui a retourné les valeurs autrefois admises, où il n'était justement pas forcément "bien" de mettre de côté ses désirs. (Je fais court)
J'ajoute qu'en ce qui me concerne, je crois qu'il y autant de morales qu'il y a d'individus. Il n'y a rien de plus subjectif et individuel, mais chacun essaye de l'imposer comme un absolu, alors qu'elle varie totalement selon le lieu, l'époque, la classe sociale, etc...
soun a écrit:
Ensuite, @gio: bien sur l'autonomie réelle n'est compatible avec l'Etat (d'ailleurs est elle compatible avec la vie? Peut on se reproduire tout seul :P). C'est d'ailleurs ce que désire les anarchistes. Mais je n'y croit pas à cette autonomie (quoi que la communauté hippy qui squate un quartier d'Amsterdam depuis 30 ans pourrait bien prouver qu'elle existe).
Je parlais en fait d'autonomie intellectuelle. Peut-on être autonome en sachant les société basée sur un ensemble de règles respectée par tous. Je pense que oui. Pour cela, il est clair qu'apprendre bêtement les règles est une forme d'hétéronomie. Il faut les comprendre, connaitre leur contextes, voir ce qu'elles signifient. Accepter celles qui nous semble bonnes, et lutter contre celles qui sembles inacceptables.
Autonomie ne veut pas forcément dire solitude. Ca veut simplement dire, ne pas être contraint d'être forcément dépendant de tel ou tel. Être contraint d'être dépendant de quelqu'un/quelquechose c'est une chose, mais choisir de dépendre ou de ne pas dépendre de quelqu'un/quelquechose c'est autre chose. (quitte à en changer)
Je ne sais pas de quoi vivent les hippies dont tu parles, mais s'ils touchent des aides des autorités publiques, c'est la dépendance totale encore une fois. S'ils produisent eux-même ce qu'ils consomment, c'est différent.
L'autonomie matérielle et intellectuelle sont intrinsèquement lié. Comment peux tu avoir un esprit critique envers celui ou celle dont tu dépends? Un média ou un intellectuel ne peut pas critiquer ses actionnaires, que ce soit des boîtes privés ou que ce soit les autorités publiques. Il ne peut pas être "objectif" s'il est juge et parti.
soun a écrit:
Dès lors la mission première d'un Etat n'est pas seulemtn d'assurer le respect de ces règles, c'est aussi donner à chacun la capaciter d'analyser ces règles, sans préjugé, ce qui pour moi représente la principale autonomie que peut avoir un homme. Là-dessus il est clair que toutes les sociétés (sauf peut être les communautés hippy, mais elles se sont cassées la gueule en majorité car personne ne veillait à faire respecter ces règles, l'exception d'amsterdam est peut être toujours valable) n'ont pas obéit à cette règle (si le danemark par exemple l'appliquait, elle ne passerait pas son temps à essayer de déloger la communauté dont je n'arrête pas de parler car elle contredit tout le temps ma vision des sociétés XD)
Quand on parle d'autonomie, c'est ça aussi : il n'y a rien à attendre de l'État. Si on veut avoir des capacités, il faut s'en donner soi-même les moyens. Auto-éducation, auto-information... C'est ça l'autonomie.
De dire : "Papa État doit nous garantir un toit, de l'information, des services, etc...gratuitement." c'est, encore une fois, la dépendance totale.
"L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd'hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d'autrui. Ce sentiment, on n'ose l'afficher, on se le dissimule à soi-même;" Frédéric Bastiat
Un exemple en rapport avec les jeux vidéos : les éditeurs font pressions sur les médias pour qu'ils notent bien les jeux qu'ils sortent, sinon ils "blacklistent" les médias qui notent mal, autrement dit ils ne leur envoient plus les jeux. Du coup les médias suivent, parce qu'ils veulent absolument avoir les jeux gratuitement et à l'avance. Un média vraiment autonome n'en a rien à foutre puisqu'il n'attend aucun cadeau de la part des éditeurs. (Le Hooper, c'est pas autre chose.)
C'est justement là le problème. Le rôle de l'Etat est pour moi de faire comprendre qu'on peut mordre la main à celui qui nous nourrit, tant qu'on ne mord pas le chien à côté. Cette métaphore n'est pas pertinente car celui qui nous nourrit, c'est le souverain, ce qui est dans une société idéale le peuple, donc les chiens à côté, mais elle fera l'affaire ^^
L'autoditactie est une bonne voix vers l'autonomie, mais les institutions doivent nous donner les outils pour réfléchir. Seulement l'Etat nes'en soucie pas, il se soucie plus de l'autonomie financière des individus, certe importante, mais moins. Et je ne parle pas de l'information, la vérité, le logement ou autre. Je parle d'outils qui une fois donnés ne peuvent être repris (à moins d'un lavage de cerveau, mais là dessus seul les individus sont responsables de leur sécurité contee ces lavages. Parfois l'Etat lui même en commet sans le savoir : lutte contre l'obésité et la cigarette...)
Il faut aussi ajouter que désir et raison ne se contredit pas tout le temps. Mais quand ils se contredisent, l'idéal est évidemment la raison. Mais dans ce cas, il faut faire un choix, assumer ce choix, et surtout être conscient de ce choix. Savoir quel est l'idéal et ne pas le suivre, une autre forme de liberté? :)
Seule exception à cette règle, la politique. Un bon dirigeant est pour moi celui qui fait le bon choix systématiquement. C'est pour ça que ce ne doit être attrivuer à n'importe qui. D'ailleurs, doit il être attribué? XD
ps: pour l'autonomie vis à vis de la vie je plaisantais ;)
mais c'est une bonne chose de l'avoir souligner.
Ps2: il est paradoxale de penser que je crois que l'homme est naturellement dépendant. Il a ses besoins vitaux, sexuels, qui le poussent à maintenir l'espèce en vie. Mais en fait l'autonomie dont je parle n'est que synonyme de esprit critique.
C'est justement là le problème. Le rôle de l'Etat est pour moi de faire comprendre qu'on peut mordre la main à celui qui nous nourrit, tant qu'on ne mord pas le chien à côté.
Pourquoi devrait-il nous nourrir alors? Si on peut lui mordre la main, il doit avoir le droit d'arrêter de nous nourrir.
Citation:
Cette métaphore n'est pas pertinente car celui qui nous nourrit, c'est le souverain, ce qui est dans une société idéale le peuple, donc les chiens à côté, mais elle fera l'affaire ^^
Tout cela me parait bien flou. C'est le "peuple" qui doit nous nourrir? Mais de toute façon, à moins de consommer ce qu'on produit soi-même, c'est toujours le "peuple" qui nourrit (ou plus exactement, les gens qui bossent dans l'agro-alimentaire) quel que soit le régime politique, puisque c'est lui qui travaille les ressources. Même quand c'est le souverain (donc l'État) qui "nourrit", c'est seulement par ce qu'il a taxé au "peuple". (C'est ce qu'on appele la "redistribution des richesses")
soun a écrit:
Il faut aussi ajouter que désir et raison ne se contredit pas tout le temps. Mais quand ils se contredisent, l'idéal est évidemment la raison.
L'idéal pour toi, conformément à ta morale individuelle.
soun a écrit:
Mais dans ce cas, il faut faire un choix, assumer ce choix, et surtout être conscient de ce choix. Savoir quel est l'idéal et ne pas le suivre, une autre forme de liberté? :)
Tu postules encore une fois un "idéal" (moral) absolu ou transcendant. (Logique qui dérive du christianisme) Or "l'idéal", c'est une invention. Idéal par rapport à quoi?! Idéal pour qui?
soun a écrit:
Seule exception à cette règle, la politique. Un bon dirigeant est pour moi celui qui fait le bon choix systématiquement.
"Bon" choix pour qui? Par rapport à quoi? Pour A, un bon dirigeant est celui qui pille B pour favoriser A. Tandis que pour B, un bon dirigeant est celui qui pille A pour favoriser B. Tout dépend des valeurs de chacun. (Pour l'un ce sera l'égalité, pour l'autre ce sera la nation, pour un autre la liberté, etc...)
"L’État, ou pour rendre les choses plus concrètes, le gouvernement, se compose d’une bande de types exactement comme vous et moi. Ils n’ont, tout bien considéré, aucun talent particulier pour les affaires du gouvernement ; ils n’en ont que pour accéder à une fonction et la garder. Dans ce but, leur principal procédé consiste à chercher des groupes de gens qui courent désespérément après quelque chose qu’ils ne peuvent pas se procurer, et à promettre de le leur donner. Neuf fois sur dix, cette promesse ne vaut rien. La dixième fois, elle est tenue en pillant A afin de satisfaire B. En d’autres termes, le gouvernement est un courtier en pillage, et chaque élection est une sorte de vente aux enchères par avance de biens à voler."
H. L. Mencken
Alors je suis un passionné par la philosophie depuis toujours. J'ai lu Marx, Engels, Stirner, Nietzsche (pas tout ses ouvrages), Freud, Sartre, Camus, Guevara (que je considère comme un philosophe ^^), Rousseau, Ernst Bloch. Bref, il n'y a pas que les auteurs et leurs pensées pour réduire le champ philosophique de la philosophie. Je suis un partisant de la radicalité concréte. Bref, ma philosophie à moins c'est résister par tous les moyens contre les puissants et le capitalisme. stouch tu dis que: "La meilleure des choses qu'on puisse faire pour améliorer le monde, s'est de s'améliorer soi même" je te réponds à la fois oui et à la fois non. Moi je cherche à lutter individuellement contre le capitalisme avec mon mode de vie Straight edge, en boycottant l'achat de produit totalement inutile à la société. Mais on ne peut améliorer le monde que par l'action collective d'une révolution citoyenne qui change le monde en profondeur. Selon moi on doit changer la société capitaliste pour que puisse émerger un homme nouveau: l'être humain. "Il n'y a qu'une seule race: l'humanité" Jaurès. La philosophie cherche à répondre aux questions que se pose l'Homme sur lui même mais il faut d'abord résoudre les problèmes du réel (pauvreté, misère, guerre) pour ensuite s'attaquer à l'idéal humain.
Pour tous les philosophes du forum et du topic XD!! Est-ce-que Max Fisch (de mémoire un dramaturge suisse) peut être considéré comme un philosophe? Sinon pensez vous que les philosophes contemporains comme BHL (déjà est-ce-que BHL est un philosophe? Je me pose souvent la question et je pense que non!) ou Vincent Cespedes (que j'estime beaucoup) sont vraiment des philosophes?? Voilà... (plus personne ne va sur ce topic, il faut le faire vivre XD!!).
BHL est un peu tarte je trouve (oui j'aime mon humour malgré tout)
Sinon chaque fois jme dis qu'il faudrait que je passe répondre au message de gio, chaque fois je remets à plus tard ^^
ce que je fais à nouveau, de toute façon je ne peux pas faire un long message avec un smartphone, c'est peu pratique.
Moi quand je suis dans mon bus (vers 5 heures du matin généralement) je vais sur le forum faire un tour et je confirme que pour écrire un commentaire avec un smartphone c'est super chiant, bref...
BHL en plus (c'est pas parce qu'il est de droite que je dis ça à la limite je m'en fous) il a tendance à écrire sur des sujets qu'il ne connaît même pas. Par exemple son ouvrage sur le totalitarisme (La Barbarie à visage humain ) je crois, est remit en cause par des historiens (car description trop sommaire du totalitarisme). Bref, c'est un peu comique mais après je peux comprendre que certains aime une certaine banalisation et vulgarisation de la philosophie XD!! soun tu réponds jamais à mes messages, je vais bouder XD!!
Je viens de me rendre compte que ma langue (enfin clavier) avait effectivement fourché. Ce n'est pas la raison qui est collective mais la morale.
Je vais te répondre par edit une fois les autres messages édités ^^
Comme stouch, je voyais une petite contradiction/confusion entre la raison, l'autonomie (chose qui n'ont de sens que pour un individu) et l'impersonnel, la morale ou la morale collective. Si tu ne connais pas, je te conseille les écrits de Nietzsche qui concernent la morale. (Généalogie de la morale, petit livre absolument génial)
Mais il y a aussi :
Génération Mega Drive
Ce que je voulais dire c'est que la morale est colective, elle représente tout ce qui est foncièrement bon. Mais la morale change au fil du temps (la dessus les philosophes ne sont pas totalement d'accord, kant par exemple pensait que la bonté est immuable).
En revanche je ne traitais pas de ce qui était la nature de l'homme mais la mannière dont il doit agir. Pour moi un homme doit faire uniquement ce qui lui semble bien, mettant de côté ses désirs et ses sentiments. Evidemment c'est utopique. Je suis le premier à dire avoir fais quelque chose de mal pour calmer mes pulsions (en gros j'ai coupé les ponts avec une de mes meilleures amies pour l'emmerder si vous voulez savoir à quoi je penses :P). On ne peut pas toujours mettre de coté ses envies (oscar wilde le sait bien " la meilleure façon de résister à la tentation est d'y succomber" ou un truc du genre ;). Donc il faut au maximum raisonner et surtout quand il s'agit de chose importante.
Ensuite, @gio: bien sur l'autonomie réelle n'est compatible avec l'Etat (d'ailleurs est elle compatible avec la vie? Peut on se reproduire tout seul :P). C'est d'ailleurs ce que désire les anarchistes. Mais je n'y croit pas à cette autonomie (quoi que la communauté hippy qui squate un quartier d'Amsterdam depuis 30 ans pourrait bien prouver qu'elle existe).
Je parlais en fait d'autonomie intellectuelle. Peut-on être autonome en sachant les société basée sur un ensemble de règles respectée par tous. Je pense que oui. Pour cela, il est clair qu'apprendre bêtement les règles est une forme d'hétéronomie. Il faut les comprendre, connaitre leur contextes, voir ce qu'elles signifient. Accepter celles qui nous semble bonnes, et lutter contre celles qui sembles inacceptables. Dès lors la mission première d'un Etat n'est pas seulemtn d'assurer le respect de ces règles, c'est aussi donner à chacun la capaciter d'analyser ces règles, sans préjugé, ce qui pour moi représente la principale autonomie que peut avoir un homme. Là-dessus il est clair que toutes les sociétés (sauf peut être les communautés hippy, mais elles se sont cassées la gueule en majorité car personne ne veillait à faire respecter ces règles, l'exception d'amsterdam est peut être toujours valable) n'ont pas obéit à cette règle (si le danemark par exemple l'appliquait, elle ne passerait pas son temps à essayer de déloger la communauté dont je n'arrête pas de parler car elle contredit tout le temps ma vision des sociétés XD)
J'ajoute qu'en ce qui me concerne, je crois qu'il y autant de morales qu'il y a d'individus. Il n'y a rien de plus subjectif et individuel, mais chacun essaye de l'imposer comme un absolu, alors qu'elle varie totalement selon le lieu, l'époque, la classe sociale, etc...
Je ne sais pas de quoi vivent les hippies dont tu parles, mais s'ils touchent des aides des autorités publiques, c'est la dépendance totale encore une fois. S'ils produisent eux-même ce qu'ils consomment, c'est différent.
L'autonomie matérielle et intellectuelle sont intrinsèquement lié. Comment peux tu avoir un esprit critique envers celui ou celle dont tu dépends? Un média ou un intellectuel ne peut pas critiquer ses actionnaires, que ce soit des boîtes privés ou que ce soit les autorités publiques. Il ne peut pas être "objectif" s'il est juge et parti.
De dire : "Papa État doit nous garantir un toit, de l'information, des services, etc...gratuitement." c'est, encore une fois, la dépendance totale.
"L'État, c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde s'efforce de vivre aux dépens de tout le monde. Car, aujourd'hui comme autrefois, chacun, un peu plus, un peu moins, voudrait bien profiter du travail d'autrui. Ce sentiment, on n'ose l'afficher, on se le dissimule à soi-même;" Frédéric Bastiat
Un exemple en rapport avec les jeux vidéos : les éditeurs font pressions sur les médias pour qu'ils notent bien les jeux qu'ils sortent, sinon ils "blacklistent" les médias qui notent mal, autrement dit ils ne leur envoient plus les jeux. Du coup les médias suivent, parce qu'ils veulent absolument avoir les jeux gratuitement et à l'avance. Un média vraiment autonome n'en a rien à foutre puisqu'il n'attend aucun cadeau de la part des éditeurs. (Le Hooper, c'est pas autre chose.)
Génération Mega Drive
C'est justement là le problème. Le rôle de l'Etat est pour moi de faire comprendre qu'on peut mordre la main à celui qui nous nourrit, tant qu'on ne mord pas le chien à côté. Cette métaphore n'est pas pertinente car celui qui nous nourrit, c'est le souverain, ce qui est dans une société idéale le peuple, donc les chiens à côté, mais elle fera l'affaire ^^
L'autoditactie est une bonne voix vers l'autonomie, mais les institutions doivent nous donner les outils pour réfléchir. Seulement l'Etat nes'en soucie pas, il se soucie plus de l'autonomie financière des individus, certe importante, mais moins. Et je ne parle pas de l'information, la vérité, le logement ou autre. Je parle d'outils qui une fois donnés ne peuvent être repris (à moins d'un lavage de cerveau, mais là dessus seul les individus sont responsables de leur sécurité contee ces lavages. Parfois l'Etat lui même en commet sans le savoir : lutte contre l'obésité et la cigarette...)
Il faut aussi ajouter que désir et raison ne se contredit pas tout le temps. Mais quand ils se contredisent, l'idéal est évidemment la raison. Mais dans ce cas, il faut faire un choix, assumer ce choix, et surtout être conscient de ce choix. Savoir quel est l'idéal et ne pas le suivre, une autre forme de liberté? :)
Seule exception à cette règle, la politique. Un bon dirigeant est pour moi celui qui fait le bon choix systématiquement. C'est pour ça que ce ne doit être attrivuer à n'importe qui. D'ailleurs, doit il être attribué? XD
ps: pour l'autonomie vis à vis de la vie je plaisantais ;)
mais c'est une bonne chose de l'avoir souligner.
Ps2: il est paradoxale de penser que je crois que l'homme est naturellement dépendant. Il a ses besoins vitaux, sexuels, qui le poussent à maintenir l'espèce en vie. Mais en fait l'autonomie dont je parle n'est que synonyme de esprit critique.
"L’État, ou pour rendre les choses plus concrètes, le gouvernement, se compose d’une bande de types exactement comme vous et moi. Ils n’ont, tout bien considéré, aucun talent particulier pour les affaires du gouvernement ; ils n’en ont que pour accéder à une fonction et la garder. Dans ce but, leur principal procédé consiste à chercher des groupes de gens qui courent désespérément après quelque chose qu’ils ne peuvent pas se procurer, et à promettre de le leur donner. Neuf fois sur dix, cette promesse ne vaut rien. La dixième fois, elle est tenue en pillant A afin de satisfaire B. En d’autres termes, le gouvernement est un courtier en pillage, et chaque élection est une sorte de vente aux enchères par avance de biens à voler."
H. L. Mencken
Génération Mega Drive
Alors je suis un passionné par la philosophie depuis toujours. J'ai lu Marx, Engels, Stirner, Nietzsche (pas tout ses ouvrages), Freud, Sartre, Camus, Guevara (que je considère comme un philosophe ^^), Rousseau, Ernst Bloch. Bref, il n'y a pas que les auteurs et leurs pensées pour réduire le champ philosophique de la philosophie. Je suis un partisant de la radicalité concréte. Bref, ma philosophie à moins c'est résister par tous les moyens contre les puissants et le capitalisme. stouch tu dis que: "La meilleure des choses qu'on puisse faire pour améliorer le monde, s'est de s'améliorer soi même" je te réponds à la fois oui et à la fois non. Moi je cherche à lutter individuellement contre le capitalisme avec mon mode de vie Straight edge, en boycottant l'achat de produit totalement inutile à la société. Mais on ne peut améliorer le monde que par l'action collective d'une révolution citoyenne qui change le monde en profondeur. Selon moi on doit changer la société capitaliste pour que puisse émerger un homme nouveau: l'être humain. "Il n'y a qu'une seule race: l'humanité" Jaurès. La philosophie cherche à répondre aux questions que se pose l'Homme sur lui même mais il faut d'abord résoudre les problèmes du réel (pauvreté, misère, guerre) pour ensuite s'attaquer à l'idéal humain.
Pour tous les philosophes du forum et du topic XD!! Est-ce-que Max Fisch (de mémoire un dramaturge suisse) peut être considéré comme un philosophe? Sinon pensez vous que les philosophes contemporains comme BHL (déjà est-ce-que BHL est un philosophe? Je me pose souvent la question et je pense que non!) ou Vincent Cespedes (que j'estime beaucoup) sont vraiment des philosophes?? Voilà... (plus personne ne va sur ce topic, il faut le faire vivre XD!!).
BHL est un peu tarte je trouve (oui j'aime mon humour malgré tout)
Sinon chaque fois jme dis qu'il faudrait que je passe répondre au message de gio, chaque fois je remets à plus tard ^^
ce que je fais à nouveau, de toute façon je ne peux pas faire un long message avec un smartphone, c'est peu pratique.
Moi quand je suis dans mon bus (vers 5 heures du matin généralement) je vais sur le forum faire un tour et je confirme que pour écrire un commentaire avec un smartphone c'est super chiant, bref...
BHL en plus (c'est pas parce qu'il est de droite que je dis ça à la limite je m'en fous) il a tendance à écrire sur des sujets qu'il ne connaît même pas. Par exemple son ouvrage sur le totalitarisme (La Barbarie à visage humain ) je crois, est remit en cause par des historiens (car description trop sommaire du totalitarisme). Bref, c'est un peu comique mais après je peux comprendre que certains aime une certaine banalisation et vulgarisation de la philosophie XD!! soun tu réponds jamais à mes messages, je vais bouder XD!!